Paracelse par Jean Karcher Bâle Philippe-Aurélien-Théophraste Bombaste Hohenheim, dit Paracelse, naquit à la fin de l'année 1493 à Einsiedeln en Suisse.
Publié le 05/04/2015
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Paracelse par Jean Karcher Bâle Philippe-Aurélien-Théophraste Bombaste Hohenheim, dit Paracelse, naquit à la fin de l'année 1493 à Einsiedeln en Suisse. Son père était un rejeton illégitime de la noble famille souabe des Bombaste. Pourchassé lors du soulèvement des paysans, il trouva asile au pied du mont Etzel à l'auberge du pont de la Sihl, dite du Pont-du-Diable. Il y exerça l'art de guérir et y épousa une jeune fille du pays, serve du couvent de Notre-Dame-des-Ermites. Son nom n'a pu être identifié. Tout ce qu'on sait d'elle, c'est que son fils l'aimait tendrement et qu'il la perdit encore tout jeune garçon. Nous ne connaissons ni la date ni le lieu de sa mort. Paracelse se dit Eremita, originaire d'Einsiedeln. Il se vante d'avoir mené la vie des jeunes pâtres des montagnes du pays de Schwyz, comme eux pauvre et libre, en contact direct avec une nature rude et inhospitalière, plongée pendant de longs mois dans les brouillards et les frimas. En fait de fruits, il ne connut que les cônes des sapins. La famille Hohenheim vivait dans le dénuement, se nourrissant d'âpre pain d'avoine, de fromage et de lait. C'est du pays d'Einsiedeln, dit-il à maintes reprises, qu'il garda son rude parler et son attitude indépendante. Survinrent les guerres qui libérèrent définitivement les Confédérés helvétiques de l'Empire allemand. Il s'ensuivit une inimitié de la population autochtone de Schwyz contre les ressortissants du pays d'outre-Rhin. Le père Hohenheim jugea prudent de quitter Einsiedeln, emmenant avec lui son garçonnet. De pérégrination en pérégrination il parvint à Villach en Carinthie, grand centre minier où sa qualité de licencié en médecine lui procura une honnête situation de médecin et de chimiste. Désirant faire de son fils un docteur, il lui enseigna la botanique au cours de promenades à la campagne et lui donna les notions élémentaires de la médecine en l'associant à sa pratique de docteur. Les bénédictins du Val-de-Lavant lui apprirent le latin et la philosophie. L'un d'eux, le prieur Trithemius, grand amateur des sciences occultes, l'initia à la magie et à l'alchimie. Le jeune Théophraste subit le charme de cet enseignement. Toutefois, les notions solides de chimie minéralogique qu'il avait acquises au contact des ouvriers et contremaîtres de l'industrie minière de Villach, le mirent en garde contre les suggestions de l'alchimie médiévale. A seize ans, Paracelse - nom de guerre que Théophraste Hohenheim ne devait prendre que bien plus tard - entra à l'université qu'on suppose avoir été celle de Vienne. Là il se jeta avec la fougue de son caractère impétueux dans l'étude de la médecine. Mais dès la première prise de contact avec le corps enseignant d'une faculté de médecine, il fut déçu. La science livresque des docteurs, leurs commentaires scolastiques de Galien et d'Avicenne ne lui dirent rien qui vaille. La somptuosité de leur costume, l'onction de leurs manières en désaccord avec leur veulerie professionnelle le rebutèrent. Il eut hâte de prendre le grade de bachelier. Puis il se mit en route, courut de faculté en fac...
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