Maurice Genevoix par Jean-Louis Bory Sans tapage, sans parade de cirque ni
Publié le 05/04/2015
Extrait du document
Maurice Genevoix par Jean-Louis Bory Sans tapage, sans parade de cirque ni roulements des tambours publicitaires, l'oeuvre de Maurice Genevoix s'impose par sa pudeur même, qui n'est que la discrétion d'une ferveur - celle, faite d'intelligence sensible et de bonté, fondée sur l'élan, la confiance et l'amour - qui le porte vers tout ce qui vit. Cette discrétion - cette ferveur pudique - qui apparaît comme le caractère premier de son oeuvre, Maurice Genevoix l'a manifestée au moindre détour de son existence. Vie banale que la vie de ce Français né à Decize (Nièvre), au coeur de la France, au bord de cette belle rivière glissante qui ne va pas cesser de l'accompagner du bruissement de ses feuillages et du reflet de ses eaux. Enfance à la fois rêveuse et avide, contemplative et passionnée, qui fait de lui un explorateur frémissant du monde végétal et animal. Adolescence de gamin doué : la route semble toute tracée qui le conduit du lycée d'Orléans à l'École normale supérieure d'où il sortira pour une brillante carrière de professeur. Cet avenir sans histoire, l'Histoire le foudroie. Mobilisé en 1914, Maurice Genevoix est très grièvement blessé en 1915. L'oeuvre de Genevoix est née du mouvement de révolte intime que lui dictent, devant la guerre et son corps mutilé, son amour et son res...
« par Jean-Louis Bory. »
↓↓↓ APERÇU DU DOCUMENT ↓↓↓
Liens utiles
- Alain par Maurice Savin Professeur de Première Supérieure au Lycée Louis-le-Grand, Paris Un nom qui de Pontivy à tout le reste de la Bretagne n'est qu'à peine un nom, tant il est commun, sur le duc ou le matelot ; comme on dirait Gros-Jean ou Maître-Pierre.
- BORY (Jean-Louis)
- En préface à un recueil de textes de critique littéraire, Tout feu, tout flamme, Jean-Louis Bory écrit: « Curieux métier que le métier de professeur. Le public le plus vivant qui soit (le plus égocentrique aussi), nous devons l'intéresser coûte que coûte au commerce des morts. Par chance, ces morts-là sont bien plus vivants que bien des vivants. Il ne s'agit plus que d'en persuader les jeunes vivants qui nous écoutent. » Vous commenterez et, au besoin, discuterez ce propos, en vous fon
- ANALYSE DE TEXTE : Le lièvre et la tortue de Jean de La Fontaine et Tendre Bestiaire, Le Lièvre de Maurice Genevoix
- Jean-Louis BORY : Mon Village à l'heure allemande