Maine de Biran Originaire de Bergerac, François-Pierre Gontier de Biran raccourcit son prénom en Maine, du nom de la propriété de son père notable.

« Originaire de Bergerac, François-Pierre Gontier de Biran raccourcit son prénom en Maine, du nom de la propriété de son père notable.

Après des études à Périgueux, il monta à Paris en 1785 et s'engagea dans les gardes du corps du roi Louis XIV .

Après s'être battu à Versailles en octobre 1789 contre les Révolutionnaires, il se retira sur son domaine de Grateloup dans le Périgord pour étudier les mathématiques et commencer la rédaction de son Journal .

A la chute du gouvernement despotique de Robespierre en 1794, il regagna Paris et entra en politique dans le Conseil des Cinq-Cent, débutant une carrière administrative et mondaine.

Comme il avait exposé en public son opposition au régime impérial de Napoléon , il fut nommé trésorier de la Chambre des députés sous le gouvernement de Louis XVIII , instauré avec le retour des Bourbons sur le trône en 1814.

Il mourut à Paris en 1924. Écrivain prolifique, Maine de Biran réprouva progressivement les vues dominantes des Idéologues, qui considéraient toute expérience humaine dans un champ limité à la physiologie.

Il prit le contre-pied de cette approche pour développer une philosophie qui accentuait l'importance de la volonté humaine comme un élément essentiel de la compréhension du moi, d'où il déduisit le concept existentialiste de la liberté de l'homme, responsable de ses actes.

Dans ses essais de maturité, il décrivit le moi comme évoluant en phases, du pur instinct d'animalité vers la vie humaine (caractérisée par la liberté et la volonté), puis vers une existence finale transcendant l'humanité : la vie spirituelle.

Dans son itinéraire intellectuel, il contribua à faire avancer la philosophie française de l'Idéologie vers le Spiritualisme.. »