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L’humanité peut-elle répondre à des besoins alimentaires croissants ?

Publié le 20/09/2011

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Par exemple au Nord Cameroun, le coton occupe l’essentiel des terres favorables.  Les paysans ont donc sélectionnés des variétés de mil qui pouvaient être repiquées en saison sèche sur les lits du fleuve.  Etant donné que les terres agricoles sont majoritairement occupées par les cultures dites « de rente « comment est-il possible que la population locale se nourrisse convenablement ? De plus, un état est fort que lorsqu’il est alimentairement indépendant. En effet, un rapport dominant/dominé s’installe dans le cas contraire.  Depuis près de dix ans, la guerre entretient la faim dans certaines régions qui étaient jusque là épargnées par les conflits(Balkan, Indonésie) . Essentiellement civiles en Afrique, la guerre empêche les pays de ce continent de s’engager dans la reconstruction économique et de développer leur agriculture. Dans ces situations, l’aide alimentaire internationale ne parvient pas toujours aux populations civiles.   

« sont attribuées leur permettent de produire et de vendre au-dessous du coût de production.

Mais, pour lesAfricains, c'est toujours les mêmes produits qui arrivent, d'Europe ou des USA, à des prix inférieurs aux coûts deproduction.

Un autre aspect, c'est qu'il peut y avoir effectivement, des importations des pays qui ont des coûts deproduction peu élevés, avec ou sans subvention.

Mais alors là, l'instrument qu'il faut mettre en œuvre, et que l'OMCcombat absolument, c'est que les Etats doivent pouvoir se protéger contre les importations alimentaires à bas prix,et cela fait partie du paquet de la souveraineté alimentaire.

Il faut aussi comprendre que les bas prix, ce ne sontpas toujours du dumping, cela dépend aussi du coût de production dans les pays.

C'est pour cela qu'il faut arrêtertoute forme de dumping, et d'exporter en-dessous des coûts de production.

Il faut aussi bien, pouvoir se protégercontre des importations moins chères que les coûts de production dans son propre pays, mais qui ne sont pas issusde dumping au départ du pays d'exportation.

Et si on prend le cas du riz, il faudrait effectivement que les paysafricains puissent se protéger des importations de riz asiatique.

Mais cela va à l'encontre des directives de l'OMC oude la Banque mondiale ou du Fmi, qui empêchent les pays africains de se protéger même dans les degrés detolérance que laisse l'OMC. 2) Demande importante offre relative « Même si la production de céréales a augmenté en 2007, et devrait, selon la FAO, encore progresser en 2008, ellene permet pas de satisfaire la demande mondiale, en forte hausse.

Par conséquent, d'une année sur l'autre, lesstocks mondiaux s'affaiblissent.A la fin de la campagne 2008, ces stocks devraient avoir perdu encore 5 %, et leur volume devrait être le plus faibledepuis 1982.

»Quels sont les éléments à l‘origine de cet affaiblissement ?Les terres agricoles ne peuvent pas être étendues à l'infini notamment à cause de l'urbanisation.

Ce phénomènegrandissant fait reculer l'espace agricole exploitable.

Nigeria :|Taux d'urbanisation |46.59 % | Venezuela|Taux d'urbanisation |87.64% | Vietnam|Taux d'urbanisation |24.50% | Norvège|Taux d'urbanisation |78.60 % | Le fait que certains pays soient en pleine expansion économique a entraîné l'élévation du niveau de vie de certainshabitants.

Ces derniers veulent donc mener un certain train de vie. 3) Non - modernisation de l'agriculture [pic] Comme en témoigne cette photographie les techniques de labourage au Zimbabwe ne sont pas très avancésce qui a pour conséquence une productivité moindre.Il y aussi le manque d'infrastructures : Comment l'agriculture peut-elle se moderniser lorsque les appareils de plus enplus complexes utilisés dans ce secteur doivent être utilisés par des personnes souvent illettrés ( cf.

expo « Quandl'Afrique s'éveillera ») 4) biocarburants Les biocarburants sont également coupables de cette envolée des prix.

Le Brésil est le second producteur mondialde biocarburants : 20% des carburants sont d'origine végétale.Les Etats-Unis où la politique de biocarburants est extrêmement active (six milliards de dollars de subventions)provoque aussi une certaine instabilité.En premier lieu, le déséquilibre est parti du maïs car les Etats-Unis ont sorti 138 millions de tonnes de maïs dumarché alimentaire pour les injecter dans les biocarburants.

En France, il y a 7 % des surfaces arables qui sontdédiées aux biocarburants, tandis qu'un quart des surfaces américaines sont consacrées en biocarburants.Quelque 5 millions d'hectares de maïs supplémentaires ont été ensemencés aux États-Unis l'an dernier pour produiredu carburant vert, soit l'équivalent de la superficie de la Suisse ! Les prix du maïs ont néanmoins bondi, soulevant lacolère des consommateurs mexicains.

En prime, ces prix entraînent ceux des terres cultivables : +35% l'annéedernière dans l'État de l'Idaho. 5) Le coût d'importation et exportation lié à la hausse du pétrole La flambée des prix du pétrole joue un rôle déterminant, autant pour les coûts de transports en net augmentationen raison des importations massives sur le marche mondialise que pour l'augmentation du prix des fertilisants utilisesdans l'agriculture intensive (dont la manufacture nécessite du pétrole. Les pays touchés par la faim sont les plus pauvres.

Les pays riches leur achètent de moins en moins cher ce qu'ilsproduisent et leur vendent de plus en plus cher les marchandises dont ils ont besoin.

Endettés, ils ne peuvent pasdévelopper leur économie et leurs populations sont victimes de la pauvreté et de la faim.. »

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