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Exposé sur l’estime de soi

Publié le 01/12/2024

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« Exposé sur l’estime de soi Le plan : III- Introduction. Qu’est-ce que l’estime de soi ? 1- Définition de l’estime de soi. 2- Les composants de l’estime de soi. III- La construction de l’estime de soi. 1- Durant la petite enfance. 2- Après la petite enfance. 3- Durant l’âge adulte. IV- Les quatre piliers de l’estime de soi. 1- La connaissance de soi. 2- L’acceptation et l’amour de soi. 3- La confiance en soi. 4- La prise de ses responsabilités. V- Conclusion I- Introduction L’estime de soi est une qualité indispensable pour une vie saine, équilibrée et épanouis, car une estime de soi fragile peut ruiner notre vie et affecter négativement notre vie.

En revanche une estime de soi solide peut être la source de bien-être et d’épanouissement. La perception que nous avons de nous-mêmes n’est jamais neutre.

Certains se jugent de manière très sévère, tandis que d’autres font preuve de plus de bienveillance envers euxmêmes.

Ainsi, quand il s’agit de reconnaître ses qualités et sa valeur, certaines personnes craignent de paraître arrogantes.

À l’inverse, d’autres se considèrent extraordinaires et supérieurs à tout le monde.

Une estime de soi équilibrée ne réside ni dans l’obsession de soi ni dans une modestie excessive.

Comme le souligne Christophe André, « la solution n'est pas de penser moins à soi, mais d’y penser différemment.1» 1- Définition de l’estime de soi. Selon le dictionnaire « LAROUSSE » le mot « estime » signifie « une appréciation favorable que l'on porte sur quelqu'un, bonne opinion qu'on en a ; respect, considération.2» L’estime de soi, c’est le regard que l’on porte sur soi-même et l’appréciation qu’on fait de sa valeur ou de sa propre importance.

Une personne qui a une bonne estime de soi se sent prête à affronter les obstacles que peut lui présenter la vie et elle a tendance à persévérer.

Elle se sent capable de partager ses opinions et de prendre des décisions sans craindre continuellement le jugement des autres. Selon Céline Brodar, qui est une neuropsychologue, « L'estime de soi est un concept psychologique qui renvoie au jugement global positif ou négatif qu'une personne a d'ellemême.3 » C’est l’évaluation qu’une personne fait de sa propre valeur.

« L’estime de soi n’est pas qu’une question de regard sur soi, elle est aussi ce ressenti émotionnel global qui nous envahit lorsqu’on pense à soi.4» Elle inclut également notre perception des jugements des autres sur soi, et se manifeste à travers nos émotions (fierté ou honte), nos comportements (s’effacer ou s’affirmer) et nos pensées.

L’estime de soi peut fluctuer dans le temps et selon les événements vécus. Remarque. Il importe de se rappeler qu’avoir une bonne estime de soi ne veut pas dire être parfait ou perfectionniste. 1 2 André, C.

(2006).

Imparfaits, libres et heureux : pratiques de l'estime de soi.

Odile Jacob.

Paris.

470p. https://www.larousse.fr/dictionnaires/francais/estime/31187 3 Brodar, C.

(2012).

Les troubles de l’estime de soi.

Repéré à : https://www.passeportsante.net/fr/Maux/Problemes/Fiche.aspx?doc=troublesde-l-estime-de-soi 4 André, C.

(2006).

Imparfaits, libres et heureux : pratiques de l'estime de soi.

Odile Jacob.

Paris.

470p. 2- Les composantes de l’estime de soi. L’estime de soi est la conscience de la valeur personnelle que nous nous reconnaissons dans différentes sphères.

Ce n’est pas notre valeur en tant que telle qui est en cause, mais bien la conscience que nous avons de celle-ci. Trois composantes permettent d’évaluer la qualité de l’estime de soi chez une personne : 1 • Comment je me vois : Le regard que je porte sur moi-même (mon « être ») et sur mon agir (« mon paraître »).

Donc, se percevoir. 2 • Comment je me parle : Le dialogue intérieur que j’entretiens sur moi-même, à propos de ce que je suis et de ce que je fais.

Donc, s’entendre. 3 • Comment je me sens : Les sentiments que je vis par rapport à moi-même et aux fruits de mes actions. Donc, s’aimer.

Par « s’aimer », on entend : porter un jugement positif sur soi. II- La construction de l’estime de soi. 1- Durant la petite enfance. Il y a plusieurs facteurs qui interviennent dans la construction de l’estime d’une personne.

Pendant ses premières années de vie, l’enfant reçoit des informations sur lui (apparence, compétences, valeur, etc.) de la part de son milieu social, en particulier ses parents. Ceux-ci agissent un peu comme des miroirs, lui reflétant, par des paroles et des comportements, une image de lui-même.

Peu à peu, l’enfant construit son image à partir de ce qu’il entend et de ce qu’il voit.

De plus, il perçoit et intègre les normes et les domaines qui sont jugés importants par son entourage.

Par exemple, certains parents et groupes de pairs peuvent valoriser la performance sportive.

Très jeune, l’enfant est en mesure, grâce aux connaissances qu’il a sur lui et sur les normes de son environnement, de s’évaluer et donc de juger de sa valeur. Cependant, si l’enfant ne reçoit une validation que lorsqu’il agit en conformité avec les attentes de ses parents, il peut comprendre que sa valeur est conditionnelle à une « bonne » manière d’agir qui est le fait d’être un bon sportif.

Pour satisfaire son besoin fondamental d’être aimé, cet enfant pourra donc aller jusqu’à agir uniquement en fonction des désirs de ses parents, en intériorisant ce qu’il veut vraiment.

C’est-à-dire il fait ce que veulent ces parents et non pas ce que lui aime vraiment.

Il se prive alors de l’affirmation de soi nécessaire à une bonne estime.

De même, lorsque les comportements positifs de l’enfant sont rarement soulignés, et que ce sont surtout des messages négatifs qui priment, ce dernier peut en venir à se définir par ses lacunes, plutôt que par les aspects positifs de sa personne5. Les commentaires blessants qu’il reçoit de son entourage sont d’ailleurs susceptibles de contaminer son monologue intérieur, et de lui donner le sentiment d’avoir une faible valeur, car, l’enfant construit son estime de soi et sa personnalité de son milieu.

En effet, plus cette relation est stable et sécurisante, plus l’enfant se sent soutenu et aimé.

À l’inverse, s’il y a trop de froideur, d’incohérence, d’instabilité ou de rejet de la part des parents, l’enfant ne pourra 5 Duclos, G.

(2004).

L’estime de soi, un passeport pour la vie (3e éd.).

Montréal, Québec : CHU Sainte-Justine s’appuyer complètement sur ce lien pour se sentir valable.

Il risque de douter de sa valeur en associant ces comportements blessants à quelque chose venant de lui.

Une peur du rejet peut alors apparaître6. À l’inverse, grâce à des interventions précoces adéquates, l’enfant en vient à comprendre que ses proches lui accordent de la valeur et l’aiment tel qu’il est.

C’est ce qui l’aide à se juger lui-même de façon positive, et à se sentir aimable et valable tout au long de sa vie. Voici quelques attitudes parentales qui contribuent au bon développement de l’estime de soi d’un enfant : 1- Être affectueux et attentionné envers son enfant. 2- Mettre en place des règles et routines claires, et les respecter. 3- Féliciter les bons comportements de son enfant. 4- Accepter l’enfant tel qu’il est, en soulignant ses forces et en respectant ses limites. 5- Offrir du soutien et accompagner l’enfant dans ses échecs. 6- Accompagner l’enfant dans la réparation de ses erreurs, pour lui prouver qu’il a « droit à l’erreur ». 7- Créer une relation stable, sécurisante et de qualité avec l’enfant7. 2- Après la petite enfance Après la petite enfance, plusieurs éléments, liés au contexte interpersonnel dans lequel grandit l’enfant, puisqu’il commence à côtoyer d’autres individus parfois inconnus, peuvent affecter le développement de son estime, encore en construction. Puisque l’estime de soi évolue en parallèle avec notre environnement interpersonnel, le rejet est susceptible de la dégrader considérablement.

En effet, il peut être particulièrement difficile de s’accepter tel que l’on est, si notre entourage, qui agit comme un « miroir social », nous renvoie une image qui nous semble décevante.

Désirant s’éloigner de ce reflet de soi imparfait, nous risquons alors de réprimer des parties importantes de soi, qui sont perçues négatives, plutôt que de les accepter8. De plus, l’effet néfaste du rejet sur l’estime de soi est si fort que, lorsque nous nous sentons rejetés par une personne que nous ne connaissons pas, et qui nous est invisible (par exemple, un inconnu via Internet), notre estime peut aussi être affectée. Il est à noter que le rejet en présence d’un public, souvent présent dans les cas d’intimidation, peut accentuer l’ampleur des dommages sur l’estime de soi.

Dans ce cas, la victime peut ressentir de profonds sentiments de honte, de solitude et de trahison, surtout si les personnes qui l’humilient font partie de son entourage immédiat.1 Ces expériences, lorsqu’elles sont répétées, deviennent des rejets traumatisants, dont les victimes doivent souvent.... »

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