LES SIGNES NON VERBAUX
Publié le 02/07/2012
Extrait du document
La communication ne passe pas que par les mots. Les composantes du langage non verbal sont très nombreuses. Elles sont fortement codifiées par la culture.
I. L’apparence
L’apparence désigne la façon de se présenter aux autres, de s’habiller, de se coiffer. Elle exprime ce que l’on souhaite dire aux autres sur notre identité. L’apparence que nous nous choisissons « parle « donc de notre perception de nous-mêmes, mais aussi de notre désir d’appartenance à tel ou tel groupe.
Exemple. Les marques jouent ce rôle d’identification pour les jeunes : « Ici, sans marques, tu n’es rien «, dit une jeune fille dans un reportage télévisé consacré à cette question.
Le costume-cravate ou le tailleur jouent le même rôle dans le monde des affaires.
Comme notre identité intègre plusieurs composantes, notre apparence peut aussi être changeante, en fonction du contexte dans lequel nous évoluons, ce qui exprime alors notre adhésion aux normes en vigueur dans tel ou tel environnement.
«
Information et communication – Thème B : la communication 1° STG
1818e14aa38ede72764a3a5c4cab0a27 – R.
Mouliade Page 2
Il faut cependant savoir que des différences existent d’une culture à l’autre.
Les gestes larges et
fréquents sont habituels dans certaines cultures (dans les pays latins), mais paraissent excessifs dans
d’autres (au Japon, par exemple).
La gestuelle et la manière de tenir son corps sont aussi fortement conditionnées par le groupe
d’appartenance.
Exemple.
La gestuelle des rappeurs.
IV.
LES EXPRESSIONS DU V ISAGE
A/ Les mimiques
Les mimiques désignent les modifications dans l’expression du visage (moues, rictus, etc.).
Nous
saisissons et interprétons les sourires (ou l’absence de sourire) d’une personne que nous connaissons
bien, l’expression de son visage et ses modifications, parfois même infimes.
Certains codes culturels imposent une faible expression d u visage…
Exemples.
Au Japon, en Europe du Nord.
… contrairement à d’autres, qui la favorisent.
Exemples.
En Italie, aux États -Unis, dans une partie de l’Afrique.
B/ Le regard
Le regard est l’expression des yeux.
Il traduit nos sentiments et nos émotions, nos dispositions
mentales à l’égard de l’autre.
Exemple.
En France, et en Occident en général, une personne que l’on ne regarde pas se sent niée,
voire rejetée.
Dans la culture occidentale, le fait de regarder un interlocuteur droit dans les yeux est atten du et
même préconisé.
Mais dans beaucoup d’autres cultures (en Afrique, au Japon), ce type de
comportement est perçu comme un signe d’insolence, d’irrespect ou de provocation.
V.
LA FAÇON DE PARLER
Le ton de la voix, l’élocution, la succession des tours d e parole sont des signes que les acteurs
interprètent fortement.
Ces signes non verbaux sont nettement influencés par les différences
culturelles.
Nous percevons et interprétons les différences de ton de la voix (les intonations), ses vibrations, les
alté rations consécutives aux émotions.
Nous pouvons ainsi sentir la joie, la tristesse ou la colère
retenue, même au téléphone et donc sans indice non verbal.
Exemple.
Lors d’un appel téléphonique : « Tu n’as pas l’air en forme, aujourd’hui… ».
La façon de pos er la voix et le niveau sonore des conversations sont grandement influencés par la
culture d’appartenance.
Exemple.
Les Méditerranéens parlent en général plus fort que les Scandinaves.
Il en est de même pour l’intonation, qui peut prêter à des interprétations erronées.
Exemple.
La « musique » d’une conversation calme et ordinaire autour du bassin méditerranéen peut
être ressentie comme proche de la dispute par quelqu’un qui n’y est pas habitué.
De même, cette intonation peut être différente d’un groupe d’ appartenance à un autre.
Exemples.
Un groupe de joueurs de pétanque, un cercle de joueurs de bridge.
Le débit de parole est la vitesse à laquelle nous parlons.
Il traduit (et souvent trahit) nos émotions.
L’articulation est la capacité à détacher les syll abes pour rendre les mots suffisamment
compréhensibles par les autres, sans qu’ils nous demandent de répéter.
Débit de parole et articulation sont souvent influencés par notre âge, notre groupe d’appartenance et,
surtout, nos états émotionnels.
Exemple.
Nous avons tendance à parler plus vite ou à « avaler » les mots quand nous sommes intimidés.
de parole..
»
↓↓↓ APERÇU DU DOCUMENT ↓↓↓
Liens utiles
- Analyse filmique du film signes
- proust et les signes
- EMPIRE DES SIGNES (L’)f 1970. Roland Barthes
- Mesures Les masses Mets les signes < ; > ; = conversion) (si tu n'es pas sûr, utilise ton tableau de 71 cg.......
- EMPIRE DES SIGNES (L’), 1970. Roland Barthes