Devoir de Philosophie

Les responsables porteurs de sens de Vincent Lenhardt / ed Insep Consulting

Publié le 23/03/2011

Extrait du document

Coaching individuel : 3ème partie : le tableau de bord du coach- pp159-198

Chapitre 1 : le développement des identités intégrées : rappel résumé des niveaux de développement des identités intégrées (cf.ch 2 de la 1ère partie)

Chapitre 2 : La grille RPBDC

Ø  Même outil que COPTA  - déroulement du coaching en 5 étapes :

·         Réel : tâche du coach : poser les questions de spécificité nécessaires + écoute mixte et active

·         Problème : défini comme étant l'écart entre une situation souhaitée et une situation réelle   - important : identification du niveau du problème : extérieur, relationnel, intrapsychique, sachant que les trois peuvent exister en même temps

·         Besoin, diagnostique, paramètre : hypothèse sur les besoins du coaché

·         Demande : s'articule autour de deux pôles : le contenu / le processus – explicite/implicite ou latent (l'écart entre l'explicite et l'implicite est évolutif et peut ressurgir à d'autres niveaux à mesure que le travail avance)

Plusieurs formes de demandes : explicite – non demande – contre demande – anti demande – demande confuse – demande ambigüe, ambivalente et paradoxale – et demande latente

« Chapitre 3 : « les quinze paramètres » : ce sont des paramètres représentant des voyants lumineux sur le tableau de bord du coach.

Si l'un de ces voyants s'allume, le coach a tout intérêt à s'y attarder.

Il estimportant de souligner que ces paramètres présentés ici d'une manière linéaire sont en fait interactifs, etpartiellement inclusifs. 1 – être OK : concept de l'okness : signifie s'accepter, accepter l'autre, la situation, la réalité présente. Philosophie de la vie donnant du sens – croyance fondamentale dans la philosophie du changement despersonnes et des structures - être capable de prendre la responsabilité de ses anciennes décisions, de réparerles blessures et prendre les nouvelles décisions, considérer que toute situation est l'occasion d'une croissance - Etre OK par rapport à soi : savoir qui on est, et s'accepter comme tel, et considérer qu'on est digne d'être aimé fondamentalement et inconditionnellement.

Je suis OK par ce que j'ai en moi suffisamment deforce de guérison, de croissance et d'amour pour me réapproprier ma liberté et la responsabilité de macroissance.

L'essentiel est que je me considère comme un prince ou un champion, en acceptant ma partienégative (crapaud) - Etre OK par rapport aux autres : accepter l'autre dans on ambiguïté irréductible – être capable d'identifier les moments ou je ne suis pas OK avec une personne – être capable de dire non à un client sanslui en vouloir, et assumer l'échec sans se sentir victime. Etre OK par rapport aux autres suppose qu'on a fait des deuils. - Etre OK par rapport à l'argent : l'échange d'argent contre le service fourni par le coach permet d'analyser si la relation est juste et saine, ne permettant aucun « jeu » induisant une relation dans le cadred'un « triangle dramatique » : comprenant un persécuteur, un sauveur et une victime.

Cette relations'analyse sur le montant du tarif, qui peut être sous évalué(le coach se dévalorise, n'est pas OK) soit auniveau personnel, soit au niveau professionnel, c'est à dire qu'il n'a pas trouvé son identité managériale, quipeut s'analyser suivant 4 pôles : · Reconnaissance interne : le coach s'estime incompétent · Reconnaissance externe : le coach n'a pas de clients, pas de reconnaissance par les collègues et les pairs, échecs… · Le « moi peau » : l'enveloppe constitutive de son identité représentée par les diplômes, le local professionnel, la forme juridique du statut professionnel,… · Les référents : la dimension transcendantale propre à la personne : croyances, valeurs, carte du monde, place dans le monde, le tout organisé le plus souvent autour de personnes réelles ou demythes donnant sens à la vie : figures parentales La force et la stabilité de ces référents est nécessaire par rapport aux trois premiers, souventbouleversés par les événements. L'ensemble de ces pôles doit être équilibré pour que la personne ait une sécurité ontologiquesuffisante et ne soit plus parasitée par ses problèmes d'identité. La gestion de la facturation tient compte de nombreux paramètres relationnels entre le coach et lecoaché. Un autre travers est représenté par une surfacturation pouvant être signe d'une identité narcissique,générant une symbiose induisant une position de victime chez son client qui accumulera des rancœurscontre lui et qui se positionnera comme Persécuteur. - Quelques deuils : nécessaires pour être OK La dimension complexe et toujours ambiguë suppose chez le coach une grande vigilance.

Le coaching n'estpas un travail thérapeutique.

Le deuil consiste en une connaissance précise de ses limites, celles de sonclient et de la relation, pour éviter d'induire que le client régresse et s'investisse trop émotionnellement ;autrement dit, le coach doit faire le deuil de sa toute puissance du fait de la dimension transférentielle.

Ilest essentiel que le coach prenne conscience de ces tentations et de s'en tenir à une attitudedéontologique. Le travail du deuil de la toute puissance et des fantasme est très long et ne finit jamais.il consiste ànettoyer son « pare brise » et ses « lunettes », vérifier en permanence qu'il est suffisamment stabilisé, etque sa relation avec le client n'est pas affectées par des problèmes émotionnels. - 2 - Le diagnostic : pour l'élaborer, le coach doit avoir un cadre de référence élaboré sur les niveaux. »

↓↓↓ APERÇU DU DOCUMENT ↓↓↓

Liens utiles