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Le terrain: base de l'enquête ethnographique chez Malinowski

Publié le 17/08/2012

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malinowski

b) «  L'ethnographe(...) doit se montrer chasseur dynamique, talonner sa proie, la diriger vers les rets et la poursuivre jusqu'en ses derniers retranchements «  « le chercheur doit avoir des visées réellement scientifiques, connaître les normes et les critères de l'ethnographie moderne « . Pour M. l'ethnologue se doit de commencer son expédition avec un bagage méthodologique et avec des règles scientifiques avérées. Il pose ainsi les bases de la scientificité de l'ethnologie. Grâce a ce bagage l'ethnologue pourra étudier et appréhender la tribu de manière objective. Seulement il donne immédiatement une précision: ces principes scientifique ne doivent être que la base voire le guide de l'étude d'une société primitive. En effet, d'après lui les hypothèses doivent s'étayer grâce aux faits rencontrées. Par conséquent un scientifique qui se contenterait de ne voir que dans les faits une confirmation de ses hypothèses verrait son étude vouée a l'échec. En d'autres termes, si le scientifique ce bornerai a étudier une société uniquement par le filtre de ses hypothèses celui-ci risquerai de rester dans des conclusions ethnocentriques.  Le chercheur doit étudier la société dans sa totalité et pas seulement telle ou telle institution. « la culture tribale dans son intégralité et sous tous ses aspects doit être passée au crible « M. explique que cela est possible en s'entretenant avec les indigènes. Seulement ces derniers n'ont pas conscience de la structure de leur société, comme « le simple membre d'une quelconque institution moderne - qu'il s'agisse d'un État, d'une Église ou d'une armée (…) ne peut apercevoir l'action d'ensemble de tout le corps constitué, ni surtout rendre compte de son 

malinowski

« On le voit, l'ethnologue de terrain, en s'imprégnant de la culture indigène et en s'éloignant des présupposes des blancs est amené a avoir une approche objective desfaits et des discours recueillis.

De plus, pour M.

l'ethnologue, en allant sur le terrain avec un bagage de règles et de principes scientifique avéré l'ethnologue se suffit alui-même.

En effet, la méthode utilisée auparavant consistait a utiliser les missionnaire et/ou les commerçants qui par le biais de guide d'enquête allaient observer lesfaits et interroger les indigènes.

On le voit cette méthode comporte ces limites et M.

l'explique en disant que la connaissance des concepts et des théories actuels nesuffisaient pas au scientifique pour cerner la culture tribale.

D'après M.

les hypothèses se crée sur le terrain, et il est par conséquent plus juste de ne pas étudier dessociétés primitives avec des idées préconçues.

On voit donc que l'approche du terrain par M.

inverse la méthode car pour lui les hypothèses naissent des faits observesscientifiquement.Ensuite comme on l'a observe précédemment pour M.

l'étude d'une société doit débouchée sur une monographie c'est-à-dire la compréhension d'une sociéténumériquement limitée dans sa totalité.

Par conséquent l'ethnologue se doit d'étudier les interactions entre les différentes institutions.

Il s'agit de la vision organicistede la société que prônait M.

avec peut être un peu trop de zèle. Contexte Methode d'inventaire américaine: scientifique comme Boas et Kroeber ont inventoriée tous les éléments culturels des tribus indiennes dans une visée comparative.Cette méthode a pour intérêt principal la mise en avant de l'intensité culturelle des tribus indigènes.

Seulement, avec des techniques de recueil de plus en plusdéveloppées on se retrouva avec des milliers d'élément culturel inventorié et par conséquent on ne pouvait plus prétendre a une étude comparative sérieuse.

Pour M.cette approche de la compréhension des sociétés primitives est « aberrante ».

Il l'explique en affirmant qu'il ne faut pas se contenter d'étudier des éléments culturelshors contexte mais qu'il faut bien les intégrer dans un schéma de structure social et que par conséquent il faut chercher les buts vises et les moyens employer pour lesréaliser.

C'est pourquoi l'instauration du terrain selon M.

a pour principe la compréhension profonde des indigènes.

On entend par profond une vision qui sort desthéories ethnocentriques encore prégnantes a l'époque.

On constate ici la 1ere « révolution » qu'introduit la vision du terrain pour M.

Pour lui il ne faut plus secontenter d'une approche matérialiste de la culture tribale qu'exprimait implicitement les méthodes d'inventaire de Boas ou Tylor.. »

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