LE SAVOIR-VIVRE : LES PRÉSENTATIONS. LA CONVERSATION. LES FAUTES DE LANGAGE. LE TELEPHONE
Publié le 30/10/2011
Extrait du document

LES PRESENTATIONS
Rien de tel pour être en confiance et pour
parler avec aisance que de savoir à qui l'on
s'adresse. C'est pourquoi il est si important
de savoir faire les présentations, et aussi se
présenter soi-même.
Présenter les gens
les uns aux autres
On présente toujours la personne la moins
importante à la plus honorable, la plus jeune
à la plus âgée, l'homme à la femme, la jeune
fille à la dame âgée, la célibataire même d'un
certain âge à la femme mariée. Et on cite
le nom de chacune des personnes.

«
COMMENT DIRE BONJOUR
L'homme étant nommé, ou se nommant.
le premier à une femme, à une personne âgée,
à un prêtre, à un personnage important, ne prend jamais l'initiative de tendre la main.
Si ce geste n'est pas fait à son égard, il se
contente de saluer.
Il dit à une femme : « Mes
hommages, Madame »; à une jeune fille :
« Mes respects, Mademoiselle ».
L'une et l'au-
tre répondent simplement : « Bonjour, Mon-
sieur »; ne dites surtout pas : « Enchanté », c'est peu élégant.
Un homme jeune dit à un
homme âgé ou à un officier supérieur : « Je
vous présente mes devoirs », ou bien : « Je
vous prie d'accepter mes respects ».
Une jeune fille ne tend jamais la main lors-
qu'elle est présentée à des personnes mariées ou plus âgées qu'elle.
Mais, envers les jeunes gens et les jeunes hommes, c'est elle qui tend
la main.
Quant aux jeunes gens, sauf entre
eux, ils ne prennent jamais l'initiative de
tendre la main.
Les gants
Le baise-main
L'homme se dégante toujours pour serrer
la main.
Mais la femme reste gantée.
Le baise-main est encore en usage dans les
milieux mondains.
Il se pratique dans un
salon; jamais dans la rue ! Et la main doit
être dégantée.
Un homme ne baise pas la main d'une
femme au moment de la présentation, s'il lui
est présenté pour la première fois.
Mais il
peut le faire en partant.
En principe, un homme ne baise la main
que des femmes mariées.
Mais il peut baiser
également la main d'une célibataire d'un cer-
tain âge si celle-ci est très connue (artiste,
écrivain).
Il est admis qu'un homme baise
la main de la maîtresse de maison, unique-
ment, ou des autres femmes présentes si elles
ne sont pas nombreuses.
LES
ECCLESIASTIQUES
Le pape
Le nonce
Un cardinal
Un archevêque, un évêque
Une abbesse, une prieure
La supérieure d'un couvent
Le chef d'une congrégation
Lee prêtres de Saint-Sulpice
Un chanoine
Un curé
Et n'oubliez pas...
Reconnaissant quelqu'un dont vous savez
le nom, ne criez pas « Bonjour Monsieur
Untel ».
En France on ne cite jamais le nom
propre en saluant quelqu'un.
Un homme saluant une personne dans la
rue enlève son chapeau.
Où que
ce
soit, la cigarette est jetée avant
les présentations.
LES APPELLATIONS
Si vous avez la moindre hésitation, quant
à son titre, appelez un homme « Monsieur »
et une femme « Madame ».
Dans l'ensemble
vous ne risquerez pas
de
commettre une grosse
erreur.
Néanmoins, voici les règles de l'éti-
quette dans leurs grandes lignes :
Dans le langage protocolaire, la plupart des
personnalités ont droit à un appel et à un
traitement.
Vous utilisez l'appel au début d'une phrase
pour interpeller la personne à laquelle vous
vous adressez.
« Sire, Monsieur l'Ambassa-
deur » sont des appels.
Quand on parle à la
deuxième personne du pluriel on n'utilise que
l'appel.
Exemple : « Sire, permettez-moi...
»,
«
Comment allez-vous, Monsieur l'Ambassa-
deur ? »
Le traitement est le titre que l'on donne
à la personne à laquelle on s'adresse, à l'in-
térieur de la phrase à la place des pronoms
«
Il, Elle », quand on lui parle à la troisième
personne.
Le traitement est, suivant le cas,
précédé du mot « Votre ».
Il ne doit jamais
être employé à la place de l'appel et...
vice
versa.
« Votre Majesté, Votre Excellence »
sont des traitements.
Exemple : « Monsieur l'Ambassadeur, com-
ment va Votre Excellence ? ».
« Sire, puis-je
me permettre de demander à Votre Majesté...
».
Ne dites donc jamais : « Comment allez-
vous, Excellence ? », « Oui, Majesté » ou
«
Oui, Votre Majesté ».
Dans le tableau ci-dessous, l'appel est im-
primé en caractères romains, et le traitement en italique :
Très Saint-Père,
Votre Sainteté
Monseigneur,
Votre Excellence
Eminentissime Seigneur,
Votre Eminence Révérendis-
aime.
Monseigneur,
Votre Excellence
Ma Révérende Mère
Madame
Mon Révérend Père
Monsieur
Monsieur de Chanoine
Monsieur le Curé.
»
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