LE SAVOIR-VIVRE : LA CORRESPONDANCE
Publié le 30/10/2011
Extrait du document
On écrit de moins en moins. Le téléphone est là, nous nous en servons beaucoup pour demander un renseignement, confirmation de quelque chose, des nouvelles de parents et d'amis, etc. Et dans la plupart des cas, il serait tellement plus correct ou plus affectueux d'écrire. Alors, dans quelles circonstances peut-on et doit-on écrire ? Comment commencer, comment terminer une lettre ? Et les cartes de visite ? Oui, vous les trouvez bien pratiques mais.., vous en servez-vous toujours à bon escient ?
«
LA PRESENTATION
Tout d'abord, vous vous efforcez d'écrire
lisiblement, cela va de soi.
Le contraire serait d'une très grande impolitesse.
Si votre papier n'est pas gravé, vous ins-
crivez donc (si votre lettre l'exige) votre
adresse soit en haut à gauche, soit en haut
à droite au-dessus de la date.
S'il s'agit d'une
correspondance privée, la date peut être mar-
quée à la fin de la lettre, sous la signature.
Ecrivez la date en entier : « Paris, le 23 mars
1966 », et non « Ce mercredi 23 mars 1966 »
qui est très prétentieux.
Puis vous écrivez l'appellation (« Mon-
sieur », « Chère Madame ») sur une ligne
légèrement au-dessus du milieu de la page.
Commencez votre lettre au milieu de la
feuille.
Réservez une marge d'au moins trois
centimètres à gauche et un centimètre à
droite.
Laissez en bas deux à trois centimètres
de
blanc.
Quand vous tournez la page, com-
mencez à trois ou quatre centimètres du haut.
Rentrez toujours les lignes vers la droite
pour marquer les alinéas afin de donner à
votre lettre un aspect clair.
N'écrivez pas en abrégé, écrivez les chiffres
en entier.
Evitez de couper les mots aux fins
de lignes.
Ne soulignez rien.
Veillez à la ponc-
tuation.
La formule de conclusion ne doit pas se
trouver seule au verso de la feuille.
Arrangez-
vous pour la faire précéder d'une phrase au
moins.
Evitez également de terminer votre
lettre tout au bas de la page, en resserrant
les lignes et l'écriture.
Signez simplement et lisiblement.
Pas de
fioritures ou d'arabesques compliquées, préten-
tieuses et de mauvais goût.
Si vous écrivez à votre famille, à des amis,
ou à des collaborateurs avec lesquels vous
êtes souvent en relation, et que vous oubliez
une communication importante, vous pouvez
ajouter celle-ci en post-scriptum après la
signature.
Vous ne resignez pas sous le post-
scriptum; à la rigueur, vous inscrivez vos
initiales.
Mais dans toutes lettres officielles
ou protocolaires le post-scriptum est d'une
très grande incorrection.
Enfin, ne laissez jamais une surcharge, une
rature, ou une tache; recommencez la lettre.
N'écrivez pas en travers dans les marges.
Votre lettre terminée, relisez-la soigneuse-
ment.
Veillez bien aux fautes d'orthographe
et de grammaire.
LE STYLE
Suivant sa tournure d'esprit, chacun expri-
mera ses idées à sa manière, et c'est cela qui
constitue son style.
Lorsque vous ne savez pas par quel bout
commencer votre lettre, faites un brouillon.
Ecrivez, rayez, et recopiez à neuf.
Relisez
à haute voix une lettre à laquelle vous atta-
chez grande importance : elle prendra un sens
nouveau et vous pourrez ainsi rectifier éven-
tuellement votre pensée, et votre style.
On n'écrit pas comme on parle.
Mais si vous
avez le vertige devant du papier blanc, ima-
ginez que votre correspondant est devant vous
et parlez-lui à haute voix.
Vous pourrez alors
écrire du moins au brouillon ce que vous
dites, puis vous rétablirez certaines phrases
qui « passent » facilement dans le langage
parlé mais sont désinvoltes écrites.
Voici maintenant ces quelques règles, elles
vous guideront selon les circonstances de votre
lettre :
Ne commencez jamais par « je ».
Consacrez
la première partie du texte à votre lecteur.
Ne faites pas du remplissage à tout prix.
Une lettre courte et précise est plus agréable
à recevoir et à lire que trois pages de ba-
nalités.
N'écrivez jamais dans le texte Madame,
Mademoiselle, Monsieur en abrégé.
Limitez les adjectifs.
Evitez le plus possible
adverbes et conjonctions.
Une lettre
d'invitation
doit être précise.
Vérifiez si vous n'avez oublié ni l'heure, ni
le jour, ni l'adresse.
Si vous invitez un ménage
avec enfants, faites bien comprendre si ceux-
ci sont, ou non, de la réception.
Même précision pour toute demande de
service.
Vous cherchez une situation : dites
de quoi vous êtes capable, quels sont vos
diplômes et vos précédentes situations.
Une lettre de
condoléance
est toujours
manuscrite.
Elle ne parle que du défunt dont
elle rappelle les mérites.
Une réponse est
souhaitable mais non indispensable.
POUR COMMENCER UNE LETTRE...
Voici, dans les cas les plus fréquents, et
selon le genre de vos relations, ce qu'il con-
vient d'écrire :
Un homme à une femme
Madame, Chère Madame, Chère Madame et
amie, Chère amie, Ma chère Geneviève.
Le « Chère Madame et amie » est moins
familier et plus respectueux que « Chère
amie ».
Un homme jeune n'écrit pas « Chère
Madame » mais « Madame » à une femme
nettement plus âgée que lui.
Une femme à un homme
Monsieur, Cher Ami, Mon cher Pierre..
»
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