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L'aide apporté en cas de catastrophes naturelles

Publié le 16/03/2012

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Les suites désastreuses des révolutions et des guerres continuelles peuvent être démontrées par les difficultés rencontrées dans la lutte contre les sauterelles en Afrique orientale, depuis la guerre civile en Ethiopie. Au début des années soixante-dix, le danger des sauterelles avait été à peu près écarté. Leur développement était surveillé, et, au premier signe de formation de nuées, des avions allaient les arroser d'insecticide. La déposition de l'empereur Hailé Sélassié provoqua des troubles dans toute la corne de l'Afrique. Les surveillants des sauterelles abandonnèrent leur poste. Ici et là, leur travail fut même interdit, car les autorités locales croyaient y voir une sorte d'espionnage.

« Ci-de ssus, à gauche el en hou/, à droile : Ima ges des des/rue/ions occasionnées par la chU/e de qua/re-vin gts mil ­ lions de lonnes de roche s, de glace el de boue détachés de la plus haute mon/agne du Pé­ rou, par un lremblemen/ de terre .

L'avalanche dévala dans la vallée, au pied de la mon/agne, à une vitesse de 300 km à l'heure.

du Pakistan, l'actuel Bangla-Desh.

Environ un million de personnes furent noyées.

C'était la plus grande catastrophe du XXe siècle.

Elle fut suivie par la plus mauvaise organisation de secours ja­ mais vue.

Les plans établis sur place furent inopérants, bien que ces raz de marée constituent une menace perma­ nente dans le delta du Gange .

Au début, le Pakistan refu­ sa de considérer comme sinistrée la région atteinte.

L'aide internationale, mal organisée, fut lente à se mettre en mouvement.

Selon l'écrivain scientifique anglais, le Dr Anthony Mi­ chaelis: 'Des boîtes de compote de pommes, des pots de miel, des chaussettes de laine et des tentes difficiles à monter avaient été embarqués dans l'avion .

Des appa­ reils de distillation d'eau, des bateaux gonflables en caoutchouc et des produits pour rendre l'eau potable, au­ raient été plus utiles aux sinistrés.' Deux tonnes de riz, des couvertures et des médicaments apportés d' Allemagne_ par avion durent être jetés en plein champ près de l'aéroport.

La plus grande partie de ces marchandises furent vendues plus tard au marché noir.

Les sinistrés, à qui ces secours étaient destinés, n'en reçu­ rent quasiment rien.

Six mois après le désastre, la moitié de l'argent réuni en Grande-Bretagne, comme aide finan­ cière, était encore en Angleterre, à cause du peu d'esprit de collaboration du gouvernement pakistanais.

On ne peut pas faire grand-chose pour prévoir les trem­ blements de terre.

Il en est de même pour les éruptions volcaniques, les typhons et les raz de marée, dont certains peuvent être prévus dans une certaine mesure.

Ce qui importe, c'est la rapidité des secours.

En outre, l'aide doit être assortie à la nature de la catastrophe.

En 1960, quand un tremblement de terre détruisit Aga­ dir, le Miami du Maroc, et en fit un grand tas de ruines, il y eut quinze mille morts.

Une des organisations de se­ cours expédia des machines à laver, alors qu'il n'y avait plus du tout d'eau courante sur place.

Le Dr Michaelis a étudié la façon de travailler des gran­ des organisations internationales, comme la Croix-Rou-. »

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