LA VIOLENCE CONJUGALE
Publié le 23/06/2011
Extrait du document
I : Définition :
C’est la violence au sein du couple qui se distingue des conflits de couple en difficulté. C’est un processus évolutif au cours duquel un partenaire exerce dans le cadre d’une relation privilégière, une domination qui s’exprime par des agressions :
· Physiques : coups, mutilations, séquestration (ces agressions peuvent aller jusqu’au meurtre)
· Sexuelles : viol, proxénétisme
· Morales : insultes, humiliations, menaces, jalousie excessives, privation d’autonomie
II : Quelques chiffres :
Malheureusement, ces agressions sont beaucoup plus fréquentes que l’on ne le croit : elles représentent plus du quart de l’ensemble des actes de violence. En France, une femme meurt en moyenne tous les 3 jours.
En 2008 :
· 47 573 faits ont été enregistrés par la gendarmerie et la police.
· 156 Femmes sont mortes sous les coups de leurs conjoints.
· 27 Hommes sont morts tués par leurs compagnes mais les trois quarts battaient leurs femmes.
· 25 % de toutes les morts violentes ont eu lieu dans le cadre du couple.
· 38 % des crimes conjugaux sont liés à la séparation.
· 37 % des auteurs masculin d’homicides se sont suicidés après leurs actes.
· 20 % des homicides sont commis sous l’emprise de l’alcool ou de produits stupéfiants.
III : Les causes :
· La violence conjugale a des origines sociales:
Elle est la manifestation de rapports de force historiquement inégaux entre les hommes et les femmes
Elle se perpétue par l’entremise de la socialisation sexiste : les garçons apprennent a êtres forts, à ne pas tolérer les frustrations…. Tandis que les filles apprennent à prendre soin des autres, à donner sans rien demander en retour…
· Sur le plan individuel :
Cette violence naît du désir de contrôler une personne que l’on refuse de voir comme son égale. Pour l’agresseur elle est souvent rentable se qui provoque un renforcement quasi immédiat de son utilisation.
· L’alcool, la drogue et le stress :
Ils peuvent favoriser l’expression de la violence
· Certains évènements peuvent déclencher une agression :
La conjointe réplique, elle refuse d’avoir des relations sexuelles, questionne la fidélité du conjoint…. Toutefois ces évènements ne sont pas à l’origine de la violence, ce sont des « prétextes « invoqués par l’agresseur pour justifier sa violence
IV : Profil de l’homme agressif :
Dans un premier temps, l’homme batteur ne présente aucune caractéristique particulière, il se retrouve dans toutes les classes sociales.
Ils ont étés a la grandes majorité victimes eux même de violences dans leur enfance ou tout au moins exposé fréquemment à des scènes de violences entre leurs parents ou auprès de leurs frères et sœurs
Un trait marquant des hommes agresseurs est leur tendance à faire porter le poids de la responsabilité de leurs gestes sur l’autre, accusant sa victime de l’avoir provoqué.
Beaucoup craignent par-dessus tout la perte de l’être aimé, ils n’acceptent pas la distance et l’autonomie de l’autre.
Plusieurs voient la femme comme quelqu’un a posséder.
La majorité de ses personnes ne se sentent pas bien par rapport à eux-mêmes et a leurs comportements, ils peuvent donc devenir violent lorsqu’une image négative d’eux-mêmes leur est projetée.
V : La spirale de la violence :
La violence conjugale se développe par cycles :
· Les tensions :
D’abord, nous avons un couple qui va plutôt bien, ensuite, petit à petit il y a une tension qui s’installe dans la relation. Pour éviter une scène la victime tente par tous les moyens de faire baisser la tension de son conjoint. Elle devance et se plis à ses exigences, elle à peur.
· L’explosion :
L’épisode violent aura lieu, qu’elle que soit la forme de la violence utilisée. L’auteur donne l’impression de perdre le contrôle de lui-même. La victime se sent démunie, anéantie.
· Le transfert de responsabilité :
La crise a eu lieu, l’auteur utilise le prétexte déclencheur pour transférer cette responsabilité à sa victime. Celle-ci intériorise cette responsabilité, elle sait bien qu’il n’aime pas qu’elle s’habille comme ça, qu’elle parle avec des amis… Elle en oublie sa colère et pour que cette violence cesse, elle pense que c’est a elle de changer de comportement elle endosse donc la responsabilité de l’épisode violent et l’auteur de cette violence reprend très rapidement une attitude normale.
· La lune de miel :
Après la crise, l’homme qui craint de perdre sa femme commence à exprimer des regrets tout en minimisant les faits et en justifiant son comportement. Il veut se faire pardonner, la victime veut y croire puisqu’elle redécouvre l’homme qu’elle à aimé. Plus l’emprise sur sa victime est forte, plus les périodes de lune de miel deviennent rares et finissent par disparaître.
VI : Quelles sont les séquelles ?
Au fur et à mesure des agressions, la victime arrive à voir la violence comme normale et même justifiée. Elle se vide littéralement de son dynamisme et de son énergie vitale car elle se conditionne à subir constamment un climat de tension parce qu’elle doute de ses émotions et de sa propre compréhension de la situation.
Elle utilise des stratégies d’adaptation pour tenter d’assurer sa protection et celle de ses enfants, par ailleurs, elle combat avec ses propres armes malheureusement insuffisantes car se n’est pas elle qui a le contrôle. Elle peu en arriver à avoir honte de son incompétence.
Cette insécurité permanente se traduit en maux physique, elle devient anxieuse et dépressive en plus de devoir traiter les traumatismes et séquelles liés aux coups reçu. Elle ressentira des douleurs variées, des allergies, de l’insomnie, des troubles digestifs… sur le plan de la santé mentale les conséquences se traduiront par la consommation de médicaments (antidépresseurs…).
Cela peut prendre jusqu'à 2 ans pour que les symptômes disparaissent et cette période peut devenir plus longue lorsque les violences étaient fréquentes et de plus en plus traumatisantes. Même après plus de dix après la séparation les symptômes peuvent réapparaitre lors de la venu d’un nouvel évènement traumatisant.
Les réactions qui découlent de l’exposition de cette violence sont
· L’intrusion : l’évènement est constamment présent dans l’esprit
· L’évitement : fuite dans l’alcool, la drogue, l’isolement, couper ses émotions…
· L’activation neurovégétative : manifestation du stress sur l’organisme. Ex : nervosité, angoisse, manque de concentration…
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· 37 % des auteurs masculin d’homicides se sont suicidés après leurs actes.
· 20 % des homicides sont commis sous l’emprise de l’alcool ou de produits stupéfiants.
III : Les causes :
· La violence conjugale a des origines sociales:
Elle est la manifestation de rapports de force historiquement inégaux entre les hommes et les femmes
Elle se perpétue par l’entremise de la socialisation sexiste : les garçons apprennent a êtres forts, à ne pastolérer les frustrations….
Tandis que les filles apprennent à prendre soin des autres, à donner sans riendemander en retour…
· Sur le plan individuel :
Cette violence naît du désir de contrôler une personne que l’on refuse de voir comme son égale.
Pourl’agresseur elle est souvent rentable se qui provoque un renforcement quasi immédiat de son utilisation.
· L’alcool, la drogue et le stress :
Ils peuvent favoriser l’expression de la violence
· Certains évènements peuvent déclencher une agression :
La conjointe réplique, elle refuse d’avoir des relations sexuelles, questionne la fidélité du conjoint….
Toutefois ces évènements ne sont pas à l’origine de la violence, ce sont des « prétextes » invoqués parl’agresseur pour justifier sa violence
IV : Profil de l’homme agressif :
Dans un premier temps, l’homme batteur ne présente aucune caractéristique particulière, il se retrouvedans toutes les classes sociales.
Ils ont étés a la grandes majorité victimes eux même de violences dans leur enfance ou tout au moinsexposé fréquemment à des scènes de violences entre leurs parents ou auprès de leurs frères et sœurs
Un trait marquant des hommes agresseurs est leur tendance à faire porter le poids de la responsabilité deleurs gestes sur l’autre, accusant sa victime de l’avoir provoqué.
Beaucoup craignent par-dessus tout la perte de l’être aimé, ils n’acceptent pas la distance et l’autonomiede l’autre.
Plusieurs voient la femme comme quelqu’un a posséder.
La majorité de ses personnes ne se sentent pas bien par rapport à eux-mêmes et a leurs comportements,ils peuvent donc devenir violent lorsqu’une image négative d’eux-mêmes leur est projetée.
V : La spirale de la violence :
La violence conjugale se développe par cycles :
· Les tensions :
D’abord, nous avons un couple qui va plutôt bien, ensuite, petit à petit il y a une tension qui s’installe dansla relation.
Pour éviter une scène la victime tente par tous les moyens de faire baisser la tension de sonconjoint.
Elle devance et se plis à ses exigences, elle à peur.
· L’explosion :
L’épisode violent aura lieu, qu’elle que soit la forme de la violence utilisée.
L’auteur donne l’impression deperdre le contrôle de lui-même.
La victime se sent démunie, anéantie.
· Le transfert de responsabilité :
La crise a eu lieu, l’auteur utilise le prétexte déclencheur pour transférer cette responsabilité à sa victime.Celle-ci intériorise cette responsabilité, elle sait bien qu’il n’aime pas qu’elle s’habille comme ça, qu’elleparle avec des amis… Elle en oublie sa colère et pour que cette violence cesse, elle pense que c’est a ellede changer de comportement elle endosse donc la responsabilité de l’épisode violent et l’auteur de cette.
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