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La transmission des Signaux par Ch.

Publié le 05/04/2015

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La transmission des Signaux par Ch. Lange Directeur général des Télécommunications 1.- La signalisation optique : ce sont les vibrations lumineuses qui ont servi tout d'abord à la signalisation. Eschyle a décrit dans son Agamemnon un réseau de signalisation au moyen de feux allumés au sommet des montagnes de la Grèce, réseau qui a servi à transmettre de Troie à Argos la nouvelle de la prise de Troie ; Polybe, dans son Histoire Générale, a décrit plusieurs systèmes de télégraphie optique. Le triomphe de la télégraphie optique fut le réseau construit par Claude Chappe, qui, de l'année 1794, date de la mise en service de la ligne optique Paris-Lille, à l'année 1850, se développa en France sur 4.000 kilomètres. 2.- Le télégraphe électrique : en Grande-Bretagne, où le climat et le relief s'adaptaient mal à la télégraphie optique, naquirent les premières applications des phénomènes électriques à la transmission de signaux le long de conducteurs. Après diverses tentatives qui, en général, utilisaient autant de conducteurs que de signaux à identifier et ne pouvaient conduire à une transmission économique, Cooke puis Wheatstone, en 1840, employèrent un circuit à deux fils, terminé à l'extrémité réceptrice par un électroaimant. La transmission des signaux se faisait par l'envoi d'impulsions, c'est-à-dire par des émissions de courant séparées par des interruptions, chaque signe étant caractérisé par un nombre déterminé d'impulsions ; à la réception, les battements de l'armature de l'électroaimant faisaient progresser pas à pas une aiguille devant un cadran portant des signes gravés. En 1838, Steinheil avait montré la possibilité d'utiliser la terre comme conducteur de retour et bientôt les lignes télégraphiques furent construites avec un fil seulement. Le peintre Samuel Morse avait eu, dès 1832, l'idée de faire inscrire de façon permanente les signaux reçus. En 1844, il mit en exploitation le système télégraphique à impulsions longues et courtes associées suivant le code qui porte son nom. De son côté, Wheatstone séparait les signaux de transmission en deux groupes : des signaux à impulsions courtes qui, reçus par l'appareil récepteur, servaient à mettre en place le dispositif indicateur du signe transmis et des signaux à impulsions longues qui actionnaient un électroaimant lent et commandaient l'impression de ce signe sur une bande de papier. En 1856, Hughes réalisa une télégraphie rapide en utilisant un principe nouveau de signalisation ; il composait les signaux au moyen d'une seule impulsion ; les signaux étaient discriminés entre eux par l'intervalle de temps écoulé entre la réception de cette impulsion et la réception d'un signal servant de repère. Son système nécessitait à l'un et à l'autre bout de la liaison l'utilisation d'organes tournant à la même vitesse et restant dans une relation de phase convenable. Vers 1860...

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