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La transformation des techniques par Pierre Francastel École des Hautes Études, Paris Si l'on ne considérait que le nombre des édifices construits et non leur caractère, on présenterait le XIXe siècle comme un prolongement de la Renaissance - et l'on ne s'en fait pas faute, trop souvent.

Publié le 05/04/2015

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La transformation des techniques par Pierre Francastel École des Hautes Études, Paris Si l'on ne considérait que le nombre des édifices construits et non leur caractère, on présenterait le XIXe siècle comme un prolongement de la Renaissance - et l'on ne s'en fait pas faute, trop souvent. La très grande majorité des monuments et des bâtiments qui ont été édifiés alors s'apparente incontestablement aux styles traditionnels. Tout au plus en vient-on à réserver à côté des styles néo-classique une place honorable aux édifices qui s'inspirent du Moyen Âge. Il faut avouer, du reste, qu'on ne peut refuser l'existence à l'énorme masse de constructions qui ont été ainsi réalisées au XIXe siècle sur toute la planète. Le développement des styles historiques est, d'abord, une réalité qu'il serait vain de nier et qu'il faut par conséquent expliquer. En soi, un monument comme le Capitole de Washington ou la Madeleine, comme Westminster ou comme Pierrefonds ne constitue pas une valeur artistique certaine. Mais, par la masse, les édifices élevés dans le respect des traditions du Moyen Âge et de la Renaissance ont rempli une fonction. Comme, à la fin du XIXe siècle, toutes les nations du globe s'habillent à l'européenne, ainsi elles introduisent toutes chez elles les formes de l'architecture classique : pour les architectes aussi, le XIXe siècle a été partout le siècle des contacts et de l'hi...

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