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La révolution sexuelle

Publié le 02/05/2012

Extrait du document

La vie de la jeune femme d'aujourd'hui est beaucoup moins centrée sur la mise au monde et l'éducation des enfants que ne l' était la vie de sa grand-mère. Economiquement et socialement parlant, il n'est plus avantageux d'avoir une famille nombreuse; il n'est pas nécessaire non plus que ce soit la mère qui reste à la maison pour s'occuper de l'enfant. Le père est maintenant encouragé à participer dans une plus large mesure à l'éducation de son enfant, ....

« Ci-dessus: Une femme mineur au cours de la Premi è re Guerre mon­ diale.

A droite: Le vote ne suffiSait pas; l es attitudes sociales établissai ent toujours des distinctions contre la femme.

Le Mouvement de Lib é­ ration de la Femme récl amait l'é­ galité dans l'em ploi et l'éd uca ­ tion, ainsi qu' un statut /éga l.

facteurs historiques et sociaux.

Un des fac­ teurs les plus importants fut le recrutement croissant de main - d'oeuvre féminine.

Au cours des deux guerres mondiales, de nom­ breuses femmes furent engagées en usine ou dans des entreprises agricoles pour remplacer les hommes appelés à combattre .

Cependant, à la fin de ces deux guerres, ces femmes étaient censées abandonner leur travail au profit des hommes qui revenaient des com­ bats.

Mais la grande expansion de la main­ d'oeuvre féminine coïncida avec le dévelop­ pement de l'industrie légère, qui nécessitait une masse de main-d'oeuvre habile mais bon marché.

La nécessité économique pour de nombreuse s femme s de travailler -afin de subvenir à leurs propres besoins et souvent aussi à ceux de leur famille -fut une raison au ssi importante que la campagne menée par des femme s afin d'être acceptées dan s les professions traditionnellement exercées par les hommes et de mener des carrières satisfa i­ santes.

Au début du XXe siècle, nou s avons assisté, un peu partout dan s le monde occidental, à une solide campagne en faveur du droit de vote de la femme.

En 1893 , la Nouvelle-Zé­ lande fut le premier pay s à accorder aux fem­ me s l 'ég alité électorale, mais la plupart de s pays occidentaux ont hésité à leur accor der le droit de vote jusqu 'aprè s la Premièr e Guerre mondiale .

Le s femme s ont au ssi lutté pour obtenir le droit au pouvoir politique - droit de représenter comme celui d'être re­ présenté.

Bien que des mouvements radicaux organisé s pour défendre l'égalité de la femme exi stent depuis deux siècles, ce n'est qu'au début du XXe siècle qu'ils recueillirent leurs premiers succès.

La vie de la jeune femme d'aujourd'hui est beaucoup moins centrée sur la mise au mon­ de et l'éducation des enfants que ne l'était la vie de sa grand-mère.

Economiquement et socialement parlant , il n'est plus avantageux d'avoir une famille nombreuse; il n'est pas néce ssaire non plus que ce soit la mère qui reste à la maison pour s'occuper de l'enfant.

Le père est maintenant encouragé à partici­ per dans une plus large mesure à l'éducation de s on enfant, tandi s qu'on exerce des pres­ sions sur les employeurs et sur l'Etat pour qu'il lui soit accordé certaines facilités afin de s'occuper des enfants.

Nombreuses sont les mère s qui consacrent à leurs enfants une partie de leur temps beaucoup moins impor­ tante qu'aupara vant , à la fois dans leur travail journalier et au cours de leur vie.

Le dé ve loppement de méthodes fiables de con­ trôle des naissances a libéré la femme des grossesses inévitables et rapprochées.

Précé­ demment, la seule façon d'éviter une grosses­ se non dé sirée était l'abstinence au cours des période s de fertilité, l' avortement ou le coït interrompu .

Délivrée de l'angoisse des gros­ sesses non désirées , la femme est à même de se détendre, et d'apprécier sa sexualité.

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