La réparation des vivants

« ● Maylis de Kerangal, dans son roman intitulé Réparer les vivants, traite de la réparation d’un corps.

En effet, le personnage principal Simon après un accident de voiture se retrouve dans un état de mort cérébrale et il est question de trouver un donneur d’organes afin de lui redonner vie.

Ici, ce don et cette réparation du corps lui permettront de retrouver une vie normale, comme celle qu’il avait avant que le mal ne soit engendré. ● Cependant, la réparation dans un contexte plus général est plus ambiguë.

Nous pourrions la définir comme la compensation apportée suite à une parole, un acte, une situation injuste ou fâcheuse et qui permet un retour au calme, à la situation avant le dommage.

Mais la réparation au singulier semble être un idéal, assez difficile à atteindre puisqu’elle est parfaite, cette réparation est totale, il n’y a plus de rancœur.

Nous pourrions par conséquent définir des réparations au pluriel qui tendraient à cet idéal de la réparation.

Ainsi, nous pourrions nous demander : Quel est le véritable acte de réparation ? ● Nous verrons que la vengeance est une forme de réparation mais qui n’est pas souhaitable.

Puis, nous verrons que la justice permet un dédommagement mais n’est pas parfaite et enfin nous verrons que la réparation absolue ne peut se faire que par le pardon. 1 Réparer un maux par vengeance ? ● réciprocité de la peine, loi du talion, Code de Hammurabi en - 1730 dans le royaume de Babylone, vise un début d’ordre puisqu’il y avait tout de même un code qui régissait la réciprocité de la peine, par exemple, si une maison s’effondrait, et le propriétaire mourrait, le constructeur de la maison devait être condamné à mort, si le fils du propriétaire mourrait, le fils.... »