La politique en faveur de la personne en situation de handicap : L’intégration scolaire en milieu ordinaire
Publié le 06/11/2011
Extrait du document
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Introduction :
Nombreux dictionnaires définissent de manière globale la notion de « handicap » comme étant la
déficience physique ou mental d’une personne.
Cette définition est développée en 1980 par l’OMS
(Organisation Mondial de la Santé), en effet l’OMS caractérise la personne en situation de handicap,
comme une personne souffrant de déficience fonctionnelle ou anatomique, qui entraînerait une
incapacité conduisant à un désavantage social (l’exclusion social).
Mais cette notion de handicap
évolue grâce au politique social en faveur de la personne en situation de handicap.
Malgré l’apparition
de nouvelles politiques social cherchant à favorisé l’intégration totale des personnes en situation de
handicap dans des milieux ordinaires (emploi, éducation) les idéologies et les stéréotypes de la société
ont du mal à s’adapter à ce nouveau concept d’intégration.
Mais de quelle façon la loi française
perçoit-elle les difficultés d’intégration surtout pour les enfants en situation de handicap ? Afin de
répondre à cette question nous allons dans un premier temps analyser les rapports existant entre les
enfants en situation de handicap et la législation française, puis nous étudierons l’intérêt du passage de
l’intégration scolaire à l’inclusion scolaire, pour ensuite montrer comment l’inclusion scolaire des
enfants et adolescents en situation de handicap a été favorisés par la législation française.
En France depuis des années la législation cherche à limiter les exclusions des enfants dits en situation
de handicap dans les établissements scolaires spécialisé tout d’abord en élaborant de nombreuses
circulaires et lois favorisant l’intégration.
Parmi tous ces textes se sont la loi d'orientation articles 4 et
5 N°75-534 du 30 juin 1975 et la circulaire n°65-348 du 31.09.1965 et décret du 3.01.1980 qui marque
un tournant dans la lutte contre l’exclusion scolaire des enfants en situation de handicap.
La loi
d'orientation du 30 juin 1975 a institué l'obligation éducative et fixé comme objectif prioritaire,
l'intégration en milieu scolaire ordinaire avec, le cas échéant, un soutien pédagogique et/ou
psychologique et les circulaires du 29 janvier 1982 et 29 janvier 1983 ont permis que des actions
d'intégration, aux formes variées, se développent avec succès.
Malgré ces dernières et leur
développement positif, le problème d’exclusion demeure encore.
Alors après de multitudes lois et
décret en faveur de l’intégration des enfants en situation de handicap (la circulaire du 29.08.1986 pour
l’intégration des frais de transports des enfants ; handicapés dans le budget des établissements
d'éducation spéciale, la loi n°89-486 du 10.07.1989qui est une loi d'orientation sur l'éducation, la
circulaire du 6.09.1991 pour la conditions d'intégration en milieu scolaire, la Circulaire du 18.11.1991
qui permet la création des Classe d'Intégration Scolaire (CLIS), la circulaire du 22.07.1993 :pour la
scolarisation d'enfants atteints de troubles de la santé évoluant sur une longue période, la circulaire du
22.03.1994 qui permet d’organiser des examens et concours au bénéfice des étudiants handicapés, la
circulaire du 17.05.1995 (n°94) pour l’intégration scolaire des collégiens et lycéens handicapés
moteurs et (n°95)pour l’intégration scolaire des collégiens et lycéens handicapés mentaux), les
politiques ainsi que les organisme, association ou encore institutions luttant contre l’exclusion social
des enfants et adolescents en situation de handicap ont dû s’unir afin de développer le concept
d’intégration.
En effet le concept d’intégration s’est développé grâce à la loi de 1975 et des autres textes officiels.
Il
s’oppose aux principes d’exclusion sociale, ou de ségrégation.
Le concept d’intégration scolaire est
apparu dans les années 1970, il désigne le fait de placer un élève ayant des besoins particuliers dû à
un handicap ou à des difficultés d’adaptation ou d’apprentissage dans un environnement adapté à ses
besoins, comme dans une classe spéciale.
Il entraine donc les enfants en situation de handicap à
s’adapter à un milieu scolaire, qui cherche à l’intégrer à la condition que cet enfant se limite à ses
capacités.
Mais la notion d’intégration reste en quelque sorte assez perplexe, car l’intégration
s’opposant à la notion d’exclusion et développe aussi une certaine exclusion.
En effet l’enfant en
situation de handicap est scolarisé dans un milieu spécialement adapté à son handicap d’une part.
Mais
d’autre part la conséquence de cette scolarité est l’exclusion sociale dans le domaine de l’emploi, car
en proposant une éducation spécialisée à un jeune soufrant d’un handicap on le permet d’acquérir une
formation, mais qui s’avère être insuffisante par suite, car elle est considéré comme n’étant pas assez
complète aux yeux des employeurs.
Donc afin de porter un changement à ce concept on cherche à
remplacer l’intégration par l’inclusion.
Mais contrairement à l’intégration, le concept d’inclusion scolaire, apparu au début de la décennie
1990, désigne le fait qu’on place les enfants en situation de handicap dans une classe ordinaire à
l’école de son quartier avec des jeunes de son âge.
L’inclusion scolaire vise le développement de
sentiments d’appartenance et d’acceptation des élèves ayant des besoins particuliers.
En effet, en
cherchant à inclure les enfants en situation de handicap on augmente se sentiment d’appartenance mais.
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