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La musique italienne de Verdi à nos jours par Piero Coppola Lorsque Giuseppe Verdi mourut à Milan, le 27 janvier 1901, il était le monarque indiscuté et indiscutable du théâtre lyrique italien.

Publié le 05/04/2015

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La musique italienne de Verdi à nos jours par Piero Coppola Lorsque Giuseppe Verdi mourut à Milan, le 27 janvier 1901, il était le monarque indiscuté et indiscutable du théâtre lyrique italien. Né dans le village de Roncole dans la commune de Busseto (province de Parme) le 10 octobre 1813, il montra dès son jeune âge de remarquables aptitudes musicales, et il est stupéfiant de noter que le jury d'examen du Conservatoire de Milan refusa l'admission du jeune homme, n'ayant pas constaté chez lui des dispositions marquées pour la musique !... (Beau thème à développer !) On peut partager la production théâtrale de Verdi en trois " manières " : la première irait de sa première oeuvre Oberto conte di San Bonifacio, qui le fit connaître vers 1840, à Louise Miller (1849) ; la seconde de Rigoletto (1851) à Aïda (1871) ; la troisième de Otello (1887) et Falstaff (1893) au Requiem et aux Laudi alla Vergine. C'est dans sa deuxième " manière " qu'on trouvera l'expression la plus complète de son génie spontané et catégoriquement italien. Verdi fut certainement un des plus grands compositeurs de l'art théâtrale du XIXe siècle ; au début de sa carrière, plus instinctif que raffiné, il subissait encore l'emprise de la conception ancienne du mélodrame que lui avaient transmise ses prédécesseurs ; cependant, doué d'une veine mélodique inépuisable, il affirma bientôt sa personnalité sur un ton plus robuste et plus dramatique. Le choix des livrets de ses premières oeuvres ne fut pas toujours heureux (on peut lui reprocher un Macbeth qui est une caricature du chef-d'oeuvre de Shakespeare), mais il ne faut pas oublier que les usages de l'époque l'obligeaient à écrire une " romance " pour chaque artiste, soit soprano, ténor, baryton, etc... Au cours de sa glorieuse carrière Verdi perfectionna l'esthétique et la forme de ses oeuvres pour arriver aux miracles de sa vieillesse : Otello et Falstaff qui rachètent largement son Macbeth, ce péché de jeunesse. Il chanta l'Italie d'alors, et la chanta non seulement en musicien mais en patriote, se montrant ainsi non seulement grand compositeur mais aussi grand Italien. De son vivant, évidemment, Verdi n'avait pas et ne pouvait pas avoir de rivaux en Italie. Cependant, déjà avant sa mort, quelques compositeurs s'étaient affirmés avec des oeuvres qui avaient rencontré la faveur populaire. Parmi ceuxci, Arrigo-Boito (1842-1918), qui était devenu l'ami et le c...
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