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La monnaie

Publié le 03/03/2011

Extrait du document

La monnaie divisionnaire ou fiduciaire est directement échangée entre deux individus par le biais d'un paiement au comptant lors d'une transaction. Par contre, la monnaie scripturale est transférée d'un compte à un autre par le biais d'instruments spécifiques (le chèque, la carte bleue, le virement, l'effet de commerce...). L'augmentation des échanges et l'importance croissante prise par la monnaie scripturale entraînent une dématérialisation de la monnaie (le chèque et le paiement par carte sont les instruments de paiement les plus utilisés en nombre d'opérations : en milliards d'euros, ce sont le chèque et le virement).

« 1 j 0 L'émission de la monnaie La Banque centrale européenne émet les billets en euros.

Mais qui émet la monnaie scripturale , c'est-à-dire la monnaie qui se trouve sur les comptes bancaires et qui permet aux détenteurs de ces comptes d'effectuer des paiements par chèque ou par carte bancaire ? Ce sont les banques commerciales : le Crédit Agricole , la BNP, etc .

Lorsqu'elles font crédit à certains de leurs clients , le compte de ces derniers est augmenté du montant du crédit accordé , puis débité chaque mois, ou chaque trimestre, du remboursement et des intérêts prévus.

En attendant, celui qui a emprunté dispose de monnaie scripturale qu' il va dépenser .

S'il le fait par chèque ou par carte bancaire, pas de problème : la banque débite leur compte et crédite celui du bénéficiaire du paiement .

Ma is le détenteur du compte peut aussi retirer de l'argent liquide, des billets que seule la Banque centrale européenne (BCE) a le droit d' émettre .

Pour faire face à ces retraits, les banques commerciales sont obligées d 'emprunter de la monnaie fiduciaire à la BCE.

Laquelle leur fait payer plus ou moins cher.

Pas cher si elle souhaite que les banques fassent beaucoup crédit :ce qui permet aux emprunteurs d'augmenter leurs dépenses et favorise l'activité économique, mais avec le risque que les prix montent puisque les affaires marchent bien.

Au contraire, en faisant payer cher l'emprunt de ses billets, la BCE freine le crédit , donc l' activité :cela empêche la hausse des prix, mais avec le risque que le chômage augmente , puisque les affaires ne marchent pas bien .

La grande majorité des paiements ne s'effectuent plus en billets , mais en chèques (environ 40 %), en c artes bancaires (environ 20 % ), en virements (somme versée directement sur un compte bancaire : environ 25 %).

Billets et pièces ne représentent plus que 15 % .

En Allemagne , il n'en est pas de m ê me :près d'un tiers des paiements sont effectués en billets .

Voilà pourquoi /es autorités allemandes ont demandé que soient imprimées des grosses coupures en euros, et notamment des billets de 500 euros (3 300 F).

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On la traite de tous les noms ...

La monnaie a particulièrement inspiré l'argot : artiche, avoine, blé, braise, flouse, fraîche, fric, galette, grisbi, oseille, pépètes, pèze, picaillons, pognon, radis, ronds, thune ; cent balles, une brique, dix sacs, vingt keuss ...

pEN SAVOIR PLUS L'EURO Ce pouvoir de stimulation ou de freinage de l'activité appartenait en France à la Banque de France, en Allemagne à la Bundesbank, etc.

La création de l'euro, et de la BCE, a justement pour but de faire naître un seul pouvoir monétaire dans la zone euro.

De sorte que les consommateurs français se sentent européens car ils dépendent désormais du même organisme et utilisent la même monnaie que les consommateurs allemands, belges, espagnols ou italiens.

Notre terri ­ toire monétaire est désormais européen .

Depuis 1999 (pour les banques) ou 2002 (pour les parti- culiers), l'euro est devenu la monnaie de douze pays de l'Union européenne.

Les trois pays qui ne font pas partie de la zone euro sont le Royaume-Uni, la Suède et le Danemark.

La Banque centrale européenne (BCE), qui émet les billets en euros, est située à Francfort, en Allemagne.

Elle détermine elle-même le « prix de l'ar­ gent », c'est-à-dire le taux d'intérêt demandé aux banques qui lui empruntent de la monnaie, sans avoir de compte à rendre aux différents gouvernements des pays de la zone euro.. »

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