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La Marquise de Rambouillet par Jeanne Lods Maître de Conférences à l'Ecole

Publié le 05/04/2015

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La Marquise de Rambouillet par Jeanne Lods Maître de Conférences à l'Ecole Normale Supérieure de jeunes filles, Paris Nous connaissons peu de portraits de la marquise de Rambouillet : celui que nous avons sous les yeux montre un visage au front harmonieux, aux traits finement dessinés, qu'éclaire à peine le reflet d'un sourire. Nous savons encore qu'elle avait un teint d'une délicatesse exquise, et sans doute n'est-ce pas pure flatterie si le peintre, en 1646, la pare d'une beauté pleine de fraîcheur dans sa maturité : à une époque où l'on devenait si vite une vieille femme, les contemporains s'accordent à vanter le charme de la marquise, qui résiste au temps, que le temps même accroît. Née en 1588 d'une grande dame romaine, Julia Savelli, et de Jean de Vivonne, marquis de Pisani, ambassadeur du roi de France, Catherine de Vivonne épousa en janvier 1600 Charles d'Angennes, marquis de Rambouillet ; en 1607 naissait sa première fille, Julie d'Angennes, qui devait épouser M. de Montausier, après lui avoir infligé une longue attente qui fera l'admiration des cercles précieux. Elle eut encore trois filles et deux fils : le marquis de Pisani et le vidame du Mans. Elle était de santé fragile ; elle ne pouvait presque jamais écrire elle-même : " il n'y a pas une ligne qui ne lui coûte un effort ", disait Chapelain. Vers la fin de sa vie, ne pouvant supporter ni le froid ni l'ardeur du feu, elle s'emmitouflait de fourrures, la tête lui branlait un peu, elle carminait ses lèvres dont la maladie avait altér&eacu...

« par Jeanne Lods Maître de Conférences à l'Ecole Normale Supérieure de jeunes filles, Paris. »

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