La culture, concept fondateur des sciences sociales.
Publié le 15/12/2013
Extrait du document
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différentes ailleurs et peut être plus efficaces, pourquoi vivre autrement ici ? Ainsi, la culture est subversive car
nous pouvons nous rendre compte qu'elle est issue de l'histoire et peut être différente.
Cependant, pour comprendre une culture et la différence qu'il peut exister il faut tout d'abord la comprendre.
Face à l'unité de l'homme, la démarche anthropologique permet d'étudier et de comprendre les différentes
expressions culturelles.
Elle se traduit donc par l'opposition entre le relativisme et l'universalisme.
Ainsi,
l'anthropologie culturaliste, suivant le relativisme culturel, refuse toute hiérarchisation des cultures ; pour ainsi
dire, il n'existe pas de culture « supérieure » et de culture « inférieure ».
Ainsi, chaque culture se distingue par
un grand nombre de traits ne pouvant être classés.
Cependant, poussé à l'extrême le relativisme culturel mène
à une impasse.
En effet, si toutes les cultures sont différentes pourquoi chercher à les comprendre si elles
resteront définitivement étrangères à la notre.
Ainsi, le relativisme culturel peut justifier l'indifférence face aux
malheurs d'une culture étrangère.
Or, selon le point de vue universaliste les hommes sont tous les mêmes, en effet un enfant élevé dans une
culture étrangère de celle de sa naissance a plus de chances de devenir l'idéal type de la culture dans laquelle il
a était élevé que celui de laquelle il est issu.
L'anthropologie évolutionniste ce caractérise par ce type de
réflexion.
Tout comme l'anthropologie culturaliste, elle invite à éduquer les peuples jugés « sous-développés ».
Pour les culturalistes, chaque culture forme une totalité qui détermine le comportement des individus du
groupe ou de la société.
De nos jours, les analyses culturalistes consistent à expliquer les différences de
développement culturelles.
Pour les anthropologues évolutionnistes du XIX ieme siècle, le progrès et
l'intelligence se manifeste par une suite de découvertes.
Ainsi, l'histoire va du simple vers le complexe où
règne la raison ; les sociétés dites « primitives » sont tout d'abord définies négativement.
Malgré, leurs différences apparentes les cultures ne se développent pas de manière isolées.
L'acculturation est
un processus de changement culturel du à des facteurs exogènes.
En effet, les conséquences et les
traumatismes sont de nos jours encore perceptibles.
Suite à un contact prolonger entre deux cultures il peut se
produire « des emprunts » culturelles dans les deux sens.
Cependant, la relation d'échange et d'emprunt est
asymétrique, tout dépende de la rapidité et du changement culturel.
Ainsi, les conséquences de l'acculturation
peuvent être désastreuses comme ce fut le cas pendant la colonisation de l'Afrique ; le traumatisme est.
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