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Jacques Yves Cousteau 1910-1997 Inventeur du scaphandre autonome, découvreur des fonds sous marin défenseur de la planète, Cousteau était le Français le plus célèbre du monde.

Publié le 05/04/2015

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Jacques Yves Cousteau 1910-1997 Inventeur du scaphandre autonome, découvreur des fonds sous marin défenseur de la planète, Cousteau était le Français le plus célèbre du monde. Jacques Yves Cousteau est né le 11 juin 1910 en Gironde. A dix ans, sa famille s'installe à New York. Son père, Daniel Cousteau est secrétaire du propriétaire d'une compagnie d'assurance américaine : Equitable Life Insurance Company. A la suite du milliardaire, la famille Cousteau se déplace d'une chasse au tigre à une station de ski suisse avec retour à New York. Jacques Yves a une passion : le cinéma, depuis qu'on lui a offert sa première Pathé-Baby à 13 ans. Seconde passion la mer. Il entre à l'École navale et fait le classique tour du monde à bord de la Jeanne-d'Arc en 1933. Les officiers du bord se souviennent du midship qui filmait les pêcheurs de perles et les stars d'Hollywood. Mais plus encore de ce marin qui aimait se baigner et même plonger, chose rarissime. En 1935, il tente l'Aviation maritime mais un accident d'auto l'oblige à renoncer. Il revient à la marine. Il pratique la plongée dans les calanques de Marseille, en emportant sa caméra enveloppée dans un sac étanche, et en s'équipant d'un matériel bricolé. Il manque plusieurs fois d'y laisser sa peau jusqu'à ce qu'il dé...

« soixante, après la création de sa propre maison de production, Requins associés, sera donc la production de films. Il n'a jamais prétendu être lui-même un scientifique mais il offre avec la Calypso une plate-forme à tous ceux qui souhaitent y travailler.

De même pendant plusieurs années, il étudiera pour des compagnies pétrolières les possibilités de forage ou de dépôt de pipe-line.

Dans le domaine du film documentaire et de la vulgarisation, le succès de Cousteau se justifie.

D'abord au dire des documentaristes, il a su renouveler le genre, inventer un style Cousteau en personnalisant ses films en se montrant, lui et son équipe au travail.

L'exploration devenait une véritable histoire à suspense.

Ensuite il a su sensibiliser le monde à la fragilité, à la beauté des fonds marins.

Les océans avant lui étaient des gouffres noirs, ils sont devenus des univers fascinants. Sa croisade pour l'environnement commence réellement au début de la décennie 1970. Avant cela, il a bien conscience de la nécessité de protéger la planète mais ne pense pas à l'urgence.

Avec Paul-Émile Victor il découvre l'Antarctique et la pollution qui le menace.

Il fonde la Cousteau Society aux États-Unis, en d'autres termes la Fondation Cousteau, qui dans sa version française voit le jour en 1980.

Avec cet outil, il part au combat : contre l'industrialisation de l'Antarctique (il obtient l'arrêt de toute activité d'exploitation du sous-sol en 1991), pour la protection des baleines, contre les essais nucléaires, etc.

Pour convaincre, il va toujours au plus haut : ses interlocuteurs sont les chefs d'états : “ Il n'y qu'eux qui peuvent vraiment faire appliquer une décision ” soutient-il.

Son entrée à l'Académie française en 1989 lui donne un statut encore plus officiel. Il ne réussit pas toujours à convaincre : sa Déclaration des droits des générations futures qu'il souhaitait voir figurer sur la charte des Nations Unies a recueilli cinq millions de signatures mais elle est restée lettre morte.

Et sa campagne pour le contrôle des naissances dans les pays du Sud a été ressentie plutôt comme la réaction d'un riche homme du nord que comme un protecteur de la planète. “ Captain Planet ” — ainsi l'avait surnommé le secrétaire des Nations Unies lorsqu'il l'avait présenté aux chefs d'État réunis au sommet de Rio — avait mis au premier rang de ses préoccupations la conservation de notre planète et se mobilisait pour cela.

Pour lui, seules comptent les générations à venir qui, elles, auront grandi conscientes des ravages à éviter.

L'éducation, la mobilisation de tous les enfants du monde, voilà ses objectifs.

Son dernier film, son livre-testament : L'Homme, la pieuvre et l'orchidée sorti le jour de ses funérailles, ne traitent que de cela.

Il n'a pas eu le temps de développer ses projets mais les grandes lignes sont établies.

La Calypso II, son navire futuriste, a été lancé et sa seconde épouse Francine a déjà fermement pris les rênes des Fondation Cousteau.

Lui qui disait “ Il y a un film Cousteau diffusé sur terre toute les vingt secondes ” avait tout organisé pour la suite avant de mourir le 27 juin 1997.. »

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