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Jackson Pollock par Michel Conil Lacoste Lorsque quelques années après la fin de la guerre, les premiers " arrosages " de Jackson Pollock furent visibles à Paris, ce fut une double révélation.

Publié le 05/04/2015

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Jackson Pollock par Michel Conil Lacoste Lorsque quelques années après la fin de la guerre, les premiers " arrosages " de Jackson Pollock furent visibles à Paris, ce fut une double révélation. En eux-mêmes, d'abord, ils comportaient un extraordinaire pouvoir de rupture avec ce que la peinture avait antérieurement produit de plus audacieux. Par leur technique insolente du " dripping " substituée au toucher du pinceau sur la toile, par leur structure afocale enchevêtrant ses entrelacs et ses impacts d'émail ou d'aluminium liquide sans ménager d'un bord à l'autre de la surface aucun point de repère, par leur outrancière abstraction, leur tension et leur démesure, ces tableaux frénétiques made in USA firent sensation. En même temps il apparaissait, à travers eux, qu'une nouvelle école de peinture était née durant la guerre outre-Atlantique : il faudrait désormais compter avec New York, où des inconnus nommés de Kooning, Motherwell ou Franz Kline amorçaient autour de Pollock le sabbat de " l'action painting ". Pollock, quant à lui, se souciait sûrement très peu de ce deuxième aspect. " L'idée d'une peinture américaine isolée, a-t-il confié dans une célèbre déclaration, me paraît tout aussi absurde que celle d'une mathématique ou d'une physique proprement américaine. Un Américain est un Américain et naturellement sa peinture, qu'il le veuille ou non, s'en ressent. Mais les problèmes fondamentaux de la peinture contemporaine se posent indépendamment de toute considération de nationalité. " C'est dire que, d'emblée, Pollock situe son propos bien au-delà de l'am&eacut...
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