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Histoire de la philosophie

Publié le 23/09/2024

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« **Histoire de la philosophie** L’histoire de la philosophie est longue et complexe.

Nous allons nous intéresser à quatre périodes essentielles qu’elle a traversées et qui ont donné des orientations nouvelles et décisives à la philosophie.

Ces quatre périodes décisives sont : la philosophie de l’Antiquité Grecque, la philosophie du Moyen Age, la philosophie moderne et la philosophie contemporaine. 1.

La philosophie de l’Antiquité Grecque La Grèce Antique au 5emsiècle av.

JC comprenait le Sud de la Grèce actuelle, les nombreuses îles de la mer Égée, la côte du territoire turque, le Sud de l’Italie, la Sicile et quelques autres colonies.

Ce monde Grec ne formait pas un royaume unique.

Il était soutenu par des cités-États politiquement indépendantes. L’Ionie faisait partie de la Grèce Antique.

C’est une province antique comprenant la partie centrale de la côte Ouest du territoire turque ainsi que les îles avoisinantes.

C’est la première région Grecque où la philosophie, l’art et les sciences se sont développés bénéficiant des richesses intellectuelles des Mésopotamiens (en particulier des Babyloniens) et de l’Égypte antique.

Milet et Éphèse étaient deux grandes cités Grecques d’Ionie.

Elles se situent sur la côte Ouest du territoire turque. La philosophie est née en Grèce Antique, plus précisément en Ionie.

La première école de philosophie a été fondée par Thalès (625-547 av.

JC) à Milet, grande cité Grecques d’Ionie.

Trois philosophes Grecs appelés philosophes milésiens, ont enseigné leurs philosophies naturelles dans cette école de Thalès à Milet.

Ce sont Thalès (625-547 av.

JC), son élève Anaximandre (611-545 av.

JC), ensuite Anaximène (585-525 av.

JC) (l’élève d’Anaximandre). Ces philosophes milésiens ont commencé à expliquer les phénomènes de la nature et de la vie humaine par la raison et les choses observables.

Avant ces philosophes, les phénomènes s’expliquaient par des mythes.

Ces philosophes s’appellent aussi philosophes ioniens, car l’école de Milet se trouve en Ionie.

Ils s’appellent aussi philosophes présocratiques, car leur philosophie naturelle précédait la philosophie de Socrate (470-399 av.

JC).

Cinq autres philosophes présocratiques ont adopté la philosophie de l’école de Milet et proposaient leurs manières philosophiques d’expliquer rationnellement et par les sens les phénomènes de la nature.

Ce sont : Héraclite (541-480 av.

JC), Parménide (vers 515 av.

JC) Anaxagore (500-428 av.

JC), Empédocle (492-432 av.

JC) et Démocrite (460-370 av.

JC).

Ils n’étaient ni élèves ni maître de l’école de Milet. Mais ils pensaient comme les trois philosophes milésiens.

Ainsi, il y avait les huit philosophes présocratiques qui ont fondé la philosophie pour la première fois : Thalès, Anaximandre, Anaximène, Héraclite, Parménide, Anaxagore, Empédocle et Démocrite.

Ils pensaient comme les physiciens.

Ils accordaient une grande importance à des discours sur la nature.

Ils se sont interrogés sur le réel à partir des sens.

Ils menaient des réflexions qui voulaient poser une liberté de la pensée, en s’opposant aux mythes. Ces huit présocratiques se sont concentrés sur la matière.

Ils ont cherché pour la première fois des principes matériels (des causes originelles du réel) sans contexte mythique, pour expliquer rationnellement d’où proviennent les corps matériels.

Thalès pensait que l’eau était la substance primordiale dont procédaient toutes les choses.

Anaximandre pensait que la cause originelle de la génération de toutes les choses était une substance nommée Apeiron.

C’était une substance étrange, primordiale invisible, inaccessible à la sensibilité, éternelle, indestructible, infinie et en mouvement perpétuel.

Anaximène pensait que l’air était la cause première à l’origine de toutes les choses.

Héraclite pensait que le feu était à l’origine de toute chose.

Parménide pensait que le feu et la terre étaient à l’origine de toutes les choses.

Empédocle pensait que la terre, l’eau, l’air et le feu étaient à l’origine du monde.

Démocrite pensait que les atomes (les plus petits constituants de la matière indivisibles et invisibles) étaient à l’origine du monde.

Anaxagore pensait que toutes les choses étaient dans tout.

Autrement dit, il y a une part de tout dans tout.

Il pensait aussi les deux infinis : l’infiniment grand et l’infiniment petit.

Pour lui, les petites choses sont infiniment petites et la quantité totale est infiniment grande. Après la destruction par les perses de l’école Milésienne en 494 av.

JC, la vision naturaliste des trois philosophes milésiens se répandait dans d’autres cités Grecques.

D’autres écoles ont été fondées dans d’autres cités Grecques, notamment celle des Pythagoriciens fondés en 532 av.

JC par Pythagore (580495 av.

JC) à Crotone (cité Grecque située sur la côte Est de l’Italie du Sud). Pythagore est un présocratique mais sa vision philosophique n’était pas réaliste comme l’étaient les philosophies des huit présocratiques que nous venons de citer.

Pythagore pensait que le nombre était à l’origine de tout.

Le pythagorisme s’est alors consacré aux mathématiques. Au 5emsiècle av.

JC, à l’apogée d’Athènes, les sophistes ont dominé la scène de la philosophie.

Le sophisme a abandonné la philosophie naturaliste des milésiens.

Il s’est consacré à l’homme, à la morale et à la recherche du bonheur. Les sophistes ont la plupart du temps mené et enseigné un raisonnement qui cache sa fausseté sous une apparence illusoire de vérité.

Néanmoins, ce raisonnement a incité à faire évoluer le raisonnement logique.

D’ailleurs, les sophistes sont les premiers philosophes qui se sont vraiment intéressés à l’homme.

Les principaux sophistes sont Protagoras d’Abdère (480-408 av.

JC) et Gorgias de Léontine (480-375 av.

JC).

Ils font partie des présocratiques. Protagoras est resté célèbre pour ses citations : « Des dieux, je ne sais ni s’ils sont ni s’ils ne sont pas » ; « L’homme est la mesure de toute chose ».

Gorgias établit les trois principes suivants : 1) il n’y a rien ; 2) s’il y a quelque chose, ce quelque chose est inconnaissable à l’homme ; 3) même si ce quelque chose est connaissable, il ne peut être ni divulgué ni communiqué à autrui. On peut diviser l’histoire de la philosophie Grecque en trois périodes.

La première période est celle des présocratiques.

La deuxième période est celle qu’on appelle parfois la période de la philosophie Grecque classique.

La troisième période est celle qu’on appelle la période hellénistique.

La première période (la période des présocratiques) est représentée par les huit présocratiques dont nous avons parlé précédemment plus les Pythagoriciens et les sophistes, sans citer d’autres.

Socrate est considéré comme étant la référence qui marque la distinction entre la première période et les deux autres périodes.

La deuxième période (la période classique) est représentée essentiellement par l’école de Platon (l’Académie) et l’école d’Aristote (le Lycée).

La troisième période (la période hellénistique), c’est l’époque qui suit les conquêtes d’Alexandre le Grand. La période hellénistique nous rappelle la ville d’Alexandrie et sa célèbre bibliothèque qui devint un important centre de la culture hellénistique.

Ainsi, la philosophie hellénistique s’est développée après Aristote, et elle est représentée essentiellement par deux écoles : le stoïcisme et l’épicurisme.

L’école épicurienne fut fondée à Athènes vers 306 av.

JC par Épicure (342-270 av.

JC). L’école stoïcienne fut fondée aussi à Athènes vers 301 av.

JC par Zénon de Citi um (335-264 av.

JC).

Avant ces deux écoles il y avait l’école Cynique fondé par Antisthène vers 390 av.

JC.

Cette école a tenté un renversement des valeurs dominantes du moment.

Les cyniques, et à leur tête Diogène de Sinope (404323 av.

JC), proposaient une autre pratique de la philosophie et de la vie, en général subversive et jubilatoire, en prônant la vertu et la sagesse, qualités qu’on ne peut atteindre que par la liberté.

Le Cynisme avait pour emblème le chien.

Dans la philosophie hellénistique il y a encore le néoplatonisme, une doctrine philosophique élaborée par des platoniciens de l’Antiquité Grecque tardive qui ont tenté de concilier la philosophie de Platon avec certains courants de la spiritualité orientale, en s’éloignant complètement de la physique des premiers présocratiques.

C’était le commencement de la décadence de la philosophie Grecque basée sur la raison.

Plotin (205-270 apr.

JC) est le représentant principal du néoplatonisme.

Il installe son école à Rome en 246.

Sa philosophie fut une source d’inspiration importante pour la pensée chrétienne alors en pleine formation. 2.

La philosophie du Moyen Age L’histoire de la philosophie de l’Antiquité Grecque s’étend du 6em siècle av.

JC jusqu’au 5em siècle (5em siècle apr.

JC).

L’histoire de la philosophie du Moyen Age s’étend du 5em siècle jusqu’au 15em.

Elle englobe les philosophes chrétiens et les philosophes musulmans.

Elle a été amorcée par la doctrine philosophique de Plotin.

La majorité des philosophes de cette époque étaient des religieux.

Les philosophes les plus connus de la religion chrétienne sont, entre autres, Saint Augustin (354-430), Pierre Abélard (1072-1142), Thomas d’Aquin (1228-1274) et Nicolas de Cues (1401-1464).

Les philosophes les plus connus de la religion musulmane sont, entre autres, Al-Kindi (801-873), Al-Fârâbî (872-950), Avicenne (Ibn-Sina) (980-1037) et Averroès (Ibn Rochd) (1126-1198). La philosophie médiévale (du Moyen Age) n’était pas une philosophie à proprement parler.

Car la vraie philosophie repose avant tout sur la logique rationnelle (qui évite les contradictions) et installe de façon homogène la cohérence interne des textes.

La philosophie médiévale ne respecte pas ces normes.

C’est un mélange de philosophie sophiste et de croyances.... »

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