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Hiram

Publié le 06/01/2012

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Dans le corpus commun des mythes compagnonnlquea et maçonniques, une importance particulière est attribuée à la construction ou à la reconstruction du temple édifié à Jérusalem sur le mont Noriah, par Salomon, vers 950 av. J.-C. De ce temple, rebâti sous Cyrus et achevé sous Hérode, il ne reste aujourd'hui que le Mur dea lamentations. La légende d'Hiram, étroitement liée en francmaçonnerie à l'initiation au grade de maitre, se fonde sur un passage de la Bible, dans lequel il est dit que, pour construire le temple ...

« 4 Lors de l'accession au grade de maitre, chez les francs-maçons, cet épisode est joué par les assistants comme un drame symbolique dont tous les détails sont surchargés de significations à l'infini.

Ainsi, dans certains rituels, , le premier compagnon frappe Hiram à la gorge, le second au sein gauche , le troisième à la tête : ce qui symbolise la triple mort, celle qui frappe le corps (l'air et la nourriture passent par la gorge), celle qui touche l'âme et celle qui atteint l' intellect.

Dans d'autres rituels les coups portent ailleurs ; les instruments aussi diffèrent ; les interprétations, elles, ne manquent pas.

A elle seule, la branche d'acacia inspire des pages entières de com­ mentaires.

5 Pour Jules Boucher (" La Symbolique maçonnique "), le mimosa est l'emblème de la sécurité ou, dans un sens pius large, de la certitude : ..

Certitude que la mort symbolique d'Hiram, comme celle d'Osiris, comme celle du Christ, annonce non pas une destruction totale de l'être, mais un renouvellement, une métamorphose .

,.

C'est l'essence de toutes les initiations : l'initié meurt au monde, pour naftre à une vie nouvelle .

A la fin de la cérémonie, Hiram ressuscite.

Le compagnon devenu maitre est admis à la Chambre du Milleu, homologue de l'athanor des alchimistes, de l'Invariable Milleu ou de l'Axe du monde des occultistes .

6 Il faut souligner que le rite n'implique nullement la croyance à l'historicité du récit.

Celui-ci est bien tenu pour une légende .

Mais la légende est un discours sym­ bolique.

Par là même elle suppose les variantes, les interprétations person"nelles et contradictoires.

Tel est aussi le propre de tout mythe occultiste .. »

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