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Henri Hobson Richardson 1838-1886 Né à la Nouvelle-Orléans, formé à Paris où il vécut de 1858 à 1865 et travailla pour Théodore.

Publié le 05/04/2015

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Henri Hobson Richardson 1838-1886 Né à la Nouvelle-Orléans, formé à Paris où il vécut de 1858 à 1865 et travailla pour Théodore. Pourtant, à son retour, ses deux premières oeuvres furent néo-gothiques ; il est vrai que ce sont deux églises, l'une Unitarienne à Springfield, Mass., 1866-l868, l'autre Episcopalienne à Medford, Mass., 1867-1868, inspirées à Richardson vraisemblablement par ses commanditaires et sans qu'il ait connu l'Angleterre où il ne voyagea qu'en 1882. Pourtant les services du Western Railway à Springfield, commandés par un de ses commanditaires unitariens, sont de style Second Empire. La personnalité très rude de Richardson s'exprime surtout dans la seconde de ses oeuvres ainsi que dans la maison, en bois, qu'il se construisit pour lui-même en 1868 à Arrochard près de New York. Après 1870 -- secondé par un jeune assistant, Charles Mc Kim, rentré de Paris -- Richardson formule sa manière personnelle accordant une large place à la qualité des matériaux et à une expression de puissance ramassée sur elle-même qui ramène les formes françaises à des lignes plus horizo...
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« nombreuses maisons privées et de cottages qui ont introduit l'Amérique dans la voie d'uns de ses meilleures créations.

La maison Andrews à Newport R.

I.

1872, le manoir de William Watts Sherman à Newport, 1874, sont des versions très remarquables de la série des cottages de Shaw.

La maison John Bryant à Cohasset, Mass., 1880, Ames Gate Lodge à North Easton, Mass., 1881, montrent le détachement du style shavien sous l'influence d'Olmsted (1822-1903), le grand architecte paysagiste du temps.

C'est Richardson qui introduit ainsi une des valeurs que nous apprécions le plus dans l' œ uvre de Wright.

En second lieu, Richardson est l'initiateur du mouvement qui fait des gratte-ciel les édifices monumentaux les plus remarquables et les plus artistiques de notre temps.

A l'American Express de Chicago succèdent le Cheney Block, Main Street à Hartford, Conn., en 1875-1876, puis l'immeuble J.

J. Glessner à Chicago 1885-1887, qui ne sont encore que des immeubles en pierre, massifs, puissants mais de style classique avec leur grandes arcades régulières rappelant le style toscan du début du XIXe siècle.

Ici encore les deux derniers immeubles de Richardson, le célèbre Magasin Marshall Field Wholesale de 1885-1887 à Chicago et le Ames Building de Boston 1885-1887, constituent le point de départ d'une évolution que la mort prématurée de l'auteur ne lui a pas permis de poursuivre, mais que ses collaborateurs ont su conduire à son terme logique.

Grâce au rayonnement de son art, Richardson a réalisé les conditions d'une architecture à l'échelle non plus d'une ville ou d'une région mais d'un pays ; il assure le passage de l'art de Philadelphie puis de Boston à celui de Chicago puis de New York et de l'ensemble de l'Union.

Toutefois, il n'a pas pressenti les conséquences de la découverte faite en 1855 par Bessemer de l'acier, substitut du fer, plus résistant et destiné à commander l'essor des structures plus hautes et plus souples au détriment des belles techniques et des belles matières dont Richardson est sans doute le dernier grand maître.. »

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