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Giovanni Battista Morgagni 1682-1771 Parmi les grands médecins que l'école italienne a donnés au monde, Morgagni occupe une place à part, car il est l'initiateur de l'étude systématique de l'anatomie pathologique.

Publié le 05/04/2015

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Giovanni Battista Morgagni 1682-1771 Parmi les grands médecins que l'école italienne a donnés au monde, Morgagni occupe une place à part, car il est l'initiateur de l'étude systématique de l'anatomie pathologique. Si la Renaissance a vu le triomphe des études anatomiques, si le XVIIe siècle a été caractérisé par l'étude de l'anatomie et de l'histologie et a vu la médecine s'orienter vers l'étude de la fonction des organes, le siècle suivant a vu le commencement des études systématiques et des observations précises dans le domaine de l'anatomie pathologique, restée jusqu'alors la proie de l'hypothèse et de l'empirisme. L'un des créateurs de l'anatomie pathologique, qui avait déjà connu quelques adeptes illustres, est Giovanni-Battista Morgagni. Né à Forli en 1682, il révèle bientôt des dispositions d'homme de sciences et de lettres. Passionné de philosophie et de poésie, il est attiré par les études médicales. A seize ans, il se rend à Bologne où enseigne un élève de Malpighi : Anton-Maria Valsalva, auteur de nombreux travaux d'anatomie. C'est à l'école de ce savant que Morgagni s'int...
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« Ses travaux concernent également la phtisiologie, la lésion tuberculeuse en voie de caséification, ainsi que la pathologie digestive (ulcère d'estomac, tumeurs du pylore, etc.), l'étude de la blennorrhagie, celle des lésions nerveuses et les lésions anatomiques consécutives à l'angine de poitrine. Mais cet homme qui a fait preuve comme médecin d'une érudition énorme et d'une immense capacité de travail, a su quitter aussi ce domaine pour s'intéresser à l'archéologie, aux beaux-arts, ainsi qu'aux lettres.

Il a en effet écrit, à part ses descriptions scientifiques précises, des pages particulièrement émouvantes sur son maître Valsalva.

Elles témoignent de l'estime et de la vénération que notre illustre savant avait pour son maître, et elles nous font connaître la communion spirituelle dans laquelle vivaient ces deux grands esprits. Loin de cet homme la polémique et l'ostracisme auxquels s'étaient heurtés les innovateurs du siècle précédent, loin de cet homme les luttes qui avaient troublé les travaux d'un Falloppe ou d'un Malpighi ! De même que Valsalva avait gardé à son maître Malpighi une profonde dévotion et un attachement sincère, de même avait-il conquis par sa personnalité l'estime de son élève Morgagni.

La biographie que ce grand savant a écrite sur Valsalva est non seulement l'expression de sa gratitude, mais encore de sa sensibilité et de sa noblesse d'esprit. Vénéré par ses élèves, honoré par les personnalités marquantes de la médecine au delà des Alpes, Morgagni a pu poursuivre ses études jusqu'à un âge avancé et mourut en 1771. Son œ uvre principale n'a été écrite que vers la fin de son activité.

Sous forme de lettres, il expose à un jeune médecin le résultat de ses recherches et de son expérience et décrit les méthodes de travail qui l'ont guidé à la recherche de la vérité scientifique.

Il déclare qu'ainsi faisant, il est le continuateur de l' œ uvre du médecin suisse Théophile Bonet (1620-1689). Morgagni fut le plus fécond novateur que la médecine de son époque ait eu, savant qui a contribué grandement au développement de la science médicale.. »

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