Franz Kline 1910-1961 Les toiles de feu Franz Kline ont à juste titre acquis une place durable parmi les oeuvres américaines les plus notables d'après guerre et ont fait de Kline un chef du mouvement dit Expressionnisme abstrait ou action-painting.
Publié le 05/04/2015
Extrait du document
«
oblitéré par les traits hardis à l'encre noire, par le dialogue entre ces puissantes taches
sombres et le fond blanc.
Il impressionné par la force d'expression de cette image et par les
possibilités de la ligne en tant que forme et de l'espace lui-même en tant que forme.
Délibérément son style changea immédiatement et il concentra dès lors toute son énergie à
étudier tout ce qu'impliquait sa découverte.
Il ne tarda pas à s'imposer brillamment dans le monde de l'art avec ce nouveau
vocabulaire.
En 1950, il fit sa première exposition personnelle à la Galerie Egan à New
York.
Bien qu'absolument abstraites, les grandes peintures en noir et blanc constituent
néanmoins des évocations de la réalité.
Par exemple les cercles vertigineux de Chief
rappellent la locomotive passant à toute vitesse près d'un jeune enfant ; et les portraits
abstraits ne conservent pas seulement un élément humain, mais montrent également la
personnalité spécifique du sujet.
La renommée de Kline s'accrut lorsque ses toiles furent
exposées à Boston et à Chicago ainsi qu'à l'exposition de la Nouvelle Décade du Whitney
Museum et à l'Internationale de Pittsburgh.
Vers 1956, il fut représenté dans presque
toutes les grandes expositions internationales où l'on pouvait voir de nouvelles œ uvres
américaines.
Pendant la première moitié de cette décennie, son style ne changea pas radicalement, mais
évolua subtilement des formes noires originelles se déployant sur des fonds blancs à des
compositions compliquées où des formes blanches s'opposent à des formes noires,
réalisant ainsi une égalité équilibrée dans des images tendues et souvent explosives.
Sa seconde exposition à la Janis Gallery en 1958 apporta des éléments nouveaux :
introduction de variations tonales et de couleur.
Ces éléments ajoutaient à la riche
complexité de ses procédés I-M encore directs et impulsifs mais maintenant plus
tumultueux, plus souples.
Le coup de pinceau hardi de ses premières peintures perdit de
son âpreté, le contraste aigu entre deux images unifiées ou deux surfaces devint imprécis à
leur point de rencontre.
A l'époque de son exposition en 1960, ces “ nouveaux ” éléments
de la peinture de Kline avaient été domptés et leur rôle était équivalent à celui des
protagonistes plus familiers, le noir et le blanc.
Les dernières peintures réalisèrent
librement et victorieusement l'intégration de tous ces éléments, soit dans la même
peinture, soit dans des peintures simultanées.
Sous de nombreux aspects, les meilleures œ uvres de Kline présentent des paradoxes
visuels qui renforcent et soulignent cet apport.
Son style est simple (surtout si on le
compare aux arabesques compliquées de Pollack ou à la densité touffue de de Kooning),
pourtant il nous montre son jeu fréquent et renouvelé des blancs et des noirs.
Nous
pouvons ainsi voir la coulée de peinture derrière et au bord de ses épais coups de
badigeon, l'éclaboussure accidentelle de noir sur le blanc dans une touche large et
balayante, en même temps que des surfaces de formes blanches, surpeintes et intensifiées
et les minutieuses retouches sur les hardis traits de peinture noire.
Son espace qui, dans les
premières toiles, occupe le plan frontal et peut, dans les plus récentes, se mouvoir à
l'intérieur ou hors de ce plan est à la fois connu par l'image et poussé au-delà d'elle.
Kline
équilibre ses touches pour produire la tension ; il les fait littéralement exploser hors de la
toile.
Les touches de peinture détruisent plutôt qu'elles ne “ chérissent ” la peinture ; sa.
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Liens utiles
- Action painting : lancé par l'Américain Jackson Pollock, ce mouvement initiera des oeuvres dans lesquelles le geste et l'action du peintre face à sa toile sont primordiales.
- Kline Franz, 1910-1962, né à Wilkes Barre (Pennsylvanie), peintre américain.
- PETAIN, Henri Philippe Omer (24 avril 1856-23 juillet 1951) Maréchal de France, chef de l'Etat français (1940-1944) Né dans une modeste famille de paysans, après des études à Saint-Cyr, dont il sort en 1878, il enseigne à l'Ecole de guerre de 1901 à 1910.
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