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Franz Kline 1910-1961 Les toiles de feu Franz Kline ont à juste titre acquis une place durable parmi les oeuvres américaines les plus notables d'après guerre et ont fait de Kline un chef du mouvement dit Expressionnisme abstrait ou action-painting.

Publié le 05/04/2015

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Franz Kline 1910-1961 Les toiles de feu Franz Kline ont à juste titre acquis une place durable parmi les oeuvres américaines les plus notables d'après guerre et ont fait de Kline un chef du mouvement dit Expressionnisme abstrait ou action-painting. Les puissants jets de peinture noire surgissant en travers de ses vibrantes formes blanches illustrent de façon claire et éloquente le geste d'un peintre s'exprimant directement avec la couleur sur une toile. Son emploi impulsif de la ligne architecturale, notamment dans ces toiles réduites à de purs noirs et blancs est aussi personnel et à la fois aussi universellement expressif que n'importe quelle écriture artistique du milieu du XXe siècle. Né à Wilkes-Barre, en Pennsylvanie, Kline était le fils d'un immigrant allemand. Il fit ses études d'abord au Collège Girard, à Philadelphie, et plus tard, de 1931 à 1935, à l'École des Beaux-Arts de l'Université de Boston. Après une année d'études à l'École d'Art de Heatherly, à Londres, il arriva à New York en 1939, peintre de talent pourvu d'un solide bagage académique. Vingt-deux ans plus tard, à l'âge de 51 ans, il mourait à New York d'une crise cardiaque. Bien qu'il ait consacré sa vie à la peinture, il enseigna accidentellement au Black Mountain College, au Pratt Institute, à l'École du Musée de Philadelphie, et Cooper Union. Au cours des années quarante, Kline travailla relativement dans l'ombre. Il exécuta une série de peintures murales pour la taverne de Bleeker Street en 1940, et lorsque sa situation financière devint très mauvaise, il fit de nombreuses esqu...

« oblitéré par les traits hardis à l'encre noire, par le dialogue entre ces puissantes taches sombres et le fond blanc.

Il impressionné par la force d'expression de cette image et par les possibilités de la ligne en tant que forme et de l'espace lui-même en tant que forme. Délibérément son style changea immédiatement et il concentra dès lors toute son énergie à étudier tout ce qu'impliquait sa découverte. Il ne tarda pas à s'imposer brillamment dans le monde de l'art avec ce nouveau vocabulaire.

En 1950, il fit sa première exposition personnelle à la Galerie Egan à New York.

Bien qu'absolument abstraites, les grandes peintures en noir et blanc constituent néanmoins des évocations de la réalité.

Par exemple les cercles vertigineux de Chief rappellent la locomotive passant à toute vitesse près d'un jeune enfant ; et les portraits abstraits ne conservent pas seulement un élément humain, mais montrent également la personnalité spécifique du sujet.

La renommée de Kline s'accrut lorsque ses toiles furent exposées à Boston et à Chicago ainsi qu'à l'exposition de la Nouvelle Décade du Whitney Museum et à l'Internationale de Pittsburgh.

Vers 1956, il fut représenté dans presque toutes les grandes expositions internationales où l'on pouvait voir de nouvelles œ uvres américaines. Pendant la première moitié de cette décennie, son style ne changea pas radicalement, mais évolua subtilement des formes noires originelles se déployant sur des fonds blancs à des compositions compliquées où des formes blanches s'opposent à des formes noires, réalisant ainsi une égalité équilibrée dans des images tendues et souvent explosives. Sa seconde exposition à la Janis Gallery en 1958 apporta des éléments nouveaux : introduction de variations tonales et de couleur.

Ces éléments ajoutaient à la riche complexité de ses procédés I-M encore directs et impulsifs mais maintenant plus tumultueux, plus souples.

Le coup de pinceau hardi de ses premières peintures perdit de son âpreté, le contraste aigu entre deux images unifiées ou deux surfaces devint imprécis à leur point de rencontre.

A l'époque de son exposition en 1960, ces “ nouveaux ” éléments de la peinture de Kline avaient été domptés et leur rôle était équivalent à celui des protagonistes plus familiers, le noir et le blanc.

Les dernières peintures réalisèrent librement et victorieusement l'intégration de tous ces éléments, soit dans la même peinture, soit dans des peintures simultanées. Sous de nombreux aspects, les meilleures œ uvres de Kline présentent des paradoxes visuels qui renforcent et soulignent cet apport.

Son style est simple (surtout si on le compare aux arabesques compliquées de Pollack ou à la densité touffue de de Kooning), pourtant il nous montre son jeu fréquent et renouvelé des blancs et des noirs.

Nous pouvons ainsi voir la coulée de peinture derrière et au bord de ses épais coups de badigeon, l'éclaboussure accidentelle de noir sur le blanc dans une touche large et balayante, en même temps que des surfaces de formes blanches, surpeintes et intensifiées et les minutieuses retouches sur les hardis traits de peinture noire.

Son espace qui, dans les premières toiles, occupe le plan frontal et peut, dans les plus récentes, se mouvoir à l'intérieur ou hors de ce plan est à la fois connu par l'image et poussé au-delà d'elle.

Kline équilibre ses touches pour produire la tension ; il les fait littéralement exploser hors de la toile.

Les touches de peinture détruisent plutôt qu'elles ne “ chérissent ” la peinture ; sa. »

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