François Mansart 1598-1666 Né en 1598, François Mansart était le fils d'un charpentier du roi.
Publié le 05/04/2015
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superficiels et il est, surtout, remarquable par une immense cage d'escalier qui en remplit tout
le centre et toute la hauteur.
Pour admirable qu'elle soit, l'aile de Blois se situe donc dans la
suite des traditions du XVIe siècle français.
Et, certes, on ne peut la considérer comme une
œ uvre d'arrière-garde, car la cage d'escalier de Blois annonce les prestigieux développements
de l'escalier des Ambassadeurs à Versailles trente ans plus tard et les grandes compositions
de l'Europe centrale, du Belvédère à Wurzbourg, de Brühl à Bruchsal, gloires de l'architecture
allemande du XVIIIe siècle.
Il ne s'agit, pourtant, encore que de l'élaboration d'un système
auquel ont collaboré des générations d'architectes italiens et français.
Cette partie de l' œ uvre
de Mansart constitue un des chaînons de l'expansion européenne du style de la Renaissance.
Dans ces dernières années, des discussions assez byzantines se sont établies entre théoriciens
de baroque, de maniérisme, de rococo et de classicisme également dépourvus de définitions
esthétiques et de limites géographiques ou chronologiques nettement reconnues.
On assiste,
en fait, à partir du début du XVIe siècle, à l'épuisement de l'invention dans le domaine des
principes.
Le style de la Renaissance, qui se présentait d'abord comme la formulation de
schèmes de représentation déduits d'une connaissance idéologique et empirique de l'antiquité
retrouvée, ne s'efforce plus maintenant de découvrir des modèles et des lois ; il s'attache au
développement des possibilités inclues dans le système.
Toujours maniériste, donc, en ce sens
qu'il utilise des formes détachées de modèles récents montées en combinaisons plutôt qu'en
application d'un fonctionnalisme de la forme lié à une rationalité des structures, il admet un
certain nombre, limité, de tendances et il est légitime de parler de courants austères ou fleuris,
baroques ou classiques qui interfèrent ou s'opposent.
François Mansart se rattache,
évidemment, au courant intellectuel et puriste dont la France de Lescot et de Philibert
Delorme a été la plus parfaite interprète.
Éclectique, au surplus, et nullement poussé par un
sentiment national : son architecture religieuse nous le montre au portail des Feuillants, 1624,
comme à l'hôtel Carnavalet, 1634, aux Minimes, 1636, comme à l'hôtel La Vrillière, 1635,
adaptant à un corps d'édifice dressé sur le schéma d'un plan linéaire des ordres d'inspiration
classique.
Il n'y a, au surplus, aucune raison de récuser le terme classique pour désigner cette
tradition de régularité qui règne un peu partout en Europe chez Palladio comme chez Du
Cerceau dans le temps même où se déploie aussi la fantaisie du Baroque.
Mais on ne saurait
limiter à ce sens l'emploi du terme de classique et c'est dans la suite de l' œ uvre de Mansart
qu'apparaît le problème, aussi important que mal connu, de la création du classicisme
français.
Si on a retenu François Mansart plutôt que Le Vau pour caractériser la première époque de
l'art classique en France, ce n'est pas uniquement en raison de ses liens de parenté avec l'autre
Mansart, principal représentant du style.
C'est en considération du monument qui demeure
son œ uvre majeure : le château de Maisons.
Commencés en 1640, les travaux durèrent une
dizaine d'années.
Ce château constitue un tournant dans l'histoire du goût.
Commandé par
un gros financier, le président de Maisons, il est la plus imposante construction entreprise
— avant Vaux —en dehors de Paris par un parvenu de l'argent.
Nombreux avaient été les
domaines créés par des gens de robe depuis le milieu du XVIe siècle ; Paris s'était entouré
d'une couronne de demeures où les bourgeois d'office manifestaient leur accession à la
noblesse sanctionnée par la souveraineté sur la terre.
Mais, dans l'ensemble, leurs demeures
relevaient d'un style très particulier, en brique et pierre, insuffisamment étudié jusqu'ici et qui.
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- MANSART, François (1598-1666) Fils d'un charpentier du roi, formé auprès de Salomon de Brosse, il incarne en sa personne la promotion sociale de l'architecte, à ce point qu'il transmettra son nom à son petit-neveu (Jules Hardouin-Mansart).
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- MANSART, Jules Hardouin dit Hardouin-Mansart (1646-1708) Architecte C'est parce qu'il est le petit-neveu de François Mansart (1598-1666) que Jules accole son nom au sien.
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