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François Ier Lorsqu'il monte sur le trône à l'âge de vingt ans, à la mort de Louis XII, dont il est le gendre, François Ier, élégant et séducteur, fougueux et brave, intelligent, aime autant le jeu de paume et la chasse que les lettres et les arts.

Publié le 05/04/2015

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François Ier Lorsqu'il monte sur le trône à l'âge de vingt ans, à la mort de Louis XII, dont il est le gendre, François Ier, élégant et séducteur, fougueux et brave, intelligent, aime autant le jeu de paume et la chasse que les lettres et les arts. Son règne est dominé par le souci de gouverner, qui donne corps à deux ambitions. Ce n'est pas en vain qu'il impose la formule " car tel est notre plaisir ". Pour maîtriser les affaires du royaume, il crée le Conseil secret, que l'on dit aussi Conseil étroit ou Conseil des affaires. Il tient à contrôler aussi bien le...

« Lorsqu'il monte sur le trône à l'âge de vingt ans, à la mort de Louis XII , dont il est le gendre, François Ier, élégant et séducteur, fougueux et brave, intelligent, aime autant le jeu de paume et la chasse que les lettres et les arts.

Son règne est dominé par le souci de gouverner, qui donne corps à deux ambitions.

Ce n'est pas en vain qu'il impose la formule “ car tel est notre plaisir ”.

Pour maîtriser les affaires du royaume, il crée le Conseil secret, que l'on dit aussi Conseil étroit ou Conseil des affaires.

Il tient à contrôler aussi bien les Grands que les parlements.

Dès 1516, il engage avec le pape Léon X les négociations qui permettent l'élaboration du concordat de Bologne , qui lui donne le pouvoir sur l'Église en France, où il lui revient de nommer les abbés, les évêques et les archevêques.

En même temps qu'il augmente les agents de l'État, il réduit et rogne l'autonomie des provinces et des municipalités.

Tolérant, il fait face sans excès aux troubles religieux que la Réforme commence de susciter dans son royaume.

Ce n'est qu'après “ l'affaire des Placards ”, qui en 1534 porte atteinte à son honneur parce que l'on a osé apposer une affiche sur la porte même de sa chambre, que le roi devient ferme à l'égard des huguenots.

Dans le domaine de la politique étrangère, c'est le face-à-face avec l'empereur Charles Quint , à partir de 1519, qui ne cesse de la diriger.

C'est contre lui qu'il tente de s'allier à Henri VIII d'Angleterre, pour lequel il dresse en juin 1520 le camp du Drap d'or. C'est lui qu'il affronte lorsque les impériaux envahissent la Provence.

Il est son prisonnier après la défaite de Pavie.

La paix de Cambrai signée le 3 août 1529, que l'on appelle aussi la paix des Dames, n'est au bout du compte qu'une trêve, puisque dès 1531 François Ier soutient la Ligue des princes et des villes protestants, qui se lèvent contre l'empereur. L'opposition à Charles Quint est toujours aussi violente.

Si en 1537, le 18 juin, une trêve de dix ans est signée à Nice, la guerre reprend dès 1542.

En 1544, lorsque le roi signe le traité de Crépy avec Henri VIII , c'est, au-delà de l'Angleterre, encore à l'Empire de Charles Quint que François Ier a affaire. Au-delà des événements militaires et politiques, c'est bien plus par les arts que François Ier marque son règne et l'esprit même de son royaume.

C'est lui qui fait venir en France Léonard de Vinci , Benvenuto Cellini et le Primatice.

C'est lui qui, par la construction des châteaux de Chambord, de Villers-Cotterêts ou de Saint-Germain-en-Laye, introduit en France l'esprit de la Renaissance italienne.

C'est lui qui, par l'importance qu'il donne à sa bibliothèque, par la création de ce que sera le Collège de France, conçoit. »

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