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François Girardon par Anthony Blunt Directeur de l'Institut Courtauld, Londres Des trois grands

Publié le 05/04/2015

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François Girardon par Anthony Blunt Directeur de l'Institut Courtauld, Londres Des trois grands sculpteurs du règne de Louis XIV, Girardon, Coysevox et Puget, Girardon est le seul qui représente l'idéal artistique de ce triumvirat unique : le Roi lui-même, Colbert et Charles Lebrun, idéal incarné dans la doctrine de l'Académie Royale de Peinture et de Sculpture. Puget était un génie baroque, tourmenté, qui n'aurait pu s'épanouir entièrement que dans une ambiance méditerranéenne, et même Coysevox n'a pas été pleinement apprécié à Versailles, avant les derniers temps du règne, quand Jules Hardouin-Mansart avait remplacé Lebrun comme arbitre du goût à la Cour. Mais dans l'art de Girardon Lebrun, Colbert et le Roi trouvaient la réalisation exacte du classicisme académique qu'ils jugeaient désirable en théorie, encore que, dans la pratique, il fût si souvent contaminé par des éléments plus flamboyants. François Girardon est né à Troyes en 1628. Encore enfant, il attira sur lui l'attention du chancelier Séguier, occupé à restaurer son château de Saint-Liébaut, non loin de là. En 1645, Séguier envoie le jeune sculpteur à Rome, pour cinq ans, de même qu'il y avait envoyé, un peu plus tôt, Lebrun. L'amitié qui, dès lors, s'établit là-bas entre les deux artistes, allait devenir une étroite collaboration qui ne s'est achevée qu'à la retraite virtuelle de Lebrun, en 1683. Au retour d'Italie, en 1650, Girardon ne passa qu'un an &a...

« par Anthony Blunt Directeur de l’Institut Courtauld, Londres. »

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