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Étienne II par Jean Chelini Chargé d'enseignement à la Faculté des lettres et Sciences humaines, Montpellier Étienne II ne régna qu'un lustre.

Publié le 05/04/2015

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Étienne II par Jean Chelini Chargé d'enseignement à la Faculté des lettres et Sciences humaines, Montpellier Étienne II ne régna qu'un lustre. Ce Romain qui prenait la suite d'une longue série de papes orientaux devint orphelin jeune. Avec son frère Paul qui lui succéda sur le trône pontifical, il se forma aux disciplines ecclésiastiques dans le palais du Latran. A la mort de Zacharie en mars 752, il était diacre. Le peuple choisit pour pape un prêtre qui s'appelait aussi Étienne, mais qui mourut au bout de quatre jours. Le diacre Étienne fut alors élu et intronisé dans la basilique Saint-Sauveur. Le Liber pontificalis ne retient pratiquement rien de ses activités pastorales. Très charitable, il aménagea, restaura ou créa quatre xenodochia, c'est-à-dire des maisons d'accueil pour les pauvres et les pèlerins. Il restaura la basilique Saint-Laurent et le cimetière Saint-Soter. Deux périls graves menacèrent l'Église sous son pontificat, l'iconoclasme et la poussée lombarde. Au VIIIe siècle, les liens de dépendance du pape envers le Basileus de Constantinople demeuraient étroits. Le Basileus, héritier des droits de son collègue romain disparu depuis 476, n'avait pas cessé de considérer le pape comme un instrument de sa politique et sa confirmation était nécessaire pour introniser le nouvel élu. A plusieurs reprises, des conflits avec l'empereur s'étaient terminés par la déposition du pape, voire son exil ou son exécution. Au début du VIIIe siècle, une nouvelle crise éclata. L'empereur Léon III avait entrepris depuis 725 une lutte sans pitié contre les images du Christ, de la Vierge et des saints, jusqu'alors en grande vénération dans l'Empire. Cette politique avait pour prétexte officiel de combattre l'idolâtrie, mais aussi des motivations hétérodoxes plus secrètes. Les papes Grégoire II (715-731) et Grégoire III (731-741) refus&e...

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