Étienne Ier " le Saint " régna de 997 à 1038 Étienne Ier (de la dynastie des Árpád), connu sous le nom de saint Étienne, régna de 997 à 1000 en qualité de prince et de 1000 à 1038, comme roi couronné.
Publié le 05/04/2015
Extrait du document
«
territoire.
Mais, pendant longtemps, le pouvoir des chefs des tribus alliées à la famille
d'Árpád et les tendances séparatistes de certains dirigeants de l'aristocratie tribale
continuaient à se manifester et il est vraisemblable (mais cette hypothèse n'est pas
confirmée par les sources) qu'un conflit aigu opposait, dès le Xe siècle, les princes aux
dirigeants tribaux, conflit qui devait tourner à l'avantage des premiers.
C'est dans de tels
conflits qu'était sans doute engagé Géza, le père d'Étienne, à qui la tradition ecclésiastique
attribue le surnom de “ prince aux mains ensanglantées ”, alors que son fils aurait été,
suivant les mêmes traditions, un modèle de “ pius rex ” .En réalité, l' œ uvre entreprise par
le prince Géza fut parachevée par son fils : tous deux combattaient, avec les méthodes
violentes de l'époque, ceux qui menaçaient l'unité de l'État et le rôle dirigeant du pouvoir
central.
La victoire sur les éléments séparatistes attachés aux traditions tribales fut l' œ uvre
du père et du fils : ils avaient mené leur combat à l'intérieur de la famille régnante, comme
dans les différentes parties du pays.
En Hongrie, comme ailleurs, l'entourage militaire du prince régnant joua un rôle important
dans la fondation et la consolidation de l'État et du pouvoir central.
Certains étrangers,
comme les Varégo-Russes, dont la présence est attestée par des trouvailles archéologiques
et par la toponymie, occupaient une place considérable dans cet entourage et des
personnalités éminentes venues, sur l'invitation des princes, de pays occidentaux et, en
particulier, de l'Empire germano-romain contribuèrent à imposer la forme occidentale du
christianisme.
Celui-ci commença à se répandre sous Géza qui avait fait appel au concours
de missionnaires slaves (surtout bohémiens) et d'Allemagne du Sud, mais l'influence
occidentale ne triompha que plus tard : Géza et Étienne la favorisèrent pour des raisons
politiques, mais l'action du christianisme oriental continua à s'exercer pendant longtemps
dans les différentes régions du pays.
À côté des monastères bénédictins (l'ordre des
Bénédictins gagna rapidement du terrain sous Géza et surtout sous Étienne), il en existait
qui suivaient les rites orientaux, gréco-slaves et basilites.
Mais l'organisation de l'Église
elle-même était typiquement catholique (dix évêchés et deux archevêchés sous Étienne) et
cette tendance se confirma vers la fin du XIe siècle, sous des influences venues de France et
d'Italie du Nord.
L'organisation de l'État était rudimentaire : certains chercheurs l'apparentaient autrefois à
celle de l'État mérovingien, avec un embryon de ce qui devait être plus tard le Conseil du
roi et auquel participaient sans doute les chefs de l'escorte royale et certains dignitaires
laïcs et ecclésiastiques.
Mais aucune hiérarchie ne se dessinait encore à l'intérieur de cet
organisme aux attributions mal définies.
Le pouvoir royal reposait sur un domaine dont
l'étendue augmentait à mesure que s'affirmait le pouvoir central.
(Selon certaines
estimations, les domaines royaux occupaient les deux tiers du territoire du pays, auxquels
il convient d'ajouter les gains territoriaux dus à l'extension du pays dont les frontières
définitives ne devaient être fixées que plus tard, mais dont il faut retrancher les donations
de plus en plus importantes.) Une partie des domaines servait à l'entretien des forteresses
et de leurs garnisons.
Placés à la tête de ces organisations, les “ ispan ” (“ comes ” dans les
sources de langue latine) accomplissaient également différentes tâches administratives.
D'autres organismes domaniaux dénommés “ curtis ” ou “curia ” étaient spécialisés dans
les tâches économiques.
Mais les deux types d'organismes finirent par se confondre pour
engendrer de nouvelles formes d'organisation sous le nom “ comitat ” royal, qui doit être
distingué du comitat nobiliaire des siècles postérieurs..
»
↓↓↓ APERÇU DU DOCUMENT ↓↓↓
Liens utiles
- Plantagenêt, dynastie, issue d'un comte d'Anjou, qui régna en Angleterre de 1154 à 1485 et dont le premier souverain fut Henri Plantagenêt, devenu roi d'Angleterre sous le nom d'Henry II.
- Poulakeshin II régna de 608 à 642 Fils de Kîrtivarman et petit-fils de Poulakeshin Ier, Poulakeshin II fut le plus illustre roi de la dynastie des Tchâloukya, lorsqu'il eut accédé au trône de Badâmi (Bijâpour) en 608, après l'avoir arraché à Mangalesha.
- Clovis Ier Clovis serait le descendant de Mérovée, roi légendaire d'une tribu de Francs Saliens, qui a donné son nom à la dynastie mérovingienne.
- Pr? emyslides o u P?emyslides, nom de la dynastie fondatrice de l'État tchèque (Bohême), qui fut reconnue au X e siècle par le Saint Empire.
- Paul. nom de six papes. Paul Ier. saint, vers 700-767, né à