Dissertation sur Le propre du travail, c’est d’être contraint
Publié le 29/03/2023
Extrait du document
«
Le propre du travail, c’est d’être contraint
« Ne compte point sur celui qui travaille contre son inclination ».
Proverbe
indien qui montre la nécessité de la volonté au travail.
Nous observons dans
cette citation la notion de travail qui est par définition une activité nécessitant
un effort, avec (ou sans) une rémunération.
Quant au philosophe Alain « Le propre du travail, c’est d’être contraint »
Outre la notion du travail nous trouvons « le propre » qui est l’essence, une
propriété.
« C’est de » : relation d’identité supposée, donc vérification du sens
d’un mot, travail de définition.
« Être contraint » être soumis à une contrainte
imposée par l’extérieur contre la volonté d’un individu.
D’après cette définition le travail impose des contraintes, or, il faut bien
différencier une contrainte d’une obligation, qui elle, est une activité que
l’individu s’impose lui-même librement.
Il est donc nécessaire de se demander si l’homme est contraint ou obligé de
travailler ?
Dans un premier temps, nous nous demanderons si le travail est une activité
imposée par l’extérieur contre la volonté de l’homme, puis dans un second
temps nous allons nous intéresser au fait que le travail est une activité que
l’être humain s’impose librement à lui-même.
D’une part, on pourrait dire que le travail est nécessairement une contrainte
imposée par l’extérieur.
Tout d’abord, le travail peut être une contrainte quand il est exécuté sous la
menace.
En effet, il s’agit d’un acte involontaire, dans lequel la liberté et la
dignité de l’individu sont enlevées, donnant l’exemple de l'esclavage des
Indiens et des asiatiques dans les pays du golf arabes : les salariés et nonsalariés réduits à l'esclavage se voient privés de leurs pièces d'identité et
passeports, de leurs droits, empêchés ainsi de retourner dans leurs pays et
étant de fait réduit à la volonté de l'employeur.
Dans ce cas l’homme se trouve
obligé d’obéir aux ordres de son maître pour pouvoir vivre, sinon il sera jeté à
la rue.
Cette idée d’esclavage est appuyée également par Simone Weil dans son
œuvre la condition ouvrière.
Disant que l’ouvrier est proche de l’esclave : son
effort ne lui sert qu’à se maintenir en vie.
On travaille pour manger, on mange
pour travailler.
Selon elle, ce travail d’esclave produit une existence vide.
En outre, le travail implique par nature des différentes contraintes.
Physiquement, car le travail demande souvent une force physique ou mentale,
par exemple, le maçon travaille avec son corps sous des conditions difficiles.
Un
employé perd son énergie en raison de la grande quantité de travail accumulé.
Mentalement, il y a le facteur ennui qui résulte du fait de ne pas aimer le travail
et aussi l’impact négatif de l’environnement inconvenant du travail.
Donnant
l’exemple d’une scène de la pièce de théâtre.
Par-dessus bord de Vinaver
quand Grangier annonce sa démission.
En précisant que l'atmosphère se
dégrade au sein de l’entreprise.
Et Olivier veut qu’il reste et lui demande d’y
réfléchir.
Sans oublier que Simone Weil a développé que le travail en usine est
une contrainte physique et mentale le décrivant comme un travail monotone
et sans intérêt réalisé à une cadence effrénée, de plus, il épuise le corps et
empêche l’esprit de s’évader.
En effet, la vitesse d’exécution du travail
nécessite de rester constamment concentré sur une tâche abrutissante.
Nous venons de voir que le travail est une contrainte imposée par l’extérieur,
mais il peut aussi être considéré comme une....
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