Dans quelle mesure peut-on intégrer à la fois la diversité culturelle et la responsabilité sociale dans le management des entreprises ?
Publié le 26/07/2012
Extrait du document
Mais si cet engagement représente une réelle conviction pour le groupe Carrefour, c’est parce qu’il répond également à une demande croissante des clients français et des consommateurs en général. En effet, Carrefour, de par sa politique marketing orientée « client «, se doit d’être à l’écoute de son client qui, d’après une étude IFOP de 2007, estime, dans 97% des cas, que les entreprises devraient consacrer plus de moyens au développement durable et au respect de l’environnement. Et 95%, qu’elles ont le devoir de s’impliquer et d’agir. Enfin, comme toute entreprise, Carrefour a ses parties prenantes qui surveillent ses actions ; il s’agit notamment des ONG, des associations de consommateurs, ou encore des agences de notations et des investisseurs ISR (investissement socialement responsable) qui envoient toute une série de questionnaires à l’entreprise Carrefour. Cette dernière ne peut pas se permettre par exemple d’être accusée dans les journaux de faire travailler des enfants comme c’est le cas dans d’autres enseignes du contient asiatique notamment ou encore de posséder des éléments chimiques dans les composants de certains de ses produits. Carrefour, grand distributeur par définition, doit donc sans cesse prendre des précautions pour préserver une image favorable auprès de ses clients.
«
des problèmes qui peuvent apparaître dans les groupes multiculturels : Se mettre au travail : les personnes se mettent au travail à des vitesses différentes selon leur culture.
Ainsi, les cultures plus orientées vers la réalisation se mettentrapidement au travail sinon ils deviennent vite impatients.
Au contraire, les personnes issues d'une culture plus tournée vers le relationnel veulent connaître lesmembres du groupe avant de se mettre au travail.
Le stress : Les membres d'un groupe multiculturel peuvent avoir peur d'offenser les autres membres du groupe en imposant leurs idées.
Cela peut causer descomportements artificiel ou superficiel qui augmentent le stress dans un groupe.
Le manque de confiance générale : des membres du groupe préfèrent travailler avec des personnes de leur culture et tendent à ne pas faire confiance aux autres.
Labarrière de la langue est un facteur important puisque les personnes qui ne parlent pas la même langue peuvent difficilement se faire confiance.
La langue : le groupe est obligé de parler une seule langue pour que tout le monde comprenne.
Pour certains, c'est leur langues maternelle et pour d'autre non cesderniers peuvent hésiter à s'exprimer, donc certains membres sont plus à l'aise que d'autre.
De ce fait, il peut y avoir un manque de communication ou une mauvaisecommunication dans le groupe, cela peut aussi engendrer une incompréhension entre les membres du groupe.
La communication : dans certaines cultures, la communication est directe et explicite alors que dans d'autre elle est indirecte et implicite.
Analyser un problème : Tout diffère selon la culture, certaines passent plus de temps pour analyser le problème avant de proposer des solutions, alors que d'autrespensent que c'est une perte de temps.
Chacun analyse le problème du point de vue de leur propre culture.
La prise de décision : elle diffère selon la culture de l'individu, certaines culture acceptent le fait que ce soit le leader du groupe qui prenne les décisions alors qued'autres rejettent cela et préfèrent que tout le groupe participe à la prise de décision.
La prise de décision est plus complexe dans un groupe multiculturel du fait de ladifférence d'analyse des problèmes, de la différence d'opinions et de la difficulté se trouver un consensus.3.
Le paradoxe des groupes transculturels.
B.
Le management de la diversité : un facteur primordial dans la réussite d'une organisation.
1.
Les différents types de management de la diversité culturelle.a) La stratégie d'adaptation.
Méthode : Le manager laisse l'équipe se débrouiller seule pour travailler ensemble et gérer les différences culturelles.
Avantages : Le manager intervient très peu dans la gestion de l'équipe, ce qui permet une certaine liberté à cette dernière.
Problèmes : Plusieurs questions peuvent être soulevées face à ce type de management.
En effet, quel est le niveau de confiance mutuel que s'accorde chaquemembre du groupe ? Qu'en est-il de la communication dans ce type de groupe ? Le fait que le manager n'intervienne pas laisse penser que le groupe est tout seul.
b) L'intervention structurelle.
Méthode : Reconfigurer l'équipe pour réduire les conflits et réduire les sources de conflits.
Avantages : cette attitude permet à l'équipe de s'impliquer de plus en plus et de mieux en mieux pour la réussite générale.
Problèmes : Les membres du groupe doivent être soudés, l'intervention d'un médiateur peut être influente.
Les membres du groupe peuvent aggraver les différencesdéjà existantes.
c) L'intervention managériale.
Méthode : Il s'agit de créer des normes pendant la formation de l'équipe ensuite, recruter un manager expérimenté pour harmoniser les différences culturelles etdonner des feedbacks.
Avantages : Ce type de management permet à l'équipe de découvrir des processus efficaces et de lever des barrières sur la diversité culturelle.
Problèmes : L'équipe peut devenir dépendante de l'intervention du manager et elle peut aussi résister au changement.
d) L'ultime stratégie.
Méthode : Il s'agit d'évincer l'élément perturbateur de l'équipe pour redonner de l'efficacité au groupe.
Avantages : Retrouver un équilibre de groupe quand celui-ci a été perdu.
Problèmes : Cela représente une perte de talent, de compétence, d'idée… C'est une perte de valeur ajouté dans le sens où un individu apporte une autre vision quipeut servir au groupe.
Enfin, cela peut avoir des effets pervers sur le reste du groupe.
2.
La communication au sein du groupe est primordiale.
Le challenge de la communication au sein d'un groupe multiculturel :
Il faut trouver un langage similaire Ce langage doit comprendre différent style de communication.
Il faut aussi décoder la communication informelle est non verbale.
II.
La RSE, concept multidimensionnel :
A.
Définition :La RSE, Responsabilité Sociale ou Sociétale des Entreprises, est devenue une thématique dominante en sciences de gestion.
La RSE est la traductionmicroéconomique du développement durable.
Le « management responsable » est ainsi l'instrumentation de gestion visant à mettre en œuvre et à rendre compte d'une« responsabilité globale » de l'entreprise : dans ce paradigme managérial, la responsabilité de l'entreprise ne se réduit pas à la performance financière et s'étend auxsphères sociale (ou sociétale) et environnementale La RSE correspond en conséquence à des démarches volontaires d'entreprises visant à améliorer la qualité socialeet environnementale de leurs activités au delà des exigences légales et réglementaires sans pour autant perdre de vue leurs obligations de performance économique etfinancière.La RSE n'est pas un épiphénomène, ni un effet de mode sans lendemain.
Elle correspond à un ensemble de pratiques lourdes (bien que diversifiées) et à une vision dela place de l'entreprise dans son environnement économique, écologique et sociétal, consolidant des comportements “ nouveaux ”.
Elle résulte de demandes de lasociété civile (ONG, associations) d'une meilleure prise en compte des impacts environnementaux et sociaux des activités des entreprises, qui est née, notamment,des problèmes d'environnement globaux rencontrés depuis les années 1970.La RSE est la déclinaison pour l'entreprise des concepts de développement durable, qui intègrent les trois piliers environnementaux, sociaux, et économiques.
La RSEtend à définir les responsabilités des entreprises vis-à-vis de ses parties prenantes, dans la philosophie « agir local, penser global » (René Dubos).
En pratique, ellecouvre, par exemple, la qualité globale des filières d'approvisionnement, de la sous-traitance, le bien-être des salariés, l'empreinte écologique de l'entreprise, etc.L'exercice de la RSE demande une bonne perception de l'environnement de l'entreprise, ainsi que le respect de l'équilibre des intérêts des parties prenantes.
B.
Enjeux et mise de sa mise en place :La RSE et le développement durable font l'objet de multiples controverses.
Pour leurs détracteurs ces notions cachent une forme sophistiquée de manipulation des.
»
↓↓↓ APERÇU DU DOCUMENT ↓↓↓
Liens utiles
- La valeur d'une action se mesure-t-elle à son utilité sociale ?
- L e rock, forme culturelle liée d'abord, et pendant longtemps, à la marginalité et à la protestation sociale de minorités, a aujourd'hui une longue histoire.
- Pierre LEMIEUX (Contemporain) Apologie de la résistance fiscale Non seulement il n'est pas antisocial de dire non serviam au fisc, mais on peut soutenir que c'est, au contraire, une « responsabilité sociale » dès lors que l'impôt devient clairement spoliateur.
- Dans quelle mesure, l'école est-elle source de mobilité sociale ?
- Management des entreprises