Courte étude sur le musé Nissim de Camondo
Publié le 03/04/2024
Extrait du document
«
Compte rendu Nissim De Camondo
I – Présentation du musée
-
A qui appartenait le bâtiment avant d’être transformé en
musée ?
Racontez en quelques lignes l’histoire de la famille de
Camondo ?
Le musée Nissim de Camondo est un musée inauguré en 1936.
Celui-ci se trouve dans le magnifique hôtel particulier du 63 rue de
Monceau dans le 8eme arrondissement de Paris.
En effet,
commandé par Moïse de Camondo et construit en 1912 par
l’architecte René Sergent l’hôtel particulier a pris une tournure
totalement différente que celle initialement prévu.
L’histoire de la grande fortune de la famille Camondo commence avec
Isaac de Camondo, fondateur d’une banque très importante au sein de
l’empire Ottoman.
Celle-ci est à sa mort reprise par son frère Abraham de
Camondo puis par ses petits-fils, Abraham-Behor de Camondo et Nissim
de Camondo qui importent une filiale de la banque à Paris où ceux-ci se
sont installés dans deux hôtels particuliers voisins.
Moins intéressés par le
domaine de la banque, leurs fils respectifs Isaac et Moïse de Camondo
s’intéressent à des domaines bien différents.
En effet Isaac devient
compositeur et meurt en 1911 et son frère Moïse, grand collectionneur de
mobilier et d'arts décoratifs français du XVIIIe siècle et XIXe siècle fait
raser les demeures de ses parents et de son oncle afin de construire un
hôtel particulier sur trois niveaux inspirés du petit trianon de Versailles.
Parallèlement à cela, son fils Nissim de Camondo s’engage dans l’armée et
est mobilisé en 1914 au début de la Première Guerre Mondiale.
Cependant, le 5 septembre 1917 lors d’une mission aérienne de
reconnaissance, l’avion du jeune soldat est touché provoquant son décès.
À la suite de cela, Moïse de Camondo qui meurt en 1935 lègue son hôtel
particulier ainsi que sa collection à l’Etat en demandant de donner au futur
musée que deviendra celui-ci le nom de son fils.
La lignée de cette famille
1
s’éteint tragiquement avec la déportation de sa fille Béatrice de Camondo
à Auschwitz en 1944.
Quelles collections sont mises en valeur dans ce musée ?
Expliquez en présentant les modalités d’acquisition des
œuvres ?
Les collections misent en valeur dans le musée sont en grande partie
des œuvres d’arts décoratifs français datant de la fin du XVIIIe siècle
avec l’époque Transition ainsi que du règne de Louis XVI étant donné
la passion de Moïse de Camondo pour celles-ci.
Son premier achat en lien avec cette époque date de 1892, année à
laquelle le jeune collectionneur acquiert une commode Transition.
En
effet celui-ci est introduit aux collections de la fin du XVIIIe siècle
grâce à sa belle-famille également passionnée dans la redécouverte
de cette période.
A partir de la construction de l’hôtel Particulier du
63 rue de Monceau, le comte intensifie sa collection grâce à ses
relations avec des grands antiquaires parisiens tels que Seligmann,
Wildenstein, Kraemer, Larcade, Lion ou Helft ainsi qu’aux enchères.
L’hôtel qu’il fait construire rue de Monceau étant inspiré du petit
trianon de Versailles est une preuve concrète de sa grande passion
pour la fin du XVIIIe siècle.
2
Choisissez deux œuvres à présenter :
Buste de femme noir :
Initialement
« Buste
de
négresse », ce buste a été réalisé
par Jean-Antoine Houdon au début
du XIXe siècle d’après une
fontaine du jardin du duc de
Chartres devenu Parc Monceau
après son démembrement.
La
statue est faite de bronze patiné et
de bronze doré, et représentait à
l’origine une esclave noire.
Nous
pouvons voir sur son pied la
phrase suivante ; « Rendue à la
liberté et à l’égalité par la
convention
nationale
le
16
pluviose 2e de la République
française et indivisible.
», une inscription célébrant l’abolition de
l’esclavage.
En effet, la posture de cette femme avec les yeux tournés
vers le bas semble défier son statut initial ce qui en a fait....
»
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