Constantin Cavafis par Etiemble Écrivain, professeur à la faculté des Lettres de Montpellier Le 17 avril 1863, le patriarcat d'Alexandrie, en Égypte, inscrivait sur ses registres le nom de Constantin P.
Publié le 05/04/2015
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Constantin Cavafis par Etiemble Écrivain, professeur à la faculté des Lettres de Montpellier Le 17 avril 1863, le patriarcat d'Alexandrie, en Égypte, inscrivait sur ses registres le nom de Constantin P. Cavafis, rejeton d'une riche famille grecque : le père, un négociant fixé dans la colonie alexandrine ; la mère, une phanariote. Comme plusieurs des fils de cette " bonne société ", le jeune Constantin fit ses études en Angleterre. Plus tard, il vécut à Constantinople, où sa mère était née ; il connut la France et la Grèce. La trentaine passée, il revint en Égypte, travailla un moment à la Bourse d'Alexandrie, puis comme fonctionnaire du gouvernement égyptien : à l'âge de sa retraite, il s'occupait d'irrigations. De 1899 à sa mort, en 1933, à peine s'il quitta une ou deux fois une ville qu'il avait si longtemps désertée dans sa jeunesse. Le jeune mondain y vécut seul une longue vieillesse : par goût, sans doute, mais aussi parce que ses moeurs scandalisaient une société d'autant plus sévère à Sodome qu'elle croyait ainsi cacher, ou racheter, ses propres turpitudes. Seul, non pas tout à fait. Des jeunes gens, ces jeunes gens qu'il aimait tant, parfois montaient le petit escalier de la rue Lepsius, au n° 10, près de l'église Saint-Saba :...
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