Clovis Ier Clovis serait le descendant de Mérovée, roi légendaire d'une tribu de Francs Saliens, qui a donné son nom à la dynastie mérovingienne.
Publié le 05/04/2015
Extrait du document
«
Clovis serait le descendant de Mérovée, roi légendaire d'une tribu de Francs
Saliens, qui a donné son nom à la dynastie mérovingienne.
Les Francs
apparaissent au courant du IIIe siècle comme un regroupement de petits
peuples germaniques pas encore convertis au christianisme.
Dans leur
langue, le francique (plus proche de l'actuel néerlandais que de l'allemand),
leur nom signifierait “ libres ” ou “ hardis ”.
Hardis, les Francs le sont
certainement, et brutaux et belliqueux.
On redoute la saisissante adresse et
efficacité des guerriers : “ C'est un jeu pour eux de lancer dans l'espace leur
francisque (hache à deux tranchants), de mesurer du regard l'endroit qu'ils
sont sûrs de frapper, de faire tourner leur bouclier, de bondir plus vite que
les javelots qu'ils ont décochés et d'atteindre l'ennemi avant eux.
” (Sidoine
Apollinaire.) A la mort de son père Childéric Ier, Clovis est élevé sur le
pavois par ses soldats, comme le veut la coutume franque.
Il a quinze ans.
Il
hérite d'un royaume resserré entre la mer du Nord, l'Escaut à l'est, les
diocèses de Thérouane et de Boulogne à l'ouest et le diocèse de Cambrai au
sud.
Ce modeste héritage, Clovis ne tardera pas à l'étendre.
En vingt ans,
par la diplomatie ou par la force, il va devenir maître de la Gaule.
Mais, à
son avènement en 481 (ou 482), sa situation est claire aux yeux des
Gallo-Romains, que commande Syagrius : Clovis est reconnu roi (rex),
autrement dit chef militaire d'un peuple allié de l'Empire.
Cependant,
Syagrius lui-même, dernier représentant de l'autorité romaine en Gaule du
Nord, est dans une position délicate.
Son père, Aegidius, ayant rompu avec
Rome, il ne peut plus compter militairement que sur ses propres forces,
privé d'ordres, d'hommes ou de subsides venant de la capitale.
Clovis
profite de cet état de faiblesse.
En 486, près de Soissons, il attaque et écrase
Syagrius qui doit se réfugier chez les Wisigoths (en Aquitaine).
Clovis a le
champ libre pour occuper la Gaule du Nord jusqu'à la Loire et obliger ce
qui reste de l'armée romaine à passer à son service.
L'épisode quasi
légendaire du “ vase de Soissons ” n'est pas qu'une belle histoire.
Il
témoigne de la volonté politique de Clovis.
En refusant le partage égal du
butin à la mode germanique, il impose à ses guerriers son pouvoir
supérieur.
En réservant un vase liturgique pour le restituer à l'évêque de
Reims, il s'assure l'alliance essentielle avec le haut clergé de Gaule.
Cette
même intelligence politique fait choisir à Clovis de ne pas poursuivre
aussitôt sa conquête vers le sud, mais d'affermir ses positions à l'est.
Luttes
sanglantes, mais mal connues, pour soumettre les autres tribus franques et.
»
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