Charles Martel Fils de Pépin II, dit de Herstal, et de sa concubine Alpaïde.
Publié le 05/04/2015
Extrait du document
«
Fils de Pépin II , dit de Herstal, et de sa concubine Alpaïde.
Bien que bâtard,
Charles (dont le prénom signifie “ soldat brave ” ou “ gars solide ”) est
issue d'une puissante famille seigneuriale, les Péppinides.
Possédant
d'immenses domaines entre Brabant et Moselle, cette lignée aristocratique
occupait la fonction de maire du palais depuis trois générations.
A l'origine
intendant général (chargé de diriger les services politiques et domestiques
de la maison du roi), le maire du palais apparaît, dès le milieu du VIIe
siècle, comme le personnage principal de l'État.
C'est lui, de fait, qui exerce
la réalité du pouvoir.
Dans un royaume fractionné en trois parties, les rois
mérovingiens de l'Austrasie, de la Neustrie et de la Bourgogne ne sont plus
que des fantoches, sous tutelle du maire.
Ainsi, Pépin II laisse-t-il à ses
descendants non seulement une fonction désormais héréditaire, mais
encore le pouvoir sur deux mairies qu'il a réussi à rassembler : l'Austrasie et
la Neustrie.
A sa mort en 714, la bataille pour la succession s'engage.
Sa
veuve légitime, Plectrude, revendique “ l'héritage ” pour son fils Théobald.
Pas question que Charles le bâtard s'en empare.
Fait prisonnier, il s'évade
en 715, rassemble des compagnons, se rend bientôt maître de l'Austrasie,
avec le titre de duc et prince des Francs.
Se tournant contre les Neustriens,
Charles les bat à Amblève, près de Malmédy (716), puis à Vincy, près de
Cambrai (717), et se fait livrer par Plectrude la ville de Cologne et le trésor
royal.
Il déploie une énergie farouche à unifier l'État mérovingien, met en
déroute les Saxons et les Frisons, soumet la Thuringe et la Bavière.
En
novembre 719, par une victoire décisive à Néry, il met définitivement la
main sur la Neustrie, en évinçant Rainfroi qui venait d'être proclamé
nouveau maire du palais.
Homme de guerre remarquable, mais aussi fin
politique, Charles s'empresse de reconnaître la dérisoire souveraineté de
Chilpéric II, puis de Thierry IV, afin de s'attacher la confiance de
l'aristocratie neustrienne.
Maire de deux palais, Charles ne détient pas
encore la totalité du pouvoir : l'Aquitaine, dirigée par Eudes , garde son
autonomie ; les princes-évêques restent puissants, notamment en
Bourgogne.
Mais, surtout, la pression croissante des Arabes sur le midi de
la France devient un danger mortel.
La deuxième vague musulmane s'abat
sur la Gascogne, s'avance sur Tours.
Charles accourt avec son armée aux
abords de Poitiers.
Les soldats en rangs serrés, “ immobiles comme un
mur ”, brisent net l'élan des cavaliers ennemis (octobre 732).
La mort de
leur chef Abd El-Rahman, tué au combat, est le signal de la débandade.
Par.
»
↓↓↓ APERÇU DU DOCUMENT ↓↓↓
Liens utiles
- CHARLES MARTEL (vers 688-22 octobre 741) Maire du palais (718-741) Fils de Pépin II, dit de Herstal, et de sa concubine Alpaïde.
- CHARLES MARTEL (vers 688-22 octobre 741) Maire du palais (718-741) Fils de Pépin II, dit de HerstalF011C, et de sa concubine Alpaïde.
- Pépin le Bref Fils cadet de Charles Martel.
- Pépin le Bref était le fils de Charles Martel.
- CHARLEMAGNE (2 avril 742-28 janvier 814) Roi des Francs (768-814) ; empereur d'Occident (8OO-814) Fils aîné de Pépin le Bref et de Bertrade (ou Berthe au grand pied), Charles a vingt-six ans quand il succède à son père.