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Charles Gounod par Jean Dupérier Pour élever ses deux fils : Urbain et Charles, Victoire Gounod-Lemachois, veuve du graveur François-Louis Gounod, donnait des leçons de piano.

Publié le 05/04/2015

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Charles Gounod par Jean Dupérier Pour élever ses deux fils : Urbain et Charles, Victoire Gounod-Lemachois, veuve du graveur François-Louis Gounod, donnait des leçons de piano. Au cours que donnait sa maman, le petit Charles montrait des aptitudes plutôt rares. Il ne fut d'ailleurs pas moins bon élève à l'Institut Leteillier, puis au lycée Saint-Louis où il resta jusqu'au baccalauréat. Néanmoins, pendant cette période, le compositeur se manifeste déjà de diverses façons. Va-t-il être musicien ? La mère, inquiète, avise le proviseur du lycée qui la rassure. Pour décourager le jeune homme on lui fait subir diverses épreuves. Rien n'y fait : sa vocation s'affirme et Mme Victoire Gounod se résigne à l'inévitable. Sous les directions successives de Reicha, Halévy, Berton, Lesueur et Paër, Charles Gounod apprend la technique de son métier. Arrivé au terme de ses études il lui reste encore à mériter le grand prix de Rome qu'il n'obtiendra qu'au troisième essai, en 1839. A Rome il devint mélancolique. La Ville Éternelle le décevait. Mais bientôt son humeur changea. Ses aspirations religieuses (très superficielles en somme), son enthousiasme, sa mobilité de caractère, trouvaient à tous les carrefours de quotidiens sujets d'excitation. La mélancolie de Gounod était d'ailleurs une charmante compagne. Elle le traitait avec douceur, donnait à sa vie la ...

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