Calvin Né a Noyon, fils d'un secrétaire de l'évêché, Jean Cauvin, dit Calvin, est tonsuré dès l'âge de onze ans, pour pouvoir entrer en possession d'un bénéfice ecclésiastique, auquel il renoncera d'ailleurs en 1534.
Publié le 05/04/2015
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Né a Noyon, fils d'un secrétaire de l'évêché, Jean Cauvin, dit Calvin, est
tonsuré dès l'âge de onze ans, pour pouvoir entrer en possession d'un
bénéfice ecclésiastique, auquel il renoncera d'ailleurs en 1534.
En 1523, à
Paris, plus tard à Orléans puis à Bourges, il se distinguera par de brillants
succès scolaires.
Déjà, à cette époque, il est initié au luthéranisme par
Melchior Volmar, son frère Charles se convertit à la nouvelle doctrine, son
père meurt excommunié, et Calvin revient à Paris où il se lie avec Lefèvre et
avec Budé .
C'est Calvin qui est l'auteur du discours, résumé des idées
nouvelles, que le recteur de l'Université, Nicolas Cop, prononce à son cours.
Dès lors, commencent pour Calvin ses pérégrinations de prédicateur, qui le
conduisent en Saintonge, à Angoulême et, à Nérac, dans la petite cour
protestante de Marguerite de Navarre.
Rentré à Paris en 1534, au moment
de “ l' affaire des Placards ”, il fait la persécution et se réfugie à Bale, où il
publie son important ouvrage, L'institution de la Religion chrétienne qu'il
dédie à François Ier , et où, déjà, l'appui de l'État est jugé indispensable à
l'Église.
Un court séjour à Ferrare, auprès de la duchesse Renée de France,
précède son arrivée à Genève, où il est appelé par Farel .
Au bout de deux
courtes années, l'austérité de sa doctrine mal accueillie par les libertins,
l'oblige à accepter l'invitation que de Strasbourg lui adresse Bucer ; dans
cette ville, il épouse Idelette de Bure, veuve d'un anabaptiste, et pose les
fondements d'une Église française.
En 1538, rappelé à Genève par Farel , il
sera reçu triomphalement et reprendra avec succès la grande entreprise de
1536.
Son éloquence, entièrement improvisée, et très abondante (deux cent
quatre-vingt-six sermons par an, au dire de Théodore de Bèze, qui sera en
1564, après la mort de Calvin, recteur de l'Académie genevoise), conquiert
les esprits.
Outre les enseignements proprement théologiques (grâce et
œ uvres, prédestination, sacrements réduits au baptême et au mariage, objet
d'inépuisables controverses), les rapports nécessaires entre le temporel et le
spirituel y sont résolument énoncés et Calvin s'évertue à promouvoir un
État, véritable théocratie, propre à “ éduquer les hommes et à nourrir le
service de Dieu ”.
Le Consistoire (six ministres et douze anciens, nommés
par les “ Conseils ”) reçoit même, en 1555, le droit d'excommunier.
Genève
connaît alors la rigueur des lois : entre 1542 et 1546, soixante-seize
contestataires sont exilés, Calvin fait décapiter Jacques Gruet, réfractaire au
gouvernement ; Castellion qui, évadé des prisons de Vienne en Dauphiné,
était venu trouver refuge à Genève, et avait été placé par le réformateur.
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