Bilan de la recherche archéologique au Mali et au Sénégal
Publié le 21/09/2012
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Pour remédier aux problèmes auxquels la recherche archéologique est confrontée au Mali et au Sénégal, les archéologues doivent faire connaitre l’importance et le rôle de l’archéologie aux entrepreneurs, aux populations et aux hommes politiques à travers des tenues de colloques, ceci pouvant non seulement aidé à faire à temps des travaux de sauvetage des sites archéologiques, mais aussi le financement endogène des recherches. Pour explorer et fouiller correctement les sites archéologiques au Mali et au Sénégal, la formation et les stages de perfectionnement des cadres et techniciens sur place sont requis pour qu’ils soient compétents et s’adaptent facilement aux nouvelles technologies de recherche au niveau régional et sous régional. La formation des cadres sera liée au développement des activités archéologiques et muséologiques. La sélection des futurs chercheurs sera faite judicieusement pour éviter toute fuite vers d’autres carrières. Il faudrait prioritairement développer une archéologie de sauvetage pour éviter la destruction
de certains sites archéologiques en chantier tels ceux de Bamako, Mopti, Gao, qui seront prioritaires. Les environs des grandes villes et certaines zones exposées aux spéculations foncières et aux fouilles clandestines ou intéressés par de grands travaux économiques devront faire l’objet d’une protection efficace. Il faut doter les centres de recherches archéologiques de locaux pour emmagasiner les objets récoltés, pour les conserver afin de les étudier ; créer de nouveaux centres de documentation, revoir l’organisation des anciens centres de documentations et bibliothèques et veiller à ce qu’ils soient bien fournis. Créer des laboratoires archéologiques pour faciliter les analyses et études archéologiques sur place. Il faut doter les centres de moyens de locomotion, (engin, véhicule) pour la mobilité des chercheurs sur les sites. Il faut lutter à tout prix contre les fouilles clandestines. Revoir à la hausse la partie du budget national accordé à la recherche archéologique. Encourager les coopérations entre nos différents Etats dans un plein respect de la souveraineté de chaque Etat pour que des échanges soient faits sur l’état des recherches archéologiques, les uns pouvant compléter les autres. Il convient également de monter des équipes pluridisciplinaires nationales, régionales ou internationales pour faciliter les recherches sur le terrain. Le souci d’insuffisance des moyens de culture et la difficulté du développement touristique peuvent avoir pour palliatif l’aménagement des sites archéologiques et des musées. Les coopérations
transfrontalières, sous régionales et internationales travaillent pour remédier à certains de ces problèmes. En dépit des péripéties liées à l’exécution des programmes de recherche archéologiques, les équipes essayent par des moyens de communication à leur disposition de publier des résultats de recherches, de sensibiliser les décideurs et populations à prendre en charge la gestion rationnelle du patrimoine culturel. Les conférences scientifiques tenues au Mali au Sénégal et dans toute l’Afrique de l’ouest, des expositions de vestiges, la rédaction d’articles de vulgarisation dans les journaux d’information générale, des comptes rendus de travaux dans les revues spécialisées, les vidéogrammes sont tous abondamment utilisés pour rendre la discipline archéologique populaire et compréhensible.
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