Américanisation de la société martiniquaise

  Baer en 1950, depuis le secteur du jeu vidéo est en croissance continue, et à partir de 2002 son chiffre d'affaire mondial dépasse celui du cinéma. Quoi de plus virtuel alors qu'un jeu; il contient en son essence tous les éléments du réel et pourtant celui qui s'y adonne est conscient qu'il fait "pour de faux«. Pourtant de plus en plus violents, ils font un malheur sur le marché et créent une véritable dépendance tel une « drogue « au près des consommateurs. De nombreuses études récentes tentent de prouver une bonne fois pour toutes que la violence présente dans ces médias vidéo est un réel danger et devrait aussi être considérée en tant que menace à la sécurité publique. En effet, l’actualité a fait état de nombreuses fois des dégâts occasionnés par ces jeux. Des criminels (parfois jeunes) se sont directement inspirés de la mise en scène de leur jeu vidéo préféré (par exemple, Doom, Counter-Strike ou Grand Theft Auto). Néanmoins, ce genre de cas, menant à un passage à l'acte aux conséquences lourdes ou non, reste extrêmement anecdotique. Les tentatives de régulariser la vente de jeux violents dans quelques États américains ont toutes échoué, les partisans de ce contrôle n’ayant pas réussi à prouver hors de tout doute aux juges que le contenu violent ne causait pas de troubles comportementaux et une augmentation de l’agressivité chez les jeunes. D’autre part, de   plus en plus de programmes diffusés sur nos antennes sont de nature violente. La majorité d’entre eux,

proviennent d’Amérique où sont conçu chez nous mais inspiré de programme américain. D'après une étude menée par le Dr. Huesmann, 60% des programmes télévisés regardés par les américains seraient de nature violente, et 40% seraient même "très violents". Cette étude et montrait aussi que la télévision rendrait les garçons agressifs. Réalisée auprès de 8.000 familles aux Etats-Unis, et publiée dans la revue «Pediatrics«, elle révèle que regarder des programmes violents à la télévision entraînerait des comportements agressifs de la part des petits garçons. Les comportements violents des petits garçons se manifestent lorsqu'ils atteignent l'âge de 7 ans, alors qu'ils ont regardé des programmes violents entre l'âge de 2 et 5 ans.  De ce faite, ces mêmes émissions produites aux Etats Unis, et diffusés sur nos chaînes produisent un effet similaire sur notre population. Bien sûr, pour limiter l’impacte de cette violence sur notre population l’Etat intervient par des mesures établies depuis les années 70 à savoir : la signalétique jeunesse (-10,-12, -16, -18).