Devoir de Philosophie

Alexander Graham Bell par Karl K.

Publié le 05/04/2015

Extrait du document

Alexander Graham Bell par Karl K. Darrow des Laboratoires des Téléphones Bell. Docteur honoris causa Université de Lyon. Alexander Graham Bell naquit en Écosse le 3 mars 1847 ; il mourut en Nouvelle Écosse le 2 août 1922. Son nom passera à la postérité comme celui de l'inventeur du téléphone ; l'élaboration de cette invention n'a occupé, cependant, qu'une quinzaine d'années de sa longue vie et c'est à une remarquable diversité de problèmes que s'est intéressé cet esprit étonnamment doué. La plupart des grands hommes suivent un chemin qui dévie nettement de celui qu'avaient suivi leurs ancêtres : la carrière de Bell, au contraire, fut déterminée par celle de son père et de son grand-père. Son grand-père paternel était " élocutionniste " : le terme et la profession qu'il désignait ont tous deux disparu. On désignait par ce vocable des maîtres de diction qui, dans les pays de langue anglaise, récitaient avec une prononciation correcte et claire, et non sans effets rhétoriques et théâtraux, des récits, des sonnets de Shakespeare, etc. Melville Bell (1819-1905), père de Graham Bell, était un maître de diction des plus réputés, auteur de plusieurs livres dont l'un soutint près de deux cents éditions. Il avait étudié les fondements de son art et inventé un système de représentation des sons du langage au moyen de symboles indiquant la position et les mouvements de la gorge, de la langue et des lèvres lors de l'émission du son. Ce système n'était pas limité à l'anglais : on pouvait s'en servir pour la prononciation de langues étrangères. Dans son enfance, Graham Bell servit de démonstrateur de ce système de " langage visible " devant les auditoires qui se réunissaient pour entendre les conférences faites par son père. A l'âge de vingt-trois ans, Bell était établi à Londres où, en commun avec son père, il s'occupait de l'enseignement de la diction et de la correction des défauts du langage. A cette époque, sa mère fut atteinte de surdité : ce coup du sort excita, s'il ne le détermina pas, l'intérêt porté par le père et le fils pour la question de l'utilisation du " langage visible " comme moyen d'apprendre aux sourds à parler. En 1870, le jeune Bell fut averti par les médecins qu'il était menacé de tuberculose. Cette maladie avait déjà enlevé deux de ses frères ; son père prit donc le parti héro&ium...

« par Karl K.

Darrow des Laboratoires des Téléphones Bell.

Docteur honoris causa Université de Lyon.. »

↓↓↓ APERÇU DU DOCUMENT ↓↓↓

Liens utiles