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Philosophie : Le bonheur, est-ce la satisfaction de ses désirs ?

Publié le 15/05/2023

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« TG1 Philosophie : Le bonheur, est-ce la satisfaction de ses désirs ? Depuis la Grèce antique, le bonheur est une notion au cœur des réflexions et des écrits.

Le bonheur a été abordé sous différentes approches tel qu’en biologie, en psychologie, en sociologie ainsi qu'en philosophie.

Ce bonheur est une obsession pour certains, une simple aspiration pour d’autres, mais reste une volonté de chacun. Ce terme désigne un état de satisfaction stable , constant et puissant.

Et de par cette stabilité, il reste un idéal pour l’Homme qui est par nature instable au vu de son émotivité et de ses sentiments changeants.

On peut constater que dans notre société, on promet le bonheur notamment par les publicités qui montre un aspect des choses en mettant en avant les cotés positifs dans le but de nous pousser à vivre la même expérience.

Ce concept de bonheur est également intimement lié au concept de désir. Concept qui se définit par l’action de désirer, d'aspirer à avoir, à obtenir, à faire quelque chose et qui peux se traduire par l’envie envie, le souhait, l’aspiration.

Notre bonheur ainsi que nous mêmes sommes liés à nos désirs et à leur satisfaction.

Chacun désire quelque chose, et on désire tous des choses différentes.

La satisfaction de nos désirs personnels, est-ce une bonne chose qui participe au bonheur ? La poursuite de satisfaction peut-elle aller à l’encontre de notre bonheur ? Est-ce la seule réponse au bonheur ? Lors de notre vie, et ce depuis notre enfance, nos expériences nos visions nos rêves nous poussent à désirer certaines choses.

Mais le désir peut se caractériser sous différentes formes.

Comme le dit Socrate : « Ce qu’on n’a pas, ce qu’on n’est pas, ce dont on manque, voila les objets du désir.

» Il peut être un désir d’accomplissement de ressemblance à un idéal.

On peut prendre par exemple les héros de certaines histoires, Héraclès en mythologie grecque, les personnages de films, de dessins animés ou les célébrités.

Le fait de désirer désigne une chose que l’on ne possède pas et donc devient une source de motivation à acquérir cette chose.

Dans ce cas il s’agit d’accéder à un idéal de vie, d’acquérir une conscience ou une reconnaissance que l’on ne possède pas ou encore une situation particulière.

On peut lui donner une forme de désir d’obtention, d’appropriation.

On peux reprendre comme exemple les publicités qui montrent des objets en ayant pour but de nous donner envie de les posséder.

Ce qui attise nos désir de possession et donc dans notre société accentue la consommation en vendant des produits qui sont objets de désirs provoqués.

On peut encore trouver une autre forme de désir, celle-ci plus corporelle et physique avec les Lucas Boulanger TG1 désirs corporels, charnels, sexuels.

On a comme exemple le désir de manger, de boire, de s’accoupler… Ceux-ci influent sur l’aspect biologique avec les hormones qui agissent sur notre corps, nos pensées et nos désirs et qui peuvent être agités à la matérialisation de ceux-ci.

Quelque sois la forme qu’il prend, le désir devient lors de son apparition une source de motivation, de volonté.

Il est une source de force et d’accomplissement.

Et peut devenir une obsession.

Le désir peut être quelque chose de bien ou de mal, car son jugement dépend d’une morale de société.

Il peut nous pousser à nous améliorer à nous transformer.

Il peut nous pousser à devenir meilleur. On peut prendre les désirs accomplir certaines tâches ou actions qui sont jugés bonnes ou d’ajouter un attrait à sa personnalité.

On peut prendre comme exemple devenir plus généreux en ayant comme désir/objectif de devenir quelqu’un de généreux.

Ou encore à des fins plus personnelles, accéder à un privilège, une position, obtenir quelque chose.

On retrouve la richesse ou le pouvoir qui sont sources de désirs récurrentes.

Pour vivre de manière heureuse, nous avons besoin de désirer des choses.

Ce sont des motivations qui nous poussent à agir, à réfléchir, à changer.

Ce sont des points de repères dans nos vies qui nous servent à être organisé et à savoir ce que l’on veut et pour cela il faut accepter ses désirs.

La citation d’Épicure : « Parmi les désirs, certains sont naturels, d’autres sont vains.

Parmi les désirs naturels, certains sont nécessaires, d’autres sont simplement naturels.

» Les désirs naissent de nos représentations.

De plus, nos désirs sont influencés par ceux des autres.

En effet lorsqu’une personne évoque ses désirs et donnent ses motivations à le réaliser ainsi que ce que va lui apporter sa réalisation, cela nous influence et nous orienter en nous révélant une nouveau désir ou au contraire le rejeter.

Les désirs prennent forme lorsque l’on voit, que l’on nous raconte, que l’on constate ce que va nous apporter réalisation de ces désirs.

Ils naissent d’une volonté de ressemblance et donc relève de l’idéal.

Car toute personne est différentes.

Et par la multitude de désir que chacun possède, on aspire à un polyvalence.

La volonté de réalisation et donc de satisfaction de nos désirs participe donc à notre bonheur et nous permet de vivre. Mais la poursuite de la réalisation de ses désirs peut mener à des fins qui sont négatives et qui vont a l’encontre du bonheur... Comme dit précédemment, les désirs sont jugés bons ou mauvais suivant une morale qui a été instaurés par notre société.

De ce fait certains désirs sont jugés mauvais ou inadapté à cette morale.

On peut prendre comme exemple, les fantasmes qu’ils soient sexuels ou non, ils relèvent d’une volonté d’expérimenter quelque chose d’exclusif, d’unique que d’ordinaire personne ne ferait.

A leur réalisation, il apporte un sentiment de fierté d’être différent.

Et cette différence est jugée positive ou négative en fonction de la morale en vigueur.

On parle alors de désir interdit.

Dans la Grèce antique, le désir était considéré comme une maladie de l’âme car elle s’opposait à la raison et qu’elle symbolisait la tentation qui était synonyme de péché dans beaucoup de religion.

Lors de cette époque, la poursuite acharnée de ses désirs était considéré comme de la folie.

L’obsession que devenait cette volonté de satisfaction prenait Lucas Boulanger TG1 toute la place dans la vie de la personne concernée pour ne focaliser la vie que sur ce point.

La poursuite acharnée de satisfaire ses désirs est donc quelque chose de dangereux et de néfaste qui peut nous aveugler.

Car en premier lieu, on va sacrifier de plus en plus pour se rapprocher de cette satisfaction.

On ne vas se focaliser que sur ça et donc mettre de côté toute autre chose.

Cela devient une obsession.

La vie ne tournerait qu’autour de cela et la décision ultime entre bonheur et malheur dépendrait uniquement de la satisfaction ou non de ce désir.

On peut prendre en exemple le désir de vengeance qui moralement n’est pas reconnu comme bien.

De plus, si ce désir est insaisissable, cela va forcément mener à une déception et donc aller à l’encontre du bonheur.

On peut prendre pour exemple les différents complexes humains, notamment physiques.

Certaines personnes complexes sur leurs corps en voyant d’autres gens avec un corps dont ils rêveraient.

On est donc face à un cas ou le désir n’est pas satisfait et est insatiable car la personne ne s’estime pas capable d’accéder à la satisfaction.

Les désirs personnels dépendent donc de notre rapport a soi, de son estime de soi.

Si l’on s’en croit capable, alors cette recherche de satisfaction est une motivation, un but.

Dans le cas contraire elle devient sujet à une déception, un malheur.

Un autre problème au désir c’est l’apparition continuelle de nouveaux désirs, vouloir plus, toujours plus.

On arrive donc à une avidité qui au final ne peut mener qu’à la déception et au mal-être car il n’est pas possible de se sentir satisfait avec l’apparition constante de nouveaux désirs.

Cette pulsion du désir peut donc se transformer en destruction de soi.

Les désirs lors qu’ils sont puissant nous conditionnent nous.... »

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