L’homme est-il un animal politique ?

« SÉQUENCE 4 - PHILO L’homme est-il un animal politique ? - Aristote Réponse immédiate ? Permettant de trouver une contradiction. Le terme le plus compliqué de la question est politique Oxymore : animal politique pour définir l’Homme. Politique synonyme : social : qui vit en société.

Polis, grec : la cité, qui vit en société, se donne des lois politiques. Réponse immédiate : OUI ! => l’homme est le seul animal politique, il choisi lui-même ses lois afin de vivre en société Tous les autres animaux vivent en société, soumis aux lois naturelles, à la nécessité (instincts primitifs) D’ailleurs l’H décide, décrète des lois, et d’une société à une autre ce ne sont pas les mêmes. D’où la contradiction expliquant la 1ère réaction : - animal : Lois naturelles qui exprime la réalité telle qu ‘elle est (qui ne peut-être autrement, nécessité), descriptives (décide la réalité telle qu’elle est) -> instinct : ligne de conduite naturelle qui dirige tout : aller vers ce qui est favorable, et fuir ce qui peut lui nuire : animal - politique : lois politiques/sociales : exprime la réalité telle qu’on décide, choix, liberté, : qu’elle doit-être autorisé, défendu -> prescriptives (décide, ordonne) Homme doué de raison -> faculté de produire des idées, des raisonnements en vue de connaitre (la distinction entre le vrai/le faux) et en vue d’agir (distinction bien/mal) Notre contradiction explique notre 1ère réaction : l’homme est le seul à décider des lois : non naturelles/politiques pour vivre avec ses semblables.

La question ne se pose pas. Alors ? Pourquoi la poser ? Ambiguïté de l’expression, « animal politique » : - l’expression : est contraction animal /-/ politique : on ne peut pas mettre ensemble ce qui relève de l’instinct et ce qui relève de la raison. 2.

Paradoxe de l’animal politique : il aurait chez l’H seul un instinct politique.

Dans l’idée de « l’animal politique », il y’a l’idée d’un instinct politique.

Qui caractériserait l’H est l’H seul, distinction de l’H et comparaison de plusieurs animaux.

Un instinct à dépasser l’instinct, l’homme serait conduit par sa nature à se donner des lois qui seraient contrenature (qui pourrait détruire sa propre nature). Le véritable enjeu de la question est de réfléchir à la signification de cet instinct politique chez l’Homme. => paradoxe : ce qui défini l’H comme tous les autres animaux est un instinct particulier qui le conduit à se donner des lois non instinctives pour vivre avec les autres dans la même communauté.

La nécessité de la nature humaine conduit l’Homme à exprimer sa liberté (à se donner des lois pour ne pas être soumis à la nécessité) PROBLÉMATIQUE : Parce qu’il est le seul à se donner des lois politiques, l’H est-il l’animal à ne pas être décidé par le seul instinct ou bien y’a t-il chez l’H un instinct politique c’est à dire la mise en place des lois artificielles serait-elle l’expression de sa nature ? => En d’autres termes, les lois politiques sont-elles contre nature (l’instinct) ou bien sontelles la manifestation d’un instinct politique ? I.

La politique est oeuvre de la raison contre l’instinct Hobbes, philosophe,XVIIe s, le Léviathan (monstre biblique, dragon, ouvrage politique : « chose publique ou État (Commonwealth), en latin civitas ».

C'est la fiction par laquelle Hobbes décrit le système social.

L'homme est un loup pour l'homme, et comme son intérêt est la survie, chaque homme passe une sorte de pacte social avec les autres hommes. Thèse politique : « Pour mettre fin à la guerre permanente de chacun contre tous (qui caractérise l’état de nature, condition naturelle des hommes), il faut mettre en place un État (structure organisatrice de la société pour que les hommes puisse vivre ensemble et ne pas s’entretuer); cet État est oeuvre de la raison qui doit domestiquer les instincts». Violence, condition naturelle des hommes OUI donc il faut mettre en place un état afin de vivre ensemble… Idéal politique de Hobbes c’est le despotisme éclairé (le chef qui sait mieux que ceux qui gouverne ce qui leur convient le mieux). Txt extrait du Léviathan : l’état de guerre de tous contre tous : Quelles sont les causes de cette guerre permanente de chacun contre tous ? (L’état naturel de l’homme et donc avant la constitution d’un état) - Intérêt privé /-/ intérêt commun, - tuer des hommes nuisibles (moins fort tue plus fort),… Comment définir cette force de l’état qui pourrait assurer une paix durable pour nos concitoyens ? Qu’est ce qui doit rendre l’état suffisamment fort pour garantir une stabilité et mettre fin aux guerres civiles ? Solution : L’État 1.

Égalité naturelle des hommes : pourquoi H égaux par nature : égalité découle la rivalité. H se sont des semblables.

L’homme vit parmi ses semblables : ils ne sont pas tous identiques : certains plus fort que d’autres; d’autres plus rusés,… la nature faisant bien les choses il y’a une possibilité de s’en sortir.

Si l’un utilise la ruse et l’autre la force : il souhaite obtenir un vainqueur.

Thèse Hobbes : équilibre des forces naturelles, des capacités.

Donc plutôt une égalité des hommes entre eux qu’une inégalité.

La preuve de cette distribution équitable des qualités naturelles = que personne ne revendique pour avoir + que ce qu’il a.

Égalité proportionnelle qui est une égalité naturelle des forces, des capacités. 2.

Rivalité naturelle des hommes entre eux : on ne peut être rivaux qu’en étant égaux. Rivalité = conflit = violence = rapports de forces qui nécessairement (nécessité naturelle) tourne à l’avantage du + fort.

Même loi qui règne chez les animaux.

Dans l’état de nature l’homme est un loup pour l’homme.

=> état de nature est la condition naturelle = l’homme est un loup pour l’homme.

Conservation de soi (se préserver soi-même dans la nature) 3.

De la méfiance découle la lutte pour la reconnaissance : anticipation de la violence : il faut être le plus fort, attaquer en premier (meilleur défense, anéantissent avant d’être attaqué => état de guerre avant qu’on nous attaque, faire disparaitre les nuisibles).

Méfiance : « le plus grand danger pour.... »