Les fausses confidences, Marivaux
Publié le 26/06/2024
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«
Séquence 4 : Les fausses confidences, Marivaux,
1737
Introduction à l’étude des Fausses Confidences
Biographie de Marivaux :
Marivaux (né Pierre Carlet) est un écrivain français,
baptisé à Paris le 4 février 1688 et mort à Paris le 12
février 1763.
Marivaux commença sa carrière littéraire en publiant
d'abord un récit puis un roman parodique sur le modèle
des épopées burlesques du XVIIème siècle ainsi que
des Lettres sur les habitants de Paris.
Ruiné par la
banqueroute de Law, il se consacra entièrement à la
littérature pour subvenir à ses besoins.
Dès lors, sa vie
se confondit dans une large mesure avec son œuvre de
dramaturge et de romancier.
L'œuvre de Marivaux s'organise autour d'une
question centrale, celle de la sincérité, développée tout
au long de sa carrière de dramaturge, mais aussi de
moraliste et de romancier.
En une vingtaine d'années, il
renouvela profondément le registre de la comédie,
approfondissant sa réflexion sur les motifs de l'amourpropre, de la tromperie ou de l'imposture, dont il
analysa les innombrables variations dans ses pièces de
théâtre où la subtilité et la légèreté cachent, le plus
souvent, une extrême gravité.
Marivaux a, en rupture
avec Molière, renouvelé le genre de la comédie en la
fondant sur l’amour naissant traduit en un langage
délicat, un jeu de séduction par le langage, par la suite
appelé « marivaudage ».
Marivaux est un polygraphe : il est non seulement
l’auteur de pièces de théâtre mais aussi de romans (La
vie de Marianne et Le paysan parvenu) et, en tant que
journaliste, d’articles de presse écrite.
Inscrit dans la
lignée des moralistes du XVIIème siècle, comme La
Bruyère, La Rochefoucauld, et de leurs devanciers que
sont Montaigne et Pascal, le théâtre de Marivaux
soulève l'éternelle question de la transparence du cœur.
Les ruses du langage, de l'amour-propre, de
l'imagination, de l'orgueil caractérisent les dialogues de
ses pièces, et les subtiles dissertations sentimentales
de ses personnages ne sont jamais éloignées d'une
réflexion amère sur l'ambiguïté et la violence des
relations sociales.
Membre de l’Académie française, il est l’auteur de La
surprise de L’Amour (1722), de La double Inconstance,
du Jeu de l’Amour et du Hasard (1730), de Les Fausses
Confidences (1737).
Par l'emploi éminemment théâtral des thèmes du
déguisement et du jeu, son œuvre dramatique semble
être dans le droit fil de la tradition italienne et
espagnole du romanesque baroque.
Le thème du
masque et sa fonction de révélateur sont également au
centre de sa création romanesque.
Sans doute est-ce pour cette raison, aussi, que les
œuvres de cet auteur si typique du XVIIIème siècle ont
gardé une telle actualité.
Contexte historique et culturel
- La fin du règne de Louis 14 était très sinistre et à
sa mort, le régent favorise le divertissement, le
libertinage, voir l’insolence.
Etat d’esprit diffèrent,
de la fin de Louis 14.
- Période économique plutôt positive grâce au
commerce triangulaire, la France s’enrichie.
Beaucoup de gens sont ruinés à cause de la
banqueroute de Law (remplacer l’or par du papier
monnaie, tout le monde voulait récupérer l’or au
même moment donc il n’y en avait plus, donc le
papier monnaie n’avait plus de valeur)
- Le siècle des Lumières (voir cours outils sur les
Lumières).
Les idées s’échangent dans les salons et
dans les cafés.
Les idées révolutionnaires
s’échangent dans les clubs.
On retrouve toujours la
querelle des anciens et des modernes (réactualisée
au 18e siècle)
- Le théâtre est un divertissement très apprécié et
surtout le théâtre Italien.
(Commedia dell’arte)
- La société est toujours structurée en 3 ordres ; Le
clergé, la Noblesse, et le Tiers-Etats.
Mais l’argent
a de plus en plus de pouvoirs.
La Noblesse (qui
n’ont pas le droit de travailler) est souvent ruinée
alors que la bourgeoisie est très riche.
L’œuvre
- Comédie en 3 actes et en prose, jouée pour la
première fois en mars 1737
- Marivaux est déjà célèbre, connu (50 ans), il n’a
plus rien à prouver.
- Au début, elle s’appelle La fausse Confidence, qui
connait un succès mitigé.
Marivaux ne se
renouvelle pas, et comme elle est en fin de saison
elle ne peut pas se jouer pleins de fois.
- La pièce est reprise en 1738 sur le titre Les fausses
confidences, et la pièce connait un grand succès,
encore aujourd’hui.
- Les personnages :
Araminte (veuve jeune et riche ; statut le plus
enviable notamment car elle est indépendante) et
Dorante (garcon, ancien bourgeois, qui est
maintenant pauvre ; même statut que Marton).
Dorante aime Araminte.
Dubois est l’ancien valet de Dorante et le nouveau
valet d’Araminte.
Madame Argante est la mère d’Araminte (famille
bourgeoise très riche)
Monsieur Remy est l’oncle de Dorante.
Si elle se marie, elle sera de nouveau sous emprise,
donc elle est difficile à séduire, car elle ne voudra pas
forcément se marier vu qu’elle a un statut des plus
enviables.
Un autre homme veut marier Araminte : Compte
Dorimont.
Pour lui, l’intérêt est de récupérer de l’argent et pour
Araminte l’intérêt serai d’avoir un statut dans la société.
Également un intérêt pour régler leur procès du a un
terrain.
Marton est une fille, elle est la suivante d’Araminte (elle
est là pour lui parler ect...) c’est une ancienne
bourgeoise.
Arlequin est le valet d’Araminte, il est là pour lui faire
rire.
L’enjeu de la pièce est de réussir à marier Dorante avec
Araminte.
Toutes les péripéties....
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