Les Contemplations écrit par Victor Hugo
Publié le 24/06/2024
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BALTIMOR
Floriana
1G2
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Ce poème est issu du recueil Les Contemplations écrit par Victor Hugo écrit en
1856.
Le mouvement littéraire du 19 ème siècle est le romantisme.
Cette période littéraire se
caractérise par une expression intense des émotions et une fascination pour la nature et le
mystère.
On retrouve la présence du registre lyrique.
Dans ce poème, Victor Hugo fait la
rencontre d’une créature étrange, un crabe, qu’il a acheté à un pécheur dont il rendra
ensuite la liberté malgré son apparence repoussante.
Cette action nous témoigne de sa
compassion et de sa bonté.
Victor Hugo utilise la description de la créature et de la nature
dans son poème.
On peut se poser la question suivante : Comment Victor Hugo mèle-t-il
le monstrueux et la bonté pour mener une réflexion sur la nature humaine et la société ?
Pour y répondre, nous parlerons, dans une première partie, de la présence de lyrisme
ainsi que l’importance de la description dans le texte.
Puis, nous nous pencherons sur la
mise en avant de la compassion et de la bonté humaine présente dans le poème.
Tout d’abord, le poème de Victor Hugo est riche en lyrisme.
Il utilise la première
personne du singulier ‘’je’’ dans son poème.
Il emploie le thème de la nature « soleil,
roche, océan » et utilise la ponctuation forte avec des points d’exclamations « Vis ! »
« pauvre maudit » pour exprimer des sentiments.
Il se sert de ce procédé pour provoquer
l’empathie chez les lecteurs.
La présence de métaphore « l’immensité formidable » ligne
8, « vague profonde » et d’hyperboles comme « pauvre maudit » pour mettre en valeur
l’état difficile du crabe.
Ces procédés permettent d’amplifier la situation compliquée de la
créature hideuse ainsi que les émotions ressenties par les lecteurs.
De plus, Victor Hugo
utilise des comparaisons « comme l’ombre » « comme Dieu » « comme l’onde » pour
comparer le crabe.
Ces comparaisons sont pour la plupart péjoratifs ce qui nous donne
une mauvaises images de la créature.
Elle nous paraît mauvaise, cruelle et sombre.
Il
utilise le vocabulaire de la divinité « Dieu, béni » renforçant ce lyrisme.
Ensuite, le poème est remplie de description.
Victor Hugo emploie des adjectifs
péjoratifs comme «affreuse » ligne 6 ou bien « hideux» ligne 9 pour désigner le crabe ce
qui suscite la pitié mais également le dégout.
Le narrateur exprime son opinion.
Il le décrit
comme un être violent en utilisant des verbes d’action violent « mordre » ligne 7 ce qui
nous donne une image négative de celui-ci.
Il est tout d’abord décrit comme un être
mauvais et affreux en apparence.
Victor Hugo décrit également la nature dans son poème.
On retrouve son champs lexical avec « soleil, roche, océan, vague » montrant l’importance
de cette nature.
Ces adjectifs sont tous accompagnés d’une expansion d’une nom «
vague profonde » ligne 15, « océan qui gronde » ligne 16 et « soleil de vase baptismal »
ligne 17.
Cela permet d’ajouter plus de précision à cette nature et enrichit sa description.
Ce champs lexical de la nature est surtout présent dans les derniers vers du poème et est
absente au début ce qui prouve l’importance de cette nature à la fin de l’histoire.
L’auteur
utilise la personnification avec « océan qui gronde » ligne 16 ce qui ajoute plus d’action
dans le poème.
Il utilise une parallélisme « Qui, plus grand serait hydre, et, plus petit,
cloporte » renforce l’opposition entre ces deux extrêmes.....
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