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le temps et l'existence

Publié le 05/03/2023

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« CHAPITRE 2 : Le temps et l’existence Intro : la notion d’existence Dans la langue ordinaire → exister est synonyme d’être Dans la langue philosophique → exister est différent à l’être Être : Dans la philosophie être est synonyme de esse qui donne le mot essence, l’on appelle essence la réalité permanente d’une chose, une réalité qui ne change pas, Permanence → identité. Existence : L’essence c’est ce qu’il ne change pas, les accidents c’est ce qui affecte la substance, les accidents sont les changements dans la vie.

Les accidents sont temporaires et éphémères, ce qui n’est pas identique est différent = succession de phénomène. On place généralement l’être du coté de la réalité et l’existence du coté de l’apparence. Le terme existence humaine a était définit par une philosophie que l’on appelle existentialiste de Sartre : « L’existence précède l’essence » → thèse existentialiste, elle définit le statut de l’homme, dans ce même livre Sartre oppose cette phrase, qu’elle signifie le contraire : l’essence précède l’existence → thèse essentialiste, elle définit le statut de la chose : il utilise l’exemple du coupe-papier. Sa signifie que l’essence abstraite précède l’existence concrète, physique. L’homme n’est pas une chose il n’y a pas une essence pré définit de l’homme d’où la phrase. La naissance signifie « être-jeté-dans-le-monde » = exister dans un lieu, dans un temps et c’est seulement dans cette existence et par cette existence, j’existe donc j’agis.

Cette permanence de l’agir qui va déterminer ce que je suis, qui définit mon essence.

« Je ne suis que la somme de mes actes » de Sartre. Le concept de l’essence peut disparaître, atemporel, la philosophie ne peut pas parler de dieu, les existences sont liés au temps. I- A la recherche d’une définition du temps Un caractère du temps, le temps s’écoule, une image de l’écoulement = image universelle pour décrire le temps qui passe. Héraclite écrit poétiquement, il écrit avec des images, des métaphores c’est a dire concrète et non avec des concepts c’est a dire l’idée = abstraite, il écrit ceci : « Tout s’écoule.

On ne se baigne jamais deux fois dans le même fleuve », c’est l’image de l’inversibilité du temps, l’espace est irréversible.

Avoir et être, être quelque chose est plus important que d’avoir quelques chose.

Mon rapport au temps est un rapport essentiel, le temps s’écoule et en s’écoulant il se raccourcit, le temps limite la durée, le temps est destructeur, mais en même temps l’existence ne serait absurde.

Le temps est créateur, a la fois il est destructeur, il nous échappe car il s’écoule mais en même temps il change en permanence et il créer en permanence de nouvelle chose, de nouveaux êtres.

Il est destructeur et créateur. Finitude : désigne dans la philosophie contemporaine le caractère de l’existence finit contingente Contingent : est le contraire à la nécessité. Nécessaire : On appelle nécessaire ce qui ne peut pas ne pas être donc ce qui est nécessaire Le présent s’écoule vers l’avenir, chaque instinct transforme le présent en passé, et chaque instinct est un empiétement.

Une expérience objective de la rivière, c’est a dire je vois la rivière s’écoulait a condition que je sois extérieur à la rivière (courant), avoir une position de témoin, de spectateur. Si cela est vrai ça signifie que je ne suis pas capable de voir cet écoulement, ce qui ne veut pas dire que je ne suis pas capable de le penser. Si nous sommes entraînés par le cours du temps alors nous ne voyons pas subjectivement le temps s’écouler. L’idée subjective est personnel, définir une idée objective du temps c’est parvenir a formuler une idée du temps qui soit acceptable par chacun et est universelle.

Définir c’est dire ce qu’est une chose. Comment par le langage réussir a faire apparaître la réalité de quelque chose = le temps. La succession d’instant et la continuité. Ces trois dimensions (passé, présent, futur) sont d’abord reconnus par la conscience, la première appréhension du temps est subjective.

Ce découpage du temps c’est la conscience qui l’opère pour une raison très simple, qu’indique Bergson, premièrement la mémoire elle se définit « comme la rétention du passé », et la seconde est l’anticipation, c’est l’empiétement sur l’avenir.

La conscience est toujours consciente de l’instant mais elle ne se limite pas a la conscience de l’instant. Une conscience qui ne retiendrait rien de son passé périrait et renaîtrait. Le temps est d’abord une idée subjective c’est à dire une expérience de la conscience, c’est à dire une expérience de la durée. Bergson : durée = concept subjectif = temps vécu par la conscience / la différence du temps = concept objectif = temps mesurable Le temps existe-il en soi ? Y a t-il une réalité objective du temps, d’une essence.

Ou bien le temps n’est- il que pour soi = réalité subjective, le pour soi dans la philosophie de Sartre est la conscience. Cette essence du temps peut on la définir, la percevoir ? Est ce que on peut saisir l’être du temps ? On ne sait pas si nous pouvons avoir conscience de la réalité du temps, si nous pouvons avoir une connaissance d’une réalité, mais nous savons que nous pouvons avoir une certaine maîtrise du temps qui passe et qui s’écoule.

Nous avons une maîtrise du temps par la mesure du temps, le fait que l’on a cette maîtrise c’est que l’on a une prise ou une emprise sur ce temps.

Le temps passe a chaque instant. Bergson : « la durée toute pure est la forme que prend la succession de nos états de conscience, quand notre moi se.... »

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