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le distributionnalisme

Publié le 31/12/2023

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« Introduction : L'école distributionnelle est considérée comme l'une des écoles d'orientation structurelle les plus importantes en Amérique des années 1930 jusqu'à la fin des années 1950.

Après le structuralisme de De Saussure en Europe, de nombreux linguistes américains ont cherché à compléter cette approche en développant de nouvelles études linguistiques en réponse aux approches traditionnelles. Les distributionnalistes considèrent la langue comme une forme avant qu'elle n'ait un sens, car leur unité linguistique de base est la phrase.

Parmi les pionniers de cette école, nous nous concentrerons dans cette recherche sur Leonard Bloomfield et son élève Zellig Harris. Leonard Bloomfield : Leonard Bloomfield, linguiste américain, est considéré comme l'un des premiers représentants de l'école distributionnelle et il a donné à la linguistique américaine un caractère distinct.

En 1914, il a écrit son premier livre, "Une introduction à l'étude du langage", avant d'élargir son intérêt pour la psychologie et le comportement humain.

Il est revenu sur son premier livre et l'a révisé, le rééditant en 1933 sous le titre "Language", dans lequel il a rassemblé les principes de l'approche behavioriste de l'analyse linguistique.

Ce linguiste a été influencé en cela par Watson.

Par conséquent, Bloomfield estime que pour étudier les unités linguistiques, il faut mettre l’accent sur leur distribution positionnelle au sein de la structure syntaxique.

Bloomfield développe une approche à étudier comment les mots ou les unités se distribuent les uns par rapport aux autres.

Dans cette approche l’accent se met sur l’ordre et la manière dont les unités et les mots se combinent dans une séquence sans nécessairement se préoccuper de leur signification ou leur origine psychologique (les facteurs mentaux et cognitives) Zellig Harris : Zellig Harris, quant à lui, a suivi les traces de Bloomfield.

Zellig Harris (1909-1992) a suivi les enseignements de Bloomfield, adoptant ainsi une approche behavioriste et l'utilisant comme méthode analytique pour obtenir des résultats scientifiques précis.

Son ouvrage le plus important, intitulé "Méthodes en linguistique structurale" publié en 1951, est devenu une référence majeure en linguistique distributionnelle.

Par la suite, dans son article de 1952, il a jeté les bases de l'analyse des phrases en utilisant des symboles et a introduit un nouveau concept, celui de la phrase générative.

Cet article, intitulé « Grammaire Transformationnelle », marque un tournant dans sa nouvelle approche. Les fondements du distributionnalisme : Le behaviorisme : Contrairement à la linguistique de Saussure qui est mentaliste, Bloomfield tend vers une linguistique mécaniste qui refuse de faire intervenir le sens (le signifié chez Saussure).

Il s’est inspiré dans sa théorie de la psychologie behavioriste, de l’anglais « behavior » (comportement), qui considère que le comportement humain est explicable par des données externes. Le behaviorisme en psychologie, qui mettait l'accent sur l'observation du comportement observable plutôt que sur les processus mentaux internes, a eu un impact sur certaines approches linguistiques.

Cette théorie a souligné l'importance de l'observation empirique et de l'analyse des données factuelles.

Cette approche a pu influencer Bloomfield dans sa préférence pour une approche descriptive basée sur l'observation et l'analyse des distributions linguistiques. L’antimentalisme : L'anti-mentalisme est une caractéristique de l'école de Yale, dont le représentant le plus célèbre est L.

Bloomfield.

L. Bloomfield formule deux hypothèses sur le sens : a) une description scientifique complète des référents pour ensuite décrire dans les mêmes termes le sens de tous les mots. Cependant, il s'agit d'un objectif presque impossible et en dehors du domaine de la linguistique.

Par conséquent, la signification d'un mot par exemple peut se définir par l’ordre et la manière dont ce mot se combinent dans une séquence avec les autres unités, donc elle ne dépend pas de la subjectivité du sujet parlant (de sa manière de penser).

L.

Bloomfield a présenté la signification en termes de stimulus et de réponse. Le linguiste propose ce célèbre schéma en le formulant de la manière suivante : S-r-s-R.

Un stimulus externe (S) amène quelqu'un à parler (r) ; cette réponse linguistique du locuteur constitue pour l'auditeur un stimulus linguistique (s) qui est à l'origine d'une réponse pratique (R).

S et R sont des données extralinguistiques, tandis que r et s sont des éléments de l'acte linguistique : ainsi L.

Bloomfield commence son ouvrage "language" par l'histoire de Jack et Jill : Jack et Jill se promènent.

Jill voit des pommes ; elle éprouve une sensation de faim ; elle fait des bruits avec sa bouche et son pharynx.

Ce bruit provoque une réaction chez Jack qui va lui cueillir les.... »

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